Dans cet épisode, nous accueillons Pier-Luc Beaulne, qui partage son parcours entrepreneurial, depuis ses débuts dans le domaine de l’excavation jusqu’à la création de son entreprise, Hydro Pro, spécialisée en hydroensemencement. Pier-Luc nous parle des défis rencontrés, de l’importance cruciale de la satisfaction client et de l’influence de la météo sur ses activités.
Il met également en lumière l’évolution de son entreprise et l’adaptation constante de ses services aux besoins du marché. Au fil de cette conversation, nous explorons des thèmes tels que la communication et la satisfaction client, la collaboration avec les fournisseurs, l’évolution du marché et la concurrence, ainsi que les projets de croissance.
Pier-Luc partage aussi des conseils précieux pour les entrepreneurs, soulignant l’impact des références sur le succès à long terme et l’importance d’une communication efficace dans les affaires. Ensemble, nous abordons les défis du marché, le rôle clé de l’innovation et de la collaboration, ainsi que les perspectives de franchisation et d’expansion à venir.
00:00 Introduction et parcours de Pierre-Luc Beaulne
03:23 Les débuts d'Aménagement Paysager PLB
06:17 L'évolution vers HydroPro et l'hydroensemencement
09:08 La notoriété et l'importance du service client
11:53 Les défis de la gestion d'entreprise
14:57 Réflexions sur l'entrepreneuriat et l'avenir
17:18 Les Débuts Intenses de l'Entrepreneuriat
18:03 L'Évolution des Services Offerts
54:13 Projets de croissance et conseils pour les jeunes entrepreneurs
01:00:55 Création de contenu, collaborations et anecdotes mémorables
Marc-Antoine Rioux (00:22)
Bienvenue à l'épisode numéro 2 de Déclic avec Pier-Luc Beaulne de Hydro Pro ensemencement. Pier-Luc, merci d'avoir accepté notre invitation.
Pier-Luc Beaulne (00:31)
Ça fait plaisir, Marc et Max, merci de nous laisser la tribune et de donner la chance de parler de notre parcours, c'est vraiment cool.
Marc-Antoine Rioux (00:39)
notre auditoire, si tu veux te présenter un petit peu, donner ton background, ton parcours un peu, puis nous dire un petit peu plus sur C'est Qui, Pier-Luc. Bien oui!
Pier-Luc Beaulne (00:47)
Non! Non, c'est cool! Pier-Luc Beaulne, suis jeune entrepreneur qui a débuté sa compagnie dans la jeune vingtaine. N'ayant pas une énorme scolarité, j'ai choisi d'y aller avec le métier familial qui était l'exclavation, l'aménagement, la terre, les machineries, comme tous les petits gars, on est des tripes de machines. Hein?
Maxime Sincerny (00:48)
...
Marc-Antoine Rioux (01:12)
Surtir du corps étable. Surtir du carré de sable pour aller dans un vrai gros camion.
Pier-Luc Beaulne (01:18)
Pas le petit, mais le vrai gros corps de sable qui est plus cool un peu. C'est ça, j'ai fini mon secondaire. J'avais des petits struggles en mathématiques qui n'étaient pas ma meilleure matière. J'ai fini saut adulte. Après ça, j'ai commencé la construction. eu d'apprentissage menuisier pendant, je dirais, année et à deux ans. J'ai vraiment trépé ce métier-là. Moi, je pensais que c'était ça que je voulais faire, honnêtement. J'étais comme...
Moi, je deviens menuisier, j'aimais tout le temps l'odeur du bois, j'aimais comme construire des petites choses, je trouvais ça cool. Finalement, c'était avec un métier très difficile. Puis, je voyais tout le temps des drogues passer dans la rue, pis j'étais comme « non, non, non, moi, maintenant, je m'en vais là-dedans. Pis j'ai eu la chance d'être saisonnier dans une municipalité, j'étais col bleu. J'étais un jeune col bleu, je suis rentré là, je suis tombé permanent, j'ai...
J'ai vraiment aimé ça. Chaque jour, c'est des choses différentes à prenait. À 23 ans, j'étais top échelon salarial. J'étais représentant syndical. J'ai négocié une convention collective avant de partir. Puis là, maintenant, j'étais assis à table, je regardais tout le monde autour. J'étais comme... J'ai 23 ans, là. Ça, c'est le reste de ma vie. C'est sûr que ça le fait
Marc-Antoine Rioux (02:31)
Quand tu regardes ta montre à 23 ans pour ta job et que tu te dis, il me reste 9800 jours avant ma retraite...
Pier-Luc Beaulne (02:36)
Ouais! ouais, c'était ça. Tu j'ai beaucoup de respect pour ces gars-là. C'était vraiment cool. Puis ça a été vraiment le fun. Puis négocier une convention, ça a été pour vrai une opportunité qui était vraiment le fun. Mais tu sais, là, t'avais les comebacks des gars, t'allais voir, mettons, le contré par ton arial, tu parlais, tu disais, OK, bon, bien là, on laisse tomber ça, on veut ça. Tu t'avais une troisième. Moi, j'ai quoi comme expérience de vie pour négocier une convention, là? Tu sais, c'est...
C'était pas bon! Je sais pas si ça été un pire qu'ils ont eu, mais la journée que je suis parti, j'ai signé la convention. C'était comme, arrangez-vous! Mais j'avais vraiment aimé ça pour eux. J'ai vraiment trippé, ça a été un beau moment. Puis après ça, mon père et ma famille, même grand-père maternel, ont toujours été entrepreneurs. Je pense qu'en moi, avec la fille d'entrepreneuriat, me suis un du matin où je disais à mon père, papa, j'ai...
m'en va en affaire. Je lâche la ville où je suis comme, tu sais, permanent, fond de pension, tout ça. Puis suis comme, c'est fini, je fonde ma compagnie. Il était comme... Non. Tu prends pas ça, Tu sais, il pensé, là. Mais finalement, moi, j'ai décidé de partir ma première compagnie d'aménagement début 20e, là, 23... 22, 23 ère de mémoire. Mais maintenant, j'ai 37, fait que je te dirais que ça fait quelques années qu'on roule notre boss, tu mais...
Maxime Sincerny (03:33)
...
C'est quoi des jeunes, non
Marc-Antoine Rioux (03:46)
à la p'tite...
Pier-Luc Beaulne (03:54)
C'est vraiment un un peu
Maxime Sincerny (03:55)
C'était-tu déjà aménagement PLB à ce moment-là ou c'était un autre nom d'entreprise que tu avais démarré au tout début?
Pier-Luc Beaulne (04:01)
Non, mon tout début a été aménagement paysager PLB. Tu vois que j'avais pas un énorme... J'avais pas beaucoup d'inspiration au moment. PLB pour mon nom, mais j'avais... Non, c'était PLB que j'ai fondé. Écoute, les premiers temps, je coupais du gazon, on faisait des fermetures ouvertes sous le terrain. C'était vraiment pas ce qu'on est rendu aujourd'hui. Tu sais, quand tu décolles à 23, t'as pas d'expérience. Tu prends ton expérience sur le point un peu avec le monde qui t'ont confiance. Tu vas remercier toute ma vie, les premiers. Je m'en souviens. Tu vas négocier des projets.
Marc-Antoine Rioux (04:11)
...
Pier-Luc Beaulne (04:29)
avec des entrepreneurs qui sont chevronnés et qualifiés, et toi tu connais rien, je me suis mon premier pavé uni, je l'ai googlé sur YouTube, men, how to make some pavé uni, j'avais aucune idée comment faire ça, c'était carré.
Marc-Antoine Rioux (04:38)
...
Maxime Sincerny (04:40)
...
peut créer sa première facture.
Marc-Antoine Rioux (04:45)
Je ne pas au début avoir une tondeuse, acheter du gaz, puis peut-être un petit trailer ou whatever, ça reste quand même accessible, mais dès que tu tombes dans les jobs de pavé, et bien, c'est là que tu dois prendre une petite gâchette.
Pier-Luc Beaulne (04:57)
oui, mais écoute, j'avais... tu j'avais l'occasion d'avoir mon père dans l'inscalation, fait que... me souviens, j'avais... Parce qu'en même temps que je suis parti en affaires, j'ai acheté une compagnie de déneigement, tu j'ai acheté 50 % de l'épargne d'une compagnie de déneigement. C'est ce qui était ma porte d'entrée dans le milieu d'affaires. Je savais que j'avais un bon revenu vert, c'était une belle compagnie qui était établie. Fait que j'avais déjà le camion qui venait avec la compagnie de neige, puis j'avais, bon, tous les outils à mon père, fait que je me souviens, les matins, comme... Bon, mais aujourd'hui, je m'en vais faire ça. Fait que là,
Dans le garage, je volais les six, ans. Je volais à façon de parler. Comme je me pognais ça, je m'en allais avec le daseur, le transit. Je me dit « Ben, papa, viens-le, puis moi! » Ça a permis à ce que l'acheteur, avec le temps, t'achètes des choses. Mais quand t'es première année, je veux dire, t'as pas le budget de t'acheter des mille et des mille boutillages.
Maxime Sincerny (05:48)
Je que
Pier-Luc Beaulne (05:50)
Fais ça, la vie.
Marc-Antoine Rioux (05:52)
Exactement.
Maxime Sincerny (05:52)
C'est quand même intéressant, par exemple, parce que dès le début, tu étais un intrapreneur, si on veut, à la ville. Tu avais déjà commencé à développer au-delà du cadre de ton travail. C'est juste que tu t'es vite rendu compte que tu avais un plafond et tu as décidé de faire le saut justement sur quelque chose qui n'avait potentiellement pas de plafond et qui était peut-être un peu plus large en termes d'éventail de différents jobs, de services, etc. que tu pouvais rendre. Et après ça, s'est développé justement avec tout ce qu'il a.
que tu viens de nommer au niveau du déneigement et tout, qui sont des beaux sauts, si on veut, justement, pour l'apprentissage, puis le type de job et tout, là, tu je pense que tu sautes... Du moins, tu sembles avoir sauté dès les débuts. Est-ce que je connais pas toute ton histoire? Ça fait quand même, je pense, un peu plus que sept ans, là, qu'on fait affaire ensemble. Si je mets depuis tout début avec Marc, là, qui m'avait référé... qui t'avait référé à moi, je pense que dans le temps, il était chez Plomberie, Nanny Potvin.
Il m'avait référé parce que j'avais besoin de Google Ads, Continuation à ce niveau-là.
Pier-Luc Beaulne (06:49)
pis je me trompe, t'as réalisé, t'as fait mon premier site web, bah en max, donnez-moi, t'as... ou tu l'as... moi, je l'avais fait, mais t'avais retravaillé, je sais, ouais.
Maxime Sincerny (06:54)
Oui, pense que c'est que Marc l'avait démarré en ce temps-là. Puis je pense qu'il était un peu défaillant, quelque chose comme ça. Puis là, finalement, je juste arrivé, j'ai refait ton site web pour...
Pier-Luc Beaulne (07:02)
Oui c'est Marc qui l'avait fait.
Marc-Antoine Rioux (07:04)
Juste pour le bienfait de nos auditeurs, je ne suis pas ce Marc.
Maxime Sincerny (07:08)
je vais...
Marc-Antoine Rioux (07:11)
suis en de
Maxime Sincerny (07:11)
...
Oui, je me semble que c'est ça. J'avais refait le 7M, c'était toujours aménagement, paysager, PLB. Et par la suite, on avait commencé. Mais dès les débuts, tu avais plusieurs autres services que tu avais en termes de paysagement. Et en fait, de plus clé en main, des trucs comme ça que tu as toujours. Mais il y avait moins peut-être un focus sur les droits en s'amencement, qui est la suite des choses. Ou du moins dans ton histoire, ça finit par être quelque chose qui prend vraiment le du.
si on veut un gros ratio de l'entreprise et un gros focus que tu avais. c'est ça, on était pas mal à l'in-debut, je pense qu'on a peut-être testé justement une couple de mots-clés, etc. C'était vraiment l'hydroensemencement qu'à ce moment-là, le coup était vraiment ridicule pour le coupeur.
Pier-Luc Beaulne (07:57)
Ben oui, oui. Je me souviens, c'était fou. Les premières années, on était tailleurs. Puis c'était extrêmement nouveau dans ce temps-là. Ce l'est encore relativement aujourd'hui. Il plein de gens qui connaissent pas encore dans ce massement hydraulique. C'est ce que je trouve cool de partager, puis d'en parler, puis de mettre un bon budget publicitaire, c'est de le faire découvrir. Parce que les gens pensaient que c'était rien qu'accessible au bord de la route, au ministère, au gynéciscivil ou législationnel. Mais de faire découvrir au...
ou n'importe qui de la résidence. Je trouve ça super cool. puis, tu me parlais de Google Ad, et encore aujourd'hui, tu me parlais des termes que je connais absolument pas. suis comme, oui, Google Ad, c'est cool. Mais c'est ce qui fait de la grosse différence, être entré dans le marché avec vous autres. Je me souviens encore, mon père, quand il revenait chaque année avec sa bib de pâles jaunes à la maison, puis qu'on cherchait des pâles jaunes d'excavation Martin Beaulne. On était comme, papa, il est là!
Marc-Antoine Rioux (08:26)
...
Pier-Luc Beaulne (08:51)
T'sais là aujourd'hui, DROPRO, là, quand on regarde, là, c'est fou. Y en a qui me disent, « Hé, t'es su, met-tu en médit? T'sais, toutes les places que sont sur les gogoads, mettons, on est partout. Pis je suis au sein écoeurant de voir, t'sais, j'espère qu'un jour mes enfants vont faire comme Hé, papa, il est là! » T'sais, c'est cool.
Marc-Antoine Rioux (09:08)
C'est quoi tu me disais cette semaine que le monde te reconnaissait ? Genre « Hé c'est lui, c'est Pier-Luc Diderot en sa »
Pier-Luc Beaulne (09:12)
Ouais c'est ça, puis tu mettons tu parles avec d'autres compagnies ou d'autres monde, ils sont comme, ils voient le logo, t'es comme, t'es Pier-Luc Beaulne, Hydro Pro, je suis comme, yeah, je suis clairement pas un rockstar là, mais c'est juste cool de voir. C'est ça quand j'ai dit, genre, je sais pas, je suis pas habille mais ouais, je trouve ça cool. Ouais la référence, un jour je vais être la référence, je vais être déjà là.
Marc-Antoine Rioux (09:32)
Le gars de l'hydro en semençant.
Maxime Sincerny (09:38)
Tu l'es déjà pas mal à mon avis.
Pier-Luc Beaulne (09:40)
Ben,
Marc-Antoine Rioux (10:03)
Exact.
Pier-Luc Beaulne (10:08)
Du côté résidentiel, je souviens, à mes premières années, il n'y avait pas beaucoup de gens qui faisaient ça. C'était même super difficile de nous trouver sur Internet. C'était difficile à se rendre plus populaire. Mais on a la chance d'avoir commencé ça dans les débuts de la technologie dans ce massement hydraulique, le télésurface résidentiel.
Marc-Antoine Rioux (10:19)
Exact.
Exact, il y a pas mal moins de compétiteurs et comme tu dis, c'était une autre époque en terme d'acquisition et de compétitivité, mais reste qu'aujourd'hui, ça a quand même une super belle industrie aussi. Je pense que tu as l'expertise que tu développes, autant au niveau consommateur qu'au niveau commercial ou institutionnel, de travailler avec des villes et tout ce que tu fais, en plus de travailler avec tes fournisseurs pour perfectionner tes mélanges selon le type de terrain, selon...
On va discuter un petit peu plus tard qui fait de l'expertise de l'hydropo que vous avez. pense que justement de par tout ça, du fait que tu as décidé aussi de prendre ta place et tes parts de marché niveau marketing, fais-toi une notoriété dans le domaine au Québec. Il y a des leads qui rentrent de Chicoutimi, du Saguenay et de la ville de Québec. Un mané le monde, a pas 60 000 options non plus. Je pense que le fait qu'il des leads qui rentrent un peu partout au Québec te montre aussi que...
niveau expertise justement, il y a peut-être une coche de plus de ton côté aussi.
Pier-Luc Beaulne (11:29)
Bien, puis tu sais, je le remarque avec tout ce qui est, mettons, les avis Google, puis ces choses-là, tu on a des super bonnes notes, des bonnes codes, puis on sait vraiment, chez DROPRO, une... c'est vraiment important pour nous autres que le client soit content, là. Tu sais, on n'est pas machine, là, ça arrive des fois que ça marche pas bien, mais on fait quand même jusqu'à la fin du projet. Le client faut vraiment que soit ravi, content, puis qu'il a pris cette expérience
C'est vraiment d'adapter, mettons, selon chaque client, les besoins, puis mettons jusqu'à tant qu'ils soient heureux et tout, mais j'ai déjà eu des clients qui m'ont parlé dans les régions, tu je me souviens pas, mais moi, c'était genre deux heures de route, puis le gars est comme, « Hey, c'est toi que je veux! » C'est vraiment toi, c'est ton type d'entrepreneur, tu c'est toi, ta personne, tes valeurs, les reviews que je vois sur toi et tout.
T'es trop loin, je pourrais jamais te un service après-vente comme je veux donner à mes clients du coin-ci. J'ai pas encore d'hélicoptère pour m'en aller à trois heures de route sur le fly comme ça un petit noyau-dîner après-midi, genre.
Marc-Antoine Rioux (12:23)
Exact. Ça c'est la joie et la tristesse du SEO. C'est un lead qui rentre, mais des fois on ne pas tous les servir justement parce que le fait que tu aies acquéris cette notoriété-là, justement tu as des gens complètement d'hâte de ta zone de service qui essaie de solliciter tes services.
Pier-Luc Beaulne (12:26)
Bien oui !
Ouais, mais ce qui est cool, c'est qu'on en repara peut-être t'entour, mais le projet de franchise que je voulais faire, c'était vraiment ça, aller combler d'autres régions ailleurs, puis devenir un jour. Parce que là, présentement, chez Hydro Pro, je suis le technicien dans l'ensemencement C'est moi qui fais les terrains, c'est moi qui fais les... Fait que mettons, je te dirais que j'ai des grosses semaines, grosses journées. C'est même difficile parce que je fais des solutions de projet de clé en main.
Tu j'ai un opérateur de la pelle, puis c'est quelqu'un de super talentueux. J'ai mon adjointe, Jess, qui fait vraiment une job incroyable. Mais je soumissionne. Je fais des jobs dans ce moment-là. Je fais des suivis quand c'est problématique. Je vais, tu faire comme un ané, d'aller voir en plus comme à trois heures de route quelqu'un qui a envie d'un gazon qui est différent de lui de voisin. J'ai malheureusement pas le temps de faire ça en ce moment-là. Ça va venir.
Marc-Antoine Rioux (13:26)
C'est comprenable. ouais, exact. Avec l'équipe qui se développe éventuellement, on va se rendre là, mais chaque chose en son temps.
Pier-Luc Beaulne (13:32)
Bien oui, c'était comme vous autres dans le temps buffus, on se voyait une fois par année, on allait manger du mexicain. C'est cool!
Maxime Sincerny (13:37)
...
Marc-Antoine Rioux (13:38)
...
Maxime Sincerny (13:41)
Oui, c'est le fun. À ce moment-là aussi, on ne se payait pas. C'était notre seul pay, c'était les restos avec nos clients. On se permettait de dans nos dépenses qu'on n'avait pas parce qu'on ne se prenait pas de salaire et on n'avait à peu près rien sauf nos effets personnels pour travailler.
Pier-Luc Beaulne (13:57)
incroyable, les première années dans l'entreprise, je veux dire, c'est fou comment est-ce qu'on est prêt à mettre de l'énergie, de l'implication dans quelque chose que... Tu vous payiez... Je vais dire, tu payais pas. Vous aviez la chance d'avoir un job à côté, quelque chose, mais quand même, l'énergie que vous mettiez, je me souviens, on était super présents, puis on est devenus un peu... Je vais dire, tchum, parce qu'on a une proximité que je trouve super la fun, super facile à avoir avec vous autres. On est vrais, on est sincères, puis je trouve ça cool.
Vous, c'est comme rassuré le petit annuel, de voir un petit mexicain, un petit type, on jose, là, on... Puis pour moi, d'avoir la confiance comme ça envers vous, c'est incroyable, parce que je me souviens la première fois qu'on s'est abordé du sujet, puis mettons, OK, bon, mais t'sais, c'est un déplacement suel, c'est une affaire, t'es comme, « Aïe, moi avec, là, que tu recules mes premières années, là, je me souviens, là, c'était pas facile, là, t'sais. Quand je t'ai dit je prenais les outils à mon père, là, j'avais quand même un employé.
je faisais une paie à lui, mais j'avais pas les moyens de me faire une paie à moi. Tu comprends, tes premières années d'affaires, tu veux pas que le gars parte, tu veux pas qu'il travaille comme des homos, moi, il me paie pas. Fait que là, c'est tes premières années. Fait que là, pour avoir des jobs, il pas que tu sois le plus cher, parce que t'as l'air d'un enfant avec la mousse dans nombril. Fait que t'as tu démarques un peu. Fait tes premières jobs sont comme pas tant payantes. Fait que là, c'est...
Marc-Antoine Rioux (14:57)
Mm-hmm.
Pier-Luc Beaulne (15:18)
C'est ça, c'est avec le chelonnage puis mettons, montez les années de la notoriété, la visibilité qui fait en sorte que tu une belle croissance, tu un beau déclic.
Maxime Sincerny (15:26)
Ha !
Marc-Antoine Rioux (15:27)
Exactement. Non, c'est bon ça. Si je reviens un petit peu plus, tu nous as bien parlé un peu de ce que tu fais chez Hydro Pro dans le fond. Et multiples chapeaux. On en a passé parce qu'en bout de ligne, tous les chapeaux de comptabilité, etc. Ça te revient quand même à fin de l'année.
Pier-Luc Beaulne (15:28)
...
Ben, je te dirais que le côté comptabilité, ça m'en vient pas ce chapeau-là. Je n'ai aucune connaissance... Non, je pas bon. Pourrais, je leur dis, mais mon adjoint est incroyable. Puis, j'ai un... fais affaire avec un bureau de comptables, un CPA qui sont super bons. fait que, côté-là, mais ça fait peut-être, mettons, te dirais, comme deux, trois ans qu'on est rendu là parce qu'avant ça, oui, je facturais, je faisais mes horreurs le matin sur une feuille lignée à la...
Marc-Antoine Rioux (15:49)
non, je...
Mmh.
Pier-Luc Beaulne (16:13)
pour dire à Sam, hein, bon, mais il faut acheter chez Lorraine deux sacs de semences. C'était fou, là, tu mais à cette heure, je fais plus ça. Puis une chance parce qu'on a trop, à cause de vous autres, on a ben trop de téléphones, ben trop de leads tu sais, des bonnes journées, c'est 60, 70 téléphones par jour, plus les courriels, les messengers.
Maxime Sincerny (16:18)
...
Marc-Antoine Rioux (16:19)
C'est exact.
Pier-Luc Beaulne (16:33)
me souviens de quelques années, j'étais dans la pelle avec mes écouteurs, là, t'es comme ça en train de chauffer la pelle, là, ça brasse, et j'en oubliais tellement! C'était incroyable! Fait que là, j'ai comme décidé de faire le saut vert. Ça prend quelqu'un dans le bureau qui fait une gestion de ça, parce que je vais donner pas la référence, mettre la référence à un gars qui répond pas au téléphone, nous, ça sera... Non, ça sera pas bon!
Marc-Antoine Rioux (16:36)
...
pas mieux là. Je me rappelle l'année du COVID justement. C'est l'année que tout le monde a décidé d'en travailler sur nos cours, on a des projets extérieurs etc. pense que nos coûts de conversion étaient revenus un petit peu plus à ce qu'on avait au début. Je pense qu'on payait comme deux trois pièces du lead de conversation Messenger qui rentrait. On avait des journées à comme une centaine de leads là c'était complètement débile.
Pier-Luc Beaulne (17:00)
Ouais !
Marc-Antoine Rioux (17:18)
Ça, je m'en rappelle comme si c'était hier.
Pier-Luc Beaulne (17:18)
pis je me suis... c'était fou pis je me suis quand même année tu m'avais dit, pis en l'air que la même année la seule limite va être ta capacité de répondre au téléphone pis moi j'étais comme, je verrais pas le jour de ça! Je l'ai vu dans la première année! Moi je pensais que j'étais à une gâchette sur le téléphone mais c'est parce que là tu parles à Monique ou Jacques qui vont te compter leurs problèmes, leurs vies, pourquoi il des verbes blancs, c'est un gazon, son voisin qui fait pas attention à son puissant à lit, fait que la même année tu parles pendant...
15-20 minutes, pendant ce temps-là, tu manques 5-6 appels sur l'autre bord. était comme « yo, c'est quoi ça? » Tu t'enchauffes une pile en essayant de passer à 1000 gars à côté de toi avec ton boquette. Fait que... Ouais, c'était quand même... C'était... Les premières années, ça t'intenses un peu, là, de mettre la structure en place de la compagnie pour gérer tout ça.
Marc-Antoine Rioux (18:03)
Mmh.
Maxime Sincerny (18:04)
Je dirais même à ce niveau-là, cette année-là, tu avais quand même rétréci pas mal ton oeuvre de service. Il avait quand même un gros, gros, focus où est-ce que tout rentrait par lancement encement hydraulique, mais ça devient intéressant aussi. Moi, je trouve comme sujet de discussion parce que souvent les gens ne savent pas qu'est-ce que je devrais faire, avec quoi je devrais commencer, c'est quoi la meilleure idée. La réalité, pense, honnêtement, de tout ton parcours que maintenant j'ai pu voir à travers les années, qu'est-ce qui est intéressant, c'est que tu as commencé en...
Eh, je vais m'essayer avec quelque chose que je connais. « Puis, tu c'est peut-être ça je vais faire, c'est peut-être pas ça que je vais faire. Je vais peut-être le développer. » Puis finalement, ben c'est ça, tu sais, t'as testé plein de trucs, t'as un peu tout essayé, puis à un certain point t'as fait « Eh, l'hydroensemencement ça marche bien. On a des leads pour pas trop cher. » Puis tu eu justement, comme tu parlais, la chance d'être là dans les débuts, mais t'aurais peut-être pas été là dans les débuts sans commencer tous les autres trucs que, dans le fond, que tu débutais et qui étaient plus du côté paysagements de façon générale.
sauf que dès que tu as vu ça, as vu l'intérêt avec l'hydroensemencement, après ça tu étais prêt déjà, tu avais déjà dans le fond des clients, tu savais comment faire des factures, tu savais comment faire pas mal de trucs, tu et là tu as juste décidé de dire, les gars on focusse hydroensemencement, on refait le site au complet de l'aménagement, puis on va rebrander vers Hydro Proensemencement. Le focus a vraiment été limité.
Puis c'est là un peu aussi que tout s'est placé. Les téléphones rentraient à coût de 70 par jour. avec les années, toi t'as grossi, ton marché a grossi, puis t'as le codé, j'imagine, de la tourbe aussi qui a peut-être ralenti ou du moins qui devenu de plus en plus cher. Fait que t'sais, toi t'es devenu un service aussi intéressant pour tout ce marché-là qui devenait un peu trop cher pour beaucoup de monde. Puis la réalisation de cette personne-là dans le résidentiel qui est encore plus niche. T'sais, t'es compétiteur dans le passé, c'était beaucoup du municipal, du gros d'envergure, des trucs comme ça, t'sais.
Pier-Luc Beaulne (19:55)
Mmh.
Maxime Sincerny (19:57)
Et tu arrives avec la solution résidentielle, ton entrain et tout. Tu fais juste décoller là-dessus. Tu as un service dans un créneau, dans un segment de marché de ce service-là, au Québec, en français, et dans la région des Laurentines, l'anneau d'hier. C'est quand même fou. Tu tout essayé pour finalement faire quelque chose très précis et augmenter tes revenus.
faciliter la gestion des équipes, etc. Je pense que comme n'importe quel employeur, souvent des hauts et des bas au niveau des équipes, le saisonnier, remplacer tout monde, leur apprendre tout. Et toi, tu es devenu un expert dans le milieu avec tes semences, tous tes mélanges, puis de savoir, ici, c'est ce que tu as besoin comme mélange, puis ça pâle.
Pier-Luc Beaulne (20:45)
Ouais, mais tu puis honnêtement, d'avoir décidé de cibler sur les droits ensemencement, c'est... a été une décision assez difficile parce que comme tu dis, on était à At-Large, je faisais de la tente de gazon, je faisais un petit peu de pavé, je faisais tu sais, je louais une pelle, je faisais un petit peu d'aménagement, tu sais, on faisait un petit peu de tout. On faisait bien de la tourbe au début, on troubait quand même beaucoup pour des grosses compagnies. J'ai fait des projets à l'Académie de la Fontaine de bien des années, on avait tourbé.
pour la ville de Saint-Colombans, Centre communautaire. On faisait beaucoup de tourbes. Puis l'entrepreneur pour qui on travaillait beaucoup, il m'avait dit, c'est l'avenir, les droits d'ensement-sement. Honnêtement, ça s'en vient super fort. Les villes veulent plus vraiment tourber. C'est rendu trop cher, c'est trop exigeant. C'est une monoculture de bâture. Je être là la biodiversité qu'elle amène. Mettons l'ensement-sement drôle. Fait là, j'étais comme, moi? C'est l'avenir? Puis là, il m'avait dit, il m'avait dit à la blague, le gars, tu devrais essayer ça. Puis ça n'a pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Je me suis vite rendu compte que...
Marc-Antoine Rioux (21:35)
...
Pier-Luc Beaulne (21:36)
un latos, c'est quand même assez physique là. C'était physique, c'était exigeant, on ne trouvait pas beaucoup. Mettons quand t'avais fait 12-13 000 pieds carrés dans une journée, il trois-quatre gars, t'es t'extignuer. Là, en ce moment, on fait des journées de 50-60 000 pieds en ensemencement, tu par jour. Fait que c'est vraiment différent. Mais d'avoir décidé, j'avais acheté justement cet entreprise-là avec une petite machine à vendre, je l'ai achetée, c'était ma première machine, on a comme...
finir nos mélanges nos premières années, finir nos discours à travers le temps, parce que nos premières recommandations étaient pas bonnes. Tu sais, y vas avec ce que tu connais, tu tu... « Eh, pas besoin de mettre de l'eau là-dessus, c'est cool, c'est magique! Non, pas tant. Mais tu sais, avec le temps, tu prends l'expérience, tu sais, conseiller le nom, mais d'avoir décidé de cibler ça a été aussi le fait, comme tu Max, un peu la difficulté d'avoir décidé de la main-d'oeuvre, tourbée.
Tu sais, ça prenait plusieurs équipes, c'était difficile. C'était... écoute, c'était... Moi, je trouve que j'en fais plus. Maintenant, la tourbe, là, j'en fais vraiment pas, à part pour quelques gens que je vais connaître qui vont me la demander. Parce que c'est tellement une belle évolution que, mettons dans ce moment-là, vers ça, c'est une... tu mettons comme je le disais, c'est que la tourbe, c'est une monoculture de paturin, c'est du gazon principalement, c'est du Kentucky bluegrass, c'est ça que t'as, c'est engraissé pendant...
18 mois pour avoir un rouleau de tour qui est soiremâtre. Ça prend beaucoup d'eau, beaucoup d'engrais pour avoir ça. Nous autres, arrive avec un mélange qui va être, comme tu dis, adapté à tout le type de ça, au terrain, à l'ensoleillement. La personne veut... Aller, mettons, se rendre du «un struggle» de la planète, mais mettons biodiversité, les insectes colonisateurs, toutes ces choses-là. On va prendre des mélanges des préfleuries, on va prendre des mélanges avec du trèfle, mélanges écologiques, on va en un mélange qui va être différent pour tout monde, moins d'entretien, plus d'entretien. Il y en a quand même, là...
Monsieur Mirabel, qui veut un gazon le plus fort que le voisin, on est capable de le donner pareil, tu C'est super correct, là. Tout monde veut ce qu'ils veulent, mais la semaine en semaine, nous a permis de nous trouver que c'était vraiment comme cool, comme évolution, puis moins de main-d'oeuf. Je me sens plus comme aider un peu l'économie, l'économie de la planète avec un petit...
Marc-Antoine Rioux (23:38)
Ben oui. C'est un win-win-win. Il y a des avantages pour toi, il des avantages pour le client, puis il a des avantages pour l'environnement versus la méthode traditionnelle. Ça ne pas être mieux positionné comme produit. Puis en plus, c'est l'option économique. En gros, tant de grosses demandes, roule. Puis en gros, tant justement de récessions, ça roule aussi parce que c'est l'option qui coûte moins cher.
Pier-Luc Beaulne (23:54)
Ouais exact.
Ouais. Ouais, oui, bien oui. Puis tu sais, comme on parlait tant de la crise, mettons, du COVID, que tout monde traversait sur leur terrain, nous autres, tu ça a été l'année qui nous a fait croître incroyablement quand même parce qu'on a eu une baisélié. Le prix était vraiment... Tu sais, on parle d'autour du tiers du prix de la tour à peu près. Tu sais, c'est la moitié ou le tiers du prix. Puis c'est une trentaine de jours de journées. Donc pour 30 jours, tu es prêt à payer. Il y avait un monsieur qui m'avait appelé, je pense que c'était 20 000 $. Ça a au-dessus de 20 000 $ pour mettre du gazon.
Ça reste un gazon, là. Tu sais, là, c'est...
Marc-Antoine Rioux (24:32)
Et on s'entend que dans les 30 premiers jours, tes rouleaux de tourbes, ce des rouleaux de tourbes, ce n'est pas du garageur.
Pier-Luc Beaulne (24:36)
Si tu fais un party de danse en ligne là-dessus, ça se ramasse tout dans un tas. C'est pas l'idéal. C'est la même chose qu'à l'hydro. Pas de party de tamis là-dessus pendant 30 jours. Après ça, c'est chill. Tu peux y aller.
Marc-Antoine Rioux (24:49)
Exact. Non, non, c'est bon. tu sais, même je pense que ça peut nous mener à parler un petit peu plus vraiment de comme hydro-ensemencement, hydro-pro-ensemencement, excuse-moi, puis vraiment de...
de ton évolution de l'entreprise en tant que tel. On a jasé un peu plus du différenciateur, qu'est-ce qu'il en fait, etc. Mais si tu veux nous raconter un peu l'évolution de comme année 1 Hydro Pro justement à venir aujourd'hui. Max s'en parlait un peu plus tôt aussi la différence entre les services que tu as offerts à dire, bien oui, on ne focus sur l'hydro en semençement, mais au fur et mesure qu'on avancé, le clé en main s'est développé. Les petits services autour que tu offrais avec tes équipes qui ont grossi, les machines qui ont grossi aussi.
niveau de la disponibilité et de ton inventaire, t'a ouvert plus de portes. Si peux nous jaser un petit peu de la progression de l'entreprise.
Pier-Luc Beaulne (25:40)
Ben oui, ben oui, t'sais, dans le fond, Hydro Pro, honnêtement, ça a vu le jour, puis je suis tellement fier, puis t'sais, ça a été un des temps, pourrais, super difficile, mais justement content de la façon que ça s'est fait. Moi, mettons le ménagement Paysager PLB, j'avais fassé un peu un mur en me disant que je trouvais difficile percer, il y avait du monde, t'sais, pourrais tellement talentueux dans le ménagement, puis dans tout, puis là, je me cherchais quand même pas mal à travers tout ça, puis ça a été des années, des hivers super rigoureuses, puis là, tu finis 7 et 16 ans au d'hiver, t'sais.
c'était pas évident. J'ai eu la chance de rentrer pour un gros paysagiste de Laurentide qui était en même temps un centre de jardin à Saint-Anne-des-Lacs, puis quelqu'un qui était une belle notoriété, un maître paysagiste, qui faisait des projets super incroyables. Moi, suis rentré comme en sous-traitance, mais avec un de employés, comme, mettons, le gérant de projet ou je faisais ses aménagements. Mais j'avais mon petit sideline avec mes deux gars qui faisaient mon enseignement hydraulique de mon côté, qui ont continué tout le temps à faire ça.
Fait que là, le paysager que je suis travaillé était comme, pas vrai que tu vas t'appeler parce que j'allais faire des projets pour lui en lancement en ce moment. Je je veux pas que tu t'appelles Aménagement Paysager PLB, puis tu vas faire des aménagements pour une autre compagnie. J'ai décidé de trouver un branding avec un nom qui se dissociait totalement de l'aménagement parce qu'on en parlé, mais je voulais vraiment focuser sur l'enseignement en ce moment. Les deux textes que j'avais, c'est vraiment des gars... Ils faisaient pas d'aménagement. vraiment comme au chaud du gordon, chaud du gordon, c'est parfait. Il était super bon là.
Fait que j'ai vraiment comme poussé, j'ai des soirées de brainstorm à dire, c'est quoi les noms cools, sais, puis trouver des logos. Mais c'est tellement le fun, en fait, je trouve, trouver un nom d'entreprise, de... Fait que là, est venu trop pro, en ce moment. Puis après ça, avec Benoît, j'ai fait deux ans. Puis après, mettons, quand ça s'est terminé, j'avais tellement de téléphones qui rentraient. Il commençait à trouver ça relativement plate de son côté, de voir que malheureusement, j'étais tout le temps au téléphone. Mais tu sais...
On se l'était tout le temps dit, moi ça va être ma compagne de mon côté, puis après ça, tu oui, je suis avec toi. Fait que là, Hydropro commençait à prendre quand même pas mal de place dans ma vie, après la deuxième année, en se traitant. Fait que là, j'ai décidé qu'après la deuxième, c'était assez. C'est là qu'on s'est contacté, puis qu'on a dit, OK, on ouvre les valves, tu mettons, puis on enclenche pour faire rouler beaucoup. J'ai acheté ma première appel mécanique, qui était à l'époque une bonne investissement, tu parce que tu loues tout le temps, mais tu te rends compte qu'à force de loyer, ça vient plus avantageux.
J'avais des techs qui roulaient lancement-mencement, j'avais moi qui faisait l'aménagement. Au début, on remplissait pas pire nos journées gauche-droite. C'était pas complètement incroyable, mais ça allait quand même bien. De fait, en aiguille, on a fait l'acquisition de plusieurs machines. Quand je suis rentré avec Benoît, lui, il avait sa machine lancement-mencement, mais je l'ai rachetée parce qu'elle était plus performante que celle que moi, j'avais. J'ai fait un an ou deux avec celle-là. Après ça, j'ai grossi. suis comme tout temps quelqu'un qui mange une carte, une petite bouchée à foie à moi. Je ne pas un gars qui va all-in. Je que j'aime ça, que je en mesure de le marcher.
Et après ça, prendre des machines de plus en plus performantes. Si on parle d'aujourd'hui, j'ai un 12 roues, j'ai une pelle, j'ai deux machines de lancement, deux camions paysanistes avec des boîtes d'ompeuse, mettons des petits pick-ups, deux autres camions pour faire des promenades comme ici on fait tout ce qui est ça. Fait que mettons de partir des premières années avec un pick-up des années 2000 avec un V10 qui flacotte quand il décolle du top, à aujourd'hui des camions de...
Je trouve que notre parcours est quand même super le fun. C'est pas pour me pucher des fleurs, c'est vraiment pas ça. Mais d'avoir tenu bon les années où c'est difficile puis que tu passes proche, je deviens-tu en straitence pour quelqu'un tout le temps, c'est ça ma vie, ou de t'accrocher et de dire non, on continue, a quoi de bon qui nous attend, tu Mais je suis content parce que maintenant, il ne pas, depuis les cinq dernières années, c'est complètement incroyable.
le volume qu'on est allé chercher, puis mettons le pourcentage de chiffre d'affaires qui a changé, là. Tu pour vrai, depuis les cinq dernières années, là, je pense, si me trompe pas, c'est 108 % d'augmentation en cinq ans. Tu sais, c'est quand même...
Maxime Sincerny (29:41)
C'est excellent.
Marc-Antoine Rioux (29:41)
Ça se prend quand même bien sachant aussi les challenges que tu as eus aussi côté justement équipes employées, main-d'oeuvre, côté d'amnature aussi qui des saisons que même si toi tu voudrais travailler 24-7, la réalité c'est que tu es dépendant aussi de la pluie et de la température de quand la saison commence, quand la saison finit aussi. Peut-être que tu veux nous parler un petit peu de ça parce que oui c'est bon de se lancer des fleurs aussi de temps en temps parce que ce pas facile et ça met un bon stress.
Maxime Sincerny (30:08)
...
Pier-Luc Beaulne (30:08)
C'est bon, mais comment on dit, attention au pot! Mais oui, mais tu sais, comme tu l'as dit, on travaille avec la nature. Autant les produits qu'on peut leverer, c'est de la semange. Fait que moi, je peux pas dire, je la fais pousser en la regardant sur mes chiens. Moi, je suis comme Nesmer. C'est pas tout à fait ça.
Marc-Antoine Rioux (30:11)
c'est sûr !
Bruce le tout puissant
Pier-Luc Beaulne (30:34)
On a... puis j'ai la chance d'avoir... d'avoir développé une proximité avec notre fournisseur de Salon, qui est une sommité. Daniel, c'est quelqu'un qui est incroyable. Puis mettons année après année, problème après problème, de communiquer. là, dire, qu'est-ce qui est arrivé? On a eu des, des problématiques sur le terrain, de sécheresse, un manque d'eau. Parce que justement, les conseils qu'on avait eus au début, c'était comme, « Hé, t'arroses pas ça, l'hydro, ça y va avec la nature! Tu sais comment? Elle fantastique. C'est vrai quand il pleut.
Quand tu pangs des canicules pis pas de pluie, c'est pas une grande magie. C'est d'adapter nos vocabulaires ou nos recolormations, chaque type de terrain, l'ombrage, l'ensoleillement, le de sol sec, pauvre, chaque région aussi, montréal versus plus à l'heure entière, donc pas la même période de début de géronaison, de fin de température de sol.
On a appris que la terre, bon, mettons ça, il faut qu'elle atteigne tel degré avant d'être capable de faire germiner une graine. Puis mettons qu'elle en dormance, il faut qu'elle soit en bas de tel degré. Fait que la nature est incroyablement importante. Puis on va le voir avec les dernières années qu'on a eues avec, mettons, une tombe des Flèves Saint-Laurent dans 15 minutes par terre, que les routes y partent, puis là, t'as les clients tapés en disant «mais mais ça m'enceint partie!».
Ouais, le boulevard aussi, là! Ça, c'est pas s'accompagner, savoir s'ils vont venir, leur faire la sphère. Fait que la nature, autant avec la neige, c'était pareil. Le déneigement, tu contrôles rien. Ma vie a été passée avec quelque chose que je pouvais pas contrôler. Mais c'est plus en plus capricieux, le météo. te dirais, c'est rendu assez difficile. Mais c'est-à-dire, on eu une belle année, bien, on a eu bien de la pluie. a eu des pipotes, on a eu quelques grosses verres de pluie, mais on a été chanceux quand même ici avec une belle température.
Marc-Antoine Rioux (31:53)
J'ai fait ça.
Maxime Sincerny (31:53)
...
Ouais ça fait comme ça.
Marc-Antoine Rioux (32:20)
et peut-être je peux te toucher vite vite par rapport à ton oeuvre de service, quelque chose qu'on a moins parlé et qui fait un peu le pont entre les deux, mais tu offres quand même une garantie au niveau des jobs que tu fais. Je pense que c'est un des aspects qui fait que les gens sont beaucoup moins réticents à se dire, oui il faut qu'ils l'arrosent, oui il qu'ils contribuent et qu'ils aident à faire pousser la graine en soi, mais si jamais a un coin qui pousse pas ou peu importe.
Pier-Luc Beaulne (32:36)
Bien oui !
Marc-Antoine Rioux (32:44)
t'es pas à reshooté une fois ou deux proche de justement pas avoir un client satisfait.
Pier-Luc Beaulne (32:50)
Non, exactement. Puis je pense que ce qui me différencie beaucoup, c'est que j'ai beaucoup plus à coeur le résultat que le profit sur une job. Tu je suis déjà retourné, honnêtement, puis je m'en cache pas. Tu retournes faire une job et que tu perds ton profit parce que tu veux que le client soit content, puis ça va toujours être comme ça. Généralement, c'est rare que tu retournes plus que deux fois. C'est arrivé des deux, trois, parce que l'erreur est humaine ou peu importe. Ouais, ou tu sais, oui, des coups d'eau après ou des choses comme ça.
Mais on va vraiment toujours faire, puis ça, va être tout le temps. suis comme ça. vraiment, ma priorité, c'est que les clients soient contents. Mais l'avantage qu'on a, c'est qu'avec les années, ça fait maintenant 10, 12 ans qu'on fait dans ce Messe Médéorolique, c'est qu'on sait qu'est-ce qu'il y en a. Puis, mettons, la seule chose que notre garantie nous a apportée, c'est d'être ce baki. l'expérience, mettons, on sait que ça prend de l'eau pour faire jamais une graine. Je dormais chez les clients, étaient comme, je te jure que j'ai arrosé! Fait que là, tu fais le tour de la maison.
ils n'ont pas de boyaux d'arrosage, puis il des toiles d'araignées après toutes les hausses. T'es comme, ouais, t'as arrosé ça? T'es comme, oui, mais j'en prenais la hausse de mon voisin. C'est les araignées. T'arroses voir de la maison, comme tu sais. C'est là que la garantie, des fois, faut un peu lui faire attention, mais 100%, moi, l'important, c'est qu'un client soit content, qu'on parle de là, qu'il soit content d'avoir fait affaire avec nous.
Marc-Antoine Rioux (33:56)
J'avais un verre d'eau, j'trempais mes doigts pis j'en pitchais.
Pier-Luc Beaulne (34:14)
On n'est pas à la brie des fois d'une mauvaise communication, d'une mauvaise entente entre deux personnes. On est tous des humains et puis je peux pas plaire à tout le monde. Bon, je plie à tout le monde, mais je veux dire... Non, mais tu peux pas... Tu ça arrive des fois qu'on s'entend pas bien ou qu'il des gens qui comprennent pas non plus le produit ou peu importe, sais. Mais je pense que la force qu'on a, c'est vraiment de faire une priorité sur la satisfaction des gens. Ça fait vraiment cliché, mais c'est vraiment ça.
Maxime Sincerny (34:42)
Non, mais c'est cliché, mais de l'autre côté, c'est tellement une mentalité qui est intéressante, mais au bout du compte qui est profitable. Quand tu y penses un peu, mentionné 12 ans. quand tu penses un peu à toutes les personnes qui a t'a bien servi, les personnes qui a t'a corrigé, etc. sur le bout de 12 ans. Oui, t'as peut-être perdu du profit sur ce job-là, de cette journée-là, puis ça te fait perdre le temps de un autre job. Mais sur 12 ans, le nombre de références de clients qui t'a fait affaire avec...
Pier-Luc Beaulne (34:52)
Mmh.
Maxime Sincerny (35:10)
bien, quand même, ça devient assez immense de dire, t'as fait affaire avec une dame, puis là finalement, trouve que le service était fou, t'étais revenu deux fois, mais après ça, c'est tes enfants, au bout de 12 ans, probablement qu'à moment donné aussi, ils ont leur maison, ils sont probablement proches de chez eux, fait que t'es, bien, tu commences avec la dame, finalement, t'as la sœur, t'as le fils, t'as la fille, t'as de la famille proche, puis à moment donné, oui, tu deviens la référence, parce que tout le monde finit, ou du moins la majorité des gens...
Pier-Luc Beaulne (35:18)
...
Mh-hm.
Maxime Sincerny (35:37)
sont contents d'avoir fait affaire avec toi. Puis quand c'est pas profitable, ben probablement qu'au bout de 12 ans de référence, quand t'es revenu trois fois et la personne se sent quasiment mal, ben probablement qu'elle a pas hésité à te référer quand quelqu'un disait ça ou quelqu'un parle de la tour, pis « moi j'ai fait des droits en semençement et je l'ai fait avec ce gars-là », pis ça accroche, tu sais. Il est revenu trois fois, il a tout arrangé, pis tu je te recommande vivement d'aller le voir. Fait qu'au bout du compte, ça devient payant quand même parce que t'as de la récurrence au niveau
Pier-Luc Beaulne (35:58)
Mmh.
Maxime Sincerny (36:07)
non du client, mais de toute la famille autour. Puis nous, bien, avec le marketing, des fois, ce que les gens comprennent pas, c'est qu'on a beau s'afficher devant plein de gens à un certain point. Ta première vente est la plus coûteuse à acquérir. Puis si t'as pas un produit puis un service de qualité qui donne le goût aux gens de te référer, bien, c'est pas mal plus dur d'être profitable en tant qu'entreprise que, comme toi, qu'au bout de 12 ans, mais probablement que tu parlais à 99 % de tes anciens clients et ils diraient oui, je te référerais n'importe quand, tu
Pier-Luc Beaulne (36:37)
Ouais, exact! C'est vrai ce que tu dis, honnêtement. On a quand même beaucoup de clients que soit bien, mettons, leurs enfants, leurs frères, leurs sœurs, leurs tantes, leurs voisins. On en fait un, couple de mois après, on va faire le voisin parce que, je suis pas tout seul, là. Il en a plein qui ont essayé d'autres entrepreneurs qui voient les résultats à côté. Il est revenu, il s'est interrupé, il a garantit ça. ouais, c'est cool! Puis comme je te disais tantôt, l'avantage qu'on a avec...
les représentants avec qui je fais affaire, maintenant avec Daniel, peu importe, si j'en avais des situations sur un job que ça pousse pas bien, pis le deuxième année, dans mes premières années, t'es limité avec tes connaissances pis j'ai jamais voulu dire de bullshit à personne, tu sais, comme genre, et... je dis quand je le sais pas, je le sais pas, honnêtement, pis je pense que ce qui est une force aussi, c'est que je vais aller me renseigner, je te dirais pas n'importe quoi pour te faire avaler une pilule pis après ça, je te passe un in-aute, là, fait que tu je suis déjà allé avec le rep de Sam Hans chez Gloco pis...
Maxime Sincerny (37:24)
...
Pier-Luc Beaulne (37:26)
qu'est-ce qui se passe là, tu pis de faire comprendre pis même à moi d'apprendre en même temps. Mais ça met le client en confiance, de voir que t'as des références, t'as du monde pour, mettons, pour venir t'aider, t'appuyer, il va te conseiller, autant à moi que le client, sur quoi faire, sur quoi en être. Ça différencie du fait que je suis pas un dépanneur à dire, je te mets ça pis je m'en vais, je vais vraiment te satisfaire. Te satisfaire? Je savais pas si je pouvais aller là, non, mais ouais!
Maxime Sincerny (37:48)
...
Marc-Antoine Rioux (37:52)
Mais je pense que as touché là-dessus une couple de fois aussi, mais je pense qu'un autre des avantages puis une autre des places où est-ce que tu t'impliques énormément, ben on parle un peu de ton marketing, de ces affaires-là par rapport à un fournisseur externe qui est nous, mais ton fournisseur de semences puis de matières premières, je pense que ton lien est spécial avec ton fournisseur, puis je pense que la collaboration que tu as avec eux aussi à les aider aussi dans le développement de formules, de produits, et etc., tu pourrais carrément, je pense, quasiment avoir ta gamme personnalisée.
Pier-Luc Beaulne (38:22)
Bien, tu sais, j'ai déjà pensé à plein de choses parce que Glucose a une multitude de produits, pour vrai, c'est incroyable. T'as mille et un, cinq millions de semences. Mais nous autres, ce qui est cool, c'est que, un moment donné, tu quand on se rend compte que t'achètes plus que des arbres de jardin, mettons, là, tu sais, il a une grosse affaire, puis on entend, a du feedback des clients. Il en a qui veulent qu'on personifie un petit peu plus leur mélange, affaires. On est, on a essayé l'année passée un mélange de semences.
Marc-Antoine Rioux (38:22)
Et de rouber au chiglo cool, c'est ?
Pier-Luc Beaulne (38:51)
ça a un peu été de mal, mais ça a bien fini, là. Mais mettons qu'il fallu qu'ils l'adaptent de leur côté. Je ne rapparquerai pas les détails, mais mettons qu'ils poussaient des choses qui n'étaient pas supposées pousser. Ça venait pas de mon côté, mais on s'en est occupé. Chaque client a été quand même... Ça a été désherbé, tout était super correct, mais c'était un produit...
un peu prototype à mettre dans le résidentiel qu'on essayait. y a pas grand monde que nous qui l'utilisait. Fait qu'après ça, tu te dis, vas-tu le reprendre encore? Ou je ne touche pas? Mais c'est un de plus gros vendeurs aujourd'hui. C'est un mélange qui est rendu super populaire. là, la recette est incroyable. Puis je pense... Tu sais, c'est pas grâce à nous, mais je pense que... sais, mettons, ils ont vu que dans le résidentiel, il avait un potentiel. Je ne pas combien de plus qu'on en vend, mais c'est un produit qu'on vend énormément à Star Chemie.
qui est un slow release, un mélange qui pousse pas vite, est sans entretien ou pratiquement pas. Je suis toujours fait demander par les clients, quand est-ce un mélange qui pousse pas? Ça arrivera jamais, là, c'est... Je veux dire, c'est... tu sais, mettre du synthétique, mais ça, c'est un produit qui est de gamme intéressant parce qu'il poussait une certaine hauteur pas trop haute, puis tu peux laisser ça aller quand même pas. Ça, c'est une demande qu'on a eu quand même souvent et que malheureusement...
pourrais jamais faire une semaine ce qui pousse pas. pense que si jamais ça arrive, les gars, je vous amène dans le sud toute la gang. Si jamais je développe un mélange qui n'a plus de tondeur, je peux rien. Ouais, là, je vais rouler en d'autres choses qui importent.
Marc-Antoine Rioux (40:20)
Un mélange qui pousse pas, il ne se rendra jamais au point où tu ne voudras pas le couper.
Pier-Luc Beaulne (40:28)
Un maire qui pousse pas va rester en stade de grande de sa vie. Ça va pas être bonne idée.
Maxime Sincerny (40:31)
Et c'est bon.
Marc-Antoine Rioux (40:31)
Exactement. Tu n'auras pas plus de gazons. Ce pas une question de longueur, tu n'enregistres pas.
Pier-Luc Beaulne (40:35)
C'est ça. Ça fait qu'on channe pas à me shooter du mulch avec à rien de bas, c'est tout. ha! Ha ha ha! Peut-être la peinture... J'avais des commentaires qui sortaient sur Internet, mais des fois, c'est... C'est la beauté des Internets, là. Mais sur une publication qu'on avait faite, le gars, avait commenté... «Faites pas affaire avec l'enceinte en sement hydraulique, ils vous mettent de la peinture sur vos terrains, des gars!» Ben oui!
Marc-Antoine Rioux (40:40)
Exactement. Le pays déjà humidifié.
Maxime Sincerny (41:03)
Ça va être mal à peine.
Pier-Luc Beaulne (41:05)
Ben oui, on met de la peinture, man! C'est cool! On est en affaires, on fonctionne, je encore en vie, je ne suis pas fait tricider par personne, mais je met de la peinture. Tu sais, c'est un gélio.
Maxime Sincerny (41:14)
Il a juste vu le jet d'eau. Il a vu le jet d'eau passer et après il s'est repassé 30 jours plus tard, il a vu le gazon vert et s'est dit, OK, il peinture le gazon, là.
Pier-Luc Beaulne (41:20)
C'est ça! Finalement, c'est de la peinture liquide qui n'a... Il y a une sorte de monde sur la planète, maintenant. C'est rendu...
Marc-Antoine Rioux (41:29)
Sinon mettons dans le temps de la renommée des verts et des pommures que tu as entendu sur des jobs, mettons une couple d'exemples.
Pier-Luc Beaulne (41:37)
Mais tu sur des jobs, ça c'était une bonne en peinture. J'ai déjà eu du monde qui nous appelait à savoir si on faisait un ensemencement de truites dans des lacs parce que, tu ensemencements hydrauliques sont comme « oui, moi je voudrais de la truite dans mon lac! Non! C'est pas ça qu'on fait là, tu sais. C'est pas ça. Du gazon qui pousse pas. Ouais, tu sais, pas mal. Mais mettons, le poisson était quand même une traite solide là. Demain, j'en ai pas tant qui me reviennent, mais c'est sûr qu'on a des...
Marc-Antoine Rioux (42:02)
Au moins le poisson, il y avait l'ensemencement qui est le mot qui désigne les deux termes. Le gars avec sa peinture, il était juste pas là. Exact.
Pier-Luc Beaulne (42:09)
Non, lui il l'avait échappé là. Il cognait qu'il était bon ce matin là, je pense. Mais c'est moins... Tu sais, honnêtement, il y en a plein. Ça se passe du service à la clientèle, puis sur 60, 110 téléphones par jour. Honnêtement, j'en gère beaucoup moins qu'avant. Je vois pas toutes les demandes qui rentrent. Mais je sais que des fois, le c'est comme moi, là, lui aujourd'hui, c'est spécial, mais tu sais, je m'en souviens pas par cœur. Mais il a des demandes un peu loufoques, des fois. On a eu dernièrement...
Maxime Sincerny (42:16)
...
Marc-Antoine Rioux (42:34)
ça reste là.
Pier-Luc Beaulne (42:36)
Malheureusement, on ne s'est pas encore entendu parce que c'était un peu complexe, mais un toit vert, on pas fait ça souvent, mais mettons vraiment une maison avec un toit vert à l'effet avec... Il en avait déjà un où il y avait un problème avec le résultat que ça donnait, qui n'était pas une doute qui était faite, mais à l'intérieur. C'est une... Je me voyais déjà monter sur le toit avec mon boyau, mettons. C'est... moi, quel vertige vraiment, quatre pattes pour ne tomber en bas, attaché après la cheminée. Je ne pas comment je vais en faire ça, mais... On va même en leur mettre au printemps, là, pour qu'on recommande avec, mais c'est...
Maxime Sincerny (43:00)
...
Pier-Luc Beaulne (43:05)
Plus qu'on pourrait plus savoir, plus qu'on en a des différentes, des choses qui sortent de l'ordinaire parce que le monde essaie comme pas mal plus ça. Puis, tu c'est fou, mais ils ont vraiment inventé aussi en tant que mulch, pas la salance, mais en tant que le mulch qui est à part. Il y a des nouvelles technologies incroyables. Tu sais, on peut shooter sur du 0,75 pour faire pousser du gazon. Tu qu'avant ça, c'est là, ça prend des à terre, puis tout. Là, il y a des composants organiques avec des micro-organismes qui font que ça recrée un peu comme de la terre.
Marc-Antoine Rioux (43:14)
...
Pier-Luc Beaulne (43:33)
on peut le semer là-dedans. J'ai fait un job de la ville de Prévost qui était comme le site de dépôt de neige usée. C'était vraiment comme de la cribuleur. C'était pas de la terre, le bicrym, mais le résultat, c'est vraiment incroyable ce que ça a fait. C'est tout l'avancée technologique, autant dans le gazon que dans le mulch qui arrive ensemble dans un sur-vouillet.
Maxime Sincerny (43:52)
C'est quand même fou comment ça continue d'évoluer. Il y a quand une continuation à ce jour, tu te dis, gazon, une fois que tu l'inventais, ça finit là. Mais toutes les milieux, puis on parle à beaucoup de gens qui ont chacun leur entreprise, entreprenneurs, je trouve ça fou comment chaque milieu se spécialise année après année, puis justement, quand tu es dedans, tu réalises à quel point ça peut devenir complexe. au début, c'est shooté un, deux, trois.
Marc-Antoine Rioux (43:53)
Merci.
Pier-Luc Beaulne (43:55)
Bien oui !
Marc-Antoine Rioux (43:56)
...
Pier-Luc Beaulne (44:07)
Mhmm.
Maxime Sincerny (44:19)
mix de semences, puis maintenant en tout genre, tout terrain, tous les trucs que tu viens de décrir. Tu dirais, ça ressemble à quoi un petit peu l'évolution du marché, ou du moins sur ton territoire, ou qu'est-ce que tu entends autour de toi en termes d'autres fournisseurs de services, chez qui il a certaines périodes où plusieurs se lançaient, finalement il en a d'autres qui réalisaient que c'était plus dur, qui croyaient trouver les bons mélanges, etc., qui abandonnaient un petit peu. Ça ressemble à quoi? C'est-tu devenu plus facile?
de fournisseurs qui offrent le même genre de services ou ça reste toujours aussi difficile, c'est quoi un peu ton pouls sur le marché des droits salancement?
Pier-Luc Beaulne (44:58)
On voit quand même un certain roulement. Il y a plusieurs entreprises qui offrent des services d'aménagement ou d'excavation, qui décident de s'essayer d'acheter leurs petites machines, puis de faire leur job ou de se lancer là-dedans. Moi, je le trouve, pour vrai, je suis très sincère, le soleil brille pour tout le monde. S'il a du monde qui veut le faire, puis il aille là-dedans, puis qu'il réussisse, tant mieux. Moi, ça me dérange. Je ne pas une compétition mal placée. Je suis comme, non, d'autres appartiennent! C'est pas ça, vas-y.
À nos temps que tu ne fasses pas de merde, ou que tu fasses ce que tu fais le bien, j'aime autant mieux j'en ai du monde qui vont me communiquer, qui vont me, tu en prévu sur Messenger et puis à l'autre que tu j'ai une telle job à faire, tu des nouveaux dans la semaine semaine d'Oléx, ça va faire plaisir, honnêtement, ça va faire plaisir d'y aider, d'y guider à travers ça pour qu'ils puissent réaliser, mettons, comment ça se fait pour vrai. J'aime mieux que tu fasses une bonne réputation, que tu fasses une saine compétition, que tu fasses...
Marc-Antoine Rioux (45:29)
Merci.
Exact.
Pier-Luc Beaulne (45:53)
mauvaise réputation à ce qu'on fait puis qu'on essaye encore de faire découvrir aux gens parce qu'il y en a plein qui sont comme, non, c'est juste de la tourbe! OK, mais tu sais, si tu veux vraiment voir le plein potentiel de l'hydro-sement-sement parce qu'ils ont déjà eu des mauvaises expériences, mais il que te fasses bien guider, il que fasses quand même bien conseiller sur le potentiel. Il y en a qui viennent, font quelques années, ils s'en vont par après parce que c'est quand même difficile. prend... c'est le fun, mais ça prend plusieurs clients, si tu veux.
que ce soit relativement rentable. Puis pour avoir une expérience, ce n'est pas dans 3, 4 terrains qui vont, tu deviens pas un spécialiste. Nous autres, on en fait, je te dirais entre 350 à 450 par année depuis 6, 7 ans que le chiffre est assez bon. Au début, c'était peut-être 50, 60, mais à cette heure, ça fait quelques années qu'on est à 350, 400, 450 clients en ce moment-ci. Cette année, termes de clés en main avec la job de PIN, on va nous en faire...
Marc-Antoine Rioux (46:30)
Exact.
Pier-Luc Beaulne (46:50)
30, 35. Fait tu du nivellement, mettons, là, des terrains, là, il a plus grand secret pour savoir autant l'évacuation, le soleil, le silessa, que les gaussies, les semences. Fait qu'on a eu la chance d'apprendre avec la compagnie de poigner les deux services, les merger ensemble, puis d'avoir monté quelque chose. Fait que pour nous autres, c'est vraiment un service qu'on offre au complet. Parce que comme je le disais, il en a qui en poignent, qui veulent l'essayer. Puis là, tu vois qu'ils se rendent compte qu'ils font trois, quatre jobs dans leur année.
Marc-Antoine Rioux (47:07)
Mm-hmm.
Pier-Luc Beaulne (47:19)
La machine, elle ne pas rentable du tout. La grosse machine, c'est une machine qui vaut une centaine de mille. C'est sûr que quand tu empruntes des plus petites qui valent moins cher, encore là, ça prend l'inventaire de semences, l'inventaire de mulches, ça prend le coup de la machine. Tu en vois passer, tu vois les machines à vendre sur Internet, tu en vois une autre qui revient, tu en vois d'autres, tu la machine qui part. Je souhaite pas que personne se plaie.
Marc-Antoine Rioux (47:19)
...
surtout que c'est des machines que l'entretien coûte un bras aussi et que ça pète relativement souvent.
Pier-Luc Beaulne (47:45)
Bien, comme toute mécanique, tu as des machines plus résistantes que d'autres, plus performantes. Tu as un entretien qui... Oui, tu un entretien à faire sur la machine. Je dirais que le plus gros struggle dans l'ensemencement, c'est ta hose qui bouche. La hose, elle vient comme année, tu c'est du matériel dedans. Elle poigne un moton, elle jamait là. C'est entre 15 et 16 $ une hose. Ça fait que si on en pose une ou deux par année, elle usure des tires, il a des bearings, les breaks, la machine, le moteur, tu sais, comme la mine, c'est un moteur diesel. Ça que c'est un entretien, oui, c'est...
Ça que c'est tous des frères reliés à tout. Quand on a dit de se spécifier dans un sommancement, au moins, c'est une petite équipe. Puis tu pousses sur ça, tu n'es pas non plus diversifié à travers plein de choses. n'es plus capable d'avoir entretien sur rien parce que ta troupe, comme ça, ne sert pas. Fait que moi, avec ça, on est vraiment focus dans notre milieu et dans notre affaire. On se concentre là-dessus, versus les autres qui essayent. Ça n'arrive pas.
Marc-Antoine Rioux (48:26)
Mhmm.
Oui, exact. Je pense que même cette année avec des gros joueurs justement dans ton milieu qui ont commencé à rentrer dans le service puis offrir les services sans mentionner de nom, voit, ou du moins c'est positif pour votre industrie, pour ce que tu dis, qu'on est encore énormément en éducation, essayer de faire comprendre aux consommateurs au niveau, oui, économique, mais aussi écologique dans le fond, qu'il vraiment beaucoup de bénéfices à aller vers ça, vers la tourbe conventionnelle, mais t'es aussi...
très impliquée dans ce processus-là, à même ta compétition. On peut le voir même avec le petit groupe Facebook que tu as, que as des compétiteurs dedans, puis des personnes en hydroensemencement, un petit peu au Québec où est-ce que vous échangez, puis tout le kit. Mais c'est pas un groupe que tu as joint, là, tu as créé le groupe, là.
Pier-Luc Beaulne (49:14)
Mh-hm.
Bon, ouais. Bien oui, parce que, tu sais, je suis pas à l'abri d'avoir bon conseil non plus dans ville. Mais mettons, le seul groupe qu'il y avait, c'était aux États-Unis, c'était des groupes parce que, tu sais, principalement, c'est des machines, tu ça vient du Texas, ça vient, sais, de le Mush, les affaires, vient des États-Unis. Fait que le gros des groupes étaient là-bas. Fait que t'avais des questions, c'est pas relatif, tu sais, ça a pas rapport avec le climat difficile, l'adaptation qu'on a au Québec.
Parce que là, moi, j'étais comme, crime, pas vrai. Puis le plus ça allait, le plus j'en voyais du monde dans ce commencement. Je voyais du monde avec des machines. C'est comme, crime, pourquoi on a fait le regroupement ici, tu au Québec? Puis, tu moi, je le répète, mais moi, la compétition, il a une scène de compétition, puis il a une pas bonne. Tu j'ai appris dernièrement qu'il en a qui vont en arrière, qui disent, « il est trop gros, je pas, qu'est-ce qu'il fait? Tu sais, t'es comme, non! » Tu sais, ça donne rien de faire ça dans vie.
en tant que personne, c'est comme politique rendue là. Tu regardes deux débats de policiers qui s'insulent dans le temps, tu sais, ça donne rien, ça. Je trouve pas que c'est une belle compétition.
Marc-Antoine Rioux (50:15)
Parlez-nous des bénéfices qu'il a à mettre à cette position-là pour le faire et non de pourquoi l'autre n'est pas un ci ou un ça.
Pier-Luc Beaulne (50:22)
Non, mais non, c'est ça. C'est comme je disais, au contraire, je vais créer un groupe Facebook qui va nous rapprocher, puis ça va permettre de nous échanger. Honnêtement, la réponse a été super bonne. Une grosse majorité des gens qui voient vraiment l'avantage. Et puis, mettons, on s'échange. pose des questions, on essaie des produits qui viennent d'ailleurs des compagnies, les dosages qu'on fait des machines, les engrais qu'on prend, un peu de tout. Le problème mécanique, c'est les machines. Moi, j'ai des films, mes machines, c'est des films.
Et puis, on le fait, mettons, c'est un peu capricieux. Fait que là, j'avais un problème dans la marche, une petite dépression sur une machine. Et c'est du monde, on nous voit. Après, j'ai fait un poste. « Hé, comment qu'on règle ça? Les gens, on nous voit, montrent comment l'attirer, comment l'ajuster, comment le faire. C'est vraiment cool l'entraide. Je sais pas, vous autres, comment ça marche dans votre milieu, là? Y a-tu du bashing ou vous dire...
Marc-Antoine Rioux (51:10)
Ben nous c'est plus justement qu'il y a énormément de monde qui le font parce qu'ils savent qu'ils ont à le faire et qu'ils savent peut-être pas nécessairement comment le faire optimalement. Mais c'est sûr que nous en parlant avec d'autres agences et en collaborant sur d'autres mandats avec d'autres professionnels du milieu, ben tu vois un petit peu l'opinion de tout le monde, qu'est-ce que tout le monde fait, qu'est-ce que le monde font de mieux, puis pourquoi eux ils ont tel contrat, tel mandat, puis justement tu comprends c'est quoi leur différenciateur qui fait de eux.
la business qu'ils sont, tu réalises un petit peu les forces de tout le monde, toute l'équipe. Puis je pense que nous dans notre industrie, il y a tellement de compétition que justement, si tu t'en vas dans le bashing puis te concentrer sur autre chose que ton client, les services que tu apportes puis le résultat que tu apportes, tu peux rapidement perdre le track de ce qui est très important.
Pier-Luc Beaulne (51:57)
Ouais. Mais tu je suis... Mettons, je pourrais... parle de ma compagnie, mais tu je vous aime tellement. Je trouve ça incroyable de voir l'évolution que vous avez eue. Pour vrai, c'est malade. Tu sais, juste, mettons, au début de l'été, au printemps, je recevais, tu des textes analysés de votre côté. tu sais, je parle à un gars que... Moi, lire un texte longtemps, là, j'ai les yeux qui se croisent, puis genre, j'en perds des bouts, là. Mais je trouvais ça fou de voir, mettons, les compositions, les affaires, puis mettons, où est-ce qu'on est rendu avec l'aide de votre compagnie, justement, du monde qui travaille chez vous, qui sont tous...
super sweet puis sympathique. C'est du monde qui... Ils prennent à coeur chacun de leurs clients. Moi, je me suis toujours vu comme un... chou tout de gazon. Je suis pas médecin. Je n'ai pas de... Mais je trouve ça fou quand même. On se fait prendre au sérieux. On se fait quand même... J'ai autant de suivis de votre part puis d'aide que n'importe quel autre de vos clients, selon moi. Puis je trouve ça... Je trouve ça incroyable de votre part. a peut-être une facilité à se parler. Autant avec n'importe qui, tu envoies un courriel, tu as une réponse, tu as un suivi.
beaux stats qu'il va monter. Puis un, c'est le fun pour nous autres, de voir l'évolution qu'on a. Puis, tu les statiques augmentées, c'est débile, là. Ça vient, sur ce coup, d'avoir de croissance aussi.
Maxime Sincerny (53:07)
Merci.
Marc-Antoine Rioux (53:07)
Yes, exact. Puis je pense que ce que tu mettais en face de ceci aussi par rapport à ton service client puis que tu vas aller above and beyond
notre premier intérêt c'est vraiment le succès de notre client. Encore là, ça peut être un petit peu cliché, mais je le dis quand même relativement souvent, si ça ne marche pas pour le client, ça marchera jamais pour nous à long terme. Notre succès dépend énormément du succès de notre client. Le plus rapidement qu'on est capable de faire marcher ça pour eux, généralement le plus que ça va occasionner justement une rétention de ce client-là. Un client satisfait, une business qui va bien, des références comme mettons-toi
Pier-Luc Beaulne (53:25)
Ouais.
Marc-Antoine Rioux (53:44)
pour être sûr de maximiser la satisfaction du client qui t'en ramène 12, c'est un peu le même exemple avec toi de ce côté-là. On et on le valorise énormément. Je pense que quand on passe des entrevues, et qu'on essaie de trouver des nouveaux membres de notre équipe, c'est sûr que toutes nos valeurs et de la manière qu'on traite en affaires est énormément mise de l'avant là-dedans parce qu'en bout de ligne, s'il a pas de fit pour l'entreprise, il n'y aura pas de fit pour notre client, et en bout de ligne, ça marchera pas.
Pier-Luc Beaulne (53:51)
Mais t'ser
C'est ça.
Marc-Antoine Rioux (54:13)
le dernier point, discuter un petit peu plus de c'est quoi tes projets de croissance, c'est quoi les idées que tu as eu récemment, où est-ce que tu aimerais t'en aller versus où est-ce que ça s'en va. qu'est-ce que tu aurais un petit peu comme...
comme conseil à un jeune toi ou à quelqu'un qui voudrait se lancer en affaires justement dans une entreprise de services, dans le milieu paysager ou dans le milieu justement de tout ce qui est aménagement.
Pier-Luc Beaulne (54:41)
Ben t'sais, mettons, pour ce qui est des projets de croissance, on avait déjà discuté ensemble quelques fois, puis c'est juste, mettons, période un peu plus, parce que c'est exigeant comme demande, puis il vraiment qu'on se fasse découvrir dans d'autres régions plus éloignées, mais c'est vraiment un projet de franchisation, franchiser, franchisation, je sais pas, en tout cas ça. Je veux vraiment avoir des franchises hydropro un peu partout, où j'envoyais quelques-unes, à ton anodière, au Tawé, au Laurentide, peut-être même Rive-Sud.
J'adore le branding qu'on a créé avec Hydro Pro. J'aime l'expertise qu'on a rendue en conseillant des gens autour dans d'autres compagnies. Je me rends compte qu'on une expertise qui peut être profitable pour des gens qui voudraient décoller là-dedans. Donc en même temps, elle dit pourquoi pas juste continuer mon petit bébé à travers d'autres régions. Puis je suis prêt à, tu éventuellement me déplacer, aller voir, offrir des formations. On est quand même là-dedans. Je m'étais renseigné auprès d'un avocat pour le contrat de transfiguration. C'est juste vraiment difficile d'aller chercher...
une autre personne à qui je vais avoir autant confiance, qui va faire attention parce que je ne pas qu'ils vont trop trop deviennent, à i ou mon nom, moins intéressantes dans d'autres municipalités, d'autres secteurs. Puis tu c'est quelque chose que j'ai créé à partir de rien, en piochant vraiment fort puis en apprenant. Fait que c'est... Trouver la bonne personne, mettons. Fait que là, j'essaie de m'étendre un peu. Fait que là, mettons que les voix des gens dans d'autres régions voient...
les résultats qu'on donne, de faire la même. Je veux me greffer un paysagiste d'une région extérieure pour quitte ce que ce soit lui qui, mettons comme moi j'ai fait en tant que paysagiste en commençant, tu commences à être auditeur en faisant d'autres choses, puis là, s'il y aurait passé une copie en ce moment en ce moment, tu es capable d'aller chercher, mettons les drop-ro dans ce genre de choses. C'est un des projets qu'on avait. J'ai également essayé de devenir distributeur de mulch. Ça s'est pas déroulé comme on aurait voulu.
Marc-Antoine Rioux (56:20)
Merci.
Pier-Luc Beaulne (56:31)
Ça, pour l'instant, c'est ça glace. J'ai des projets de... Je veux être dans des salons d'exposition, autant avec Hydro Pro, faire des expos, faire des salons de l'habitation. On a contacté quelques places. Je crois que, en 2026, on va être à un salon d'exposition. Je ne pas le nommer parce que je suis pas encore certain. Mais on vise à être exposant. Je trouve ça super cool parce qu'honnêtement...
dans le sens qu'on est rien, mais mettons, on a une visibilité, puis on a comme un attrait en travers les gens quand on approche la place en disant, nous, avec notre site web, offrions une brosse d'exposant, on a une super belle réponse, les gens sont motivés, sont prêts à le faire, puis c'est, en étant une technologie de plus en plus populaire, bien ça nous aide, en étant les premiers, dans les salons en plus, puis là, de se faire découvrir à travers d'autres compagnies d'excavations, parce qu'on se fait référer beaucoup, on travaille en...
Marc-Antoine Rioux (57:17)
Merci.
Pier-Luc Beaulne (57:23)
Donc, c'est très tendre pour des entreprises qui nous engagent pour faire un projet d'ensemblancement. Ça serait comme une belle petite porte d'aller se faire découvrir, des salons. J'aime mon niveau, j'aime bien joser, j'adore parler, faire du PR. Moi, c'est ce que je préfère le plus.
Dans mes clientels, en enceinte en semaine, on fait 6, 7, 8 clients par jour, mais il que me retienne. Je m'accorde avec la madame et je suis capable de rester là jusqu'à souper. Moi, ça ne me stresse pas. Ça va voir un burger où on est fait. On finit ça sur bord de la piscine, ça me dérange pas. Fait que tu fais l'exposition, puis tu parles et tu fais découvrir ce milieu-là. C'est pas mal là-dedans qu'on est. Grossir, j'aimerais, j'aimerais, j'aimerais, mais on va nous trafisser, c'est d'avoir une deuxième machine. a tout le set-up complet pour une deuxième...
Marc-Antoine Rioux (57:44)
...
Pier-Luc Beaulne (58:05)
équipe complète. Présentement, avant de se rendre là, c'est moi qui fais beaucoup d'heures par semaine parce qu'avant de... Faut comprendre que, mettons, c'est mettons 6, 7, 8 terrains par jour sur du temps plein. Fait que, mettons, pour dire qu'on roule une deuxième machine, ça commence à prendre un énorme volume pour rouler dans la machine. Fait qu'on est en train de tranquillement monter avec les années, on s'en va vers la deuxième. J'ai tout l'équipement en cours pour le faire.
Marc-Antoine Rioux (58:07)
Mm-hmm.
Pier-Luc Beaulne (58:33)
vraiment d'aller chercher la visibilité puis mettons là, la quantité de pour se rendre jusque-là. Puis en terminant, pour un conseil, pour un jeune moi, honnêtement, cliché, mais pour vrai, fais-toi confiance. sais, c'est con là, mais le nombre de fois que tu rencontres des gens qui te remettent en doute, des entreprises plus grosses que toi qui passent en arrière, puis t'es fébrile, t'es pas certain de... Fais-toi confiance puis fonce là, vas-y, écoute-toi, fais...
c'est facile de faire pour rabaisser, mais c'est de perdre...
Marc-Antoine Rioux (59:05)
enfin démoralisé si on veut ou euh...
Pier-Luc Beaulne (59:06)
Ouais, c'est ça, t'es démoralisé puis tu dis « je serais pas capable de faire ça, je suis né pour un petit pain, mais je veux pas être là ». Si tu m'aurais dit quand je suis décollé, il avait une carte de 25 ans, qu'un jour on jaserait ensemble, puis une croissance d'entreprise qui a un super beau chiffre d'offres de 4-500 clients dans son enseignement par année.
on serait... tu je pense pas que j'aurais cru ça possible, mais vraiment, j'ai pas arrêté. Tu moi, on a rentré tête bête, sais, tête bête dans le top. a... année après année, on continue d'évoluer. Puis c'est toujours... par exemple, de faire comme je fais là, c'est petit boucher à fois. T'envoies des fois, se lancer en entreprise, là, c'est all-in, mettons, la première année, là, tu sais. Moi, le all-in est arrivé au moment du déclic, là. Quand j'ai dit, OK, là, c'est difficile, là, faut qu'on y aille. Ça fait une couple d'années qu'on est rendu. Mais je pense que ça, c'est important. C'est vraiment...
Marc-Antoine Rioux (59:53)
Mmh.
Pier-Luc Beaulne (59:57)
d'y aller boucher par contre. Oui. Oui, je savais qu'il avait un potentiel. Oui, c'est ça.
Marc-Antoine Rioux (59:57)
C'est un all-in calculé là. C'est un all-in que tu avais déjà testé ton offre, que tu savais que ça marchait. Exact. Tu avais déjà fait tes tests, savoir il était où, les pitfalls potentiels, puis où est-ce que je peux me planter pour de vrai. Puis quand tu connais le risque justement, ça te permet d'évaluer et de dire, ok, ouais, j'y vais. J'y vais la tête baissée, puis je le sais exactement ce qui peut arriver, de positif ou de négatif, mais je suis à toi m'attendre, ou whatever ce qui arrive là, tu
Pier-Luc Beaulne (1:00:21)
Ouais. Ouais, exact. Puis c'est ça, c'est vraiment de te faire confiance. C'est vraiment la chose la plus cliché, mais je pense que c'est en réfléchissant, c'est vraiment ça, parce que la journée que tu doutes de toi, se ressent à travers les clients, à travers les employés, à travers tout le monde autour de toi. Quand tu doutes, tu deviens beaucoup moins performant, tu deviens plus insecure, tu fais des gaffes, des affaires, des mauvais choix. On n'est pas à l'abri d'un mauvais choix en affaires, puis c'est justement ce qui rend la chose un peu difficile, c'est que...
une petite question d'investissement, un acheteur de quelque chose que tu n'es pas certain finalement qui te met dans le trou, c'est de te faire confiance et de te boucher à la fois.
Marc-Antoine Rioux (1:00:55)
Moi c'est... Moi je ris encore de ton vidéo de justement... tu sors de la machine. Hein il est déjà passé midi!
Pier-Luc Beaulne (1:01:02)
Hey! Ce vidéo-là, c'était tellement n'importe quoi! Mais tu sais, j'avais rien de stédié, là. Genre, samedi, hangover avec un de mes chums, on en train de faire un gros chemin pour... Je pense que c'était pour Filio, le Norden, dans Saint-Sylvain. cas, c'était un gros projet. Puis on est fatigués, man! Puis là, j'échappe mon exacto dans la teinte, là. suis comme, t'es sérieux, man? Du fait que là, je descends la chercher. Puis là, je dis juste à Gab, j'ai dit, hey, filme ça, ça va être drôle. Je dis comme, qu'est-ce tu filmes? Sur le couvercle.
Je fais ça mais je m'attendais pas à ce que tu c'est un vidéo con que je me sens... Hey, regardez, y 220 000 vues même! Je m'attendais pas à ça comme du tout!
Marc-Antoine Rioux (1:01:35)
Allez !
Mais ça va pas notre première vidéo de pub, le vieux vidéo que j'avais pris avec mon sel, qu'on voyait le mélange avec le kit, je pense qu'on a fait quelque chose comme 500 000 vues sur cette vidéo-là.
Pier-Luc Beaulne (1:01:48)
Ouais pis ça aussi c'était... c'était comme un peu... c'était malade mais je m'attendais... tu sais je m'attendais... probablement je marche comme j'avais 92 ans, tu regardes cette vidéo-là, je suis comme... C'est... c'était débile là, c'était vraiment une bonne vidéo.
Marc-Antoine Rioux (1:01:59)
Hé mais mine de rien, vidéo-là a dû générer genre un demi-million en chiffre d'affaires là.
Pier-Luc Beaulne (1:02:07)
ben, pas vrai! Mais on le voit encore. On l'a vu rouler super longtemps, jusqu'à tant qu'on fasse la nouvelle vidéo.
Et le long, va quand même assez en ligne, tu vois, plein de vidéos, plein d'affaires. Je trouve ça cool, voir ça aller. Honnêtement, tu sais, puis y a même un genre de nouveau trend, je sais pas quoi, sur Internet, où tu vois plein de monde faire des vidéos d'eux autres, compagnies, faire plein de petites affaires. Je suis comme, me lanches-tu là-dedans? Je suis comme, pas certain, mais comme Marc, trouve qu'il fait... Mais pas Marc, mais Eric fait vraiment des vidéos où il se met pas en avant. Je trouve ça cool, là. Va juste mettre en évolution d'une job. Mettons, tu un petit clip d'une couple de secondes, une couple de minutes. Là, tu poupes et ça s'en va. trouve ça super cool à voir.
Maxime Sincerny (1:02:38)
Mais tu le fais déjà quand même assez bien depuis longtemps. tu plus peut-être en format photo, mais tu ça fait longtemps que tu poses puis qu'on les réutilise, puis tu ça a un bel effet, ça l'humanise, puis tu sais, on est dans tel coin, on est dans tel coin, voici-ci, voici-ça. Je veux dire, ça donne quand même une belle, un beau, un bel engagement, puis tu sais, comme t'es présent, puis ça fait des années que t'es présent, tu sais.
Marc-Antoine Rioux (1:02:41)
oui.
Pier-Luc Beaulne (1:02:47)
Bien oui !
Bien oui !
Mais... pis je pense que ça vient de vous autres, parce que moi, personnellement, j'aurais pas trouvé l'intérêt de le faire, mais je pense que ça vient vous autres de vraiment dire, « Hey, Pier-Luc c'est important que le monde te voie, pis vas-y avec des vidéos de toi-même, tu avec des photos que tu mets, tu poses, ça fait un bon roulement. » C'est un de vos merveilleux conseils,
Mais c'est ce que je trouve cool de vous autres. Honnêtement, vous voyez le potentiel dans des niaiseries, dans des affaires que moi je vois... Non, mais que je vois aucun. On jase pour jouer. Tu sais, Marc, comme, OK, mais ça, va être super intéressant. Cette affaire-là, c'est bon. On est rendu... Vous avez un suivi qui est super bon. Vous avez une facilité d'approche. Vous avez une équipe de furs du monde des scripteurs. Pourrais, c'était caharant. Je trouve ça super le fun. Puis mon meilleur move, honnêtement, de carrière...
pis je le dis pas parce que vous êtes là, mais si vous avez fait de confiance, c'est con, hein! Mais c'est vraiment vrai. C'est... Donc, je pense que tu me donnais trois mois gratuits à ce Non, mais c'est... a été une décision que... Tu sais, j'aurais dit vite faite, non? Mais on a quand même eu au-dessus de 100 % d'augmentation. On pu faire... De chef d'affaires, on pu faire faire avec vous autres. C'est pas pour rien.
Vous avez... vous êtes capable de, mettons les Google Ads, les SEO, les affaires là, moi j'ai aucune idée, c'est quoi, là, mais tu ok, c'est tellement qu'ils fonctionnent le plus, c'est l'affaire qu'on fait. Tu sais, je vois des choses, regarde sur Internet, je vois des choses, puis je suis comme... écris, c'est moi ça? Tu sais, il y a des pubs qui sortent de partout sans arrêt, puis je trouve ça débile la visibilité que vous avez véné à bout de nous donner, tu sais, c'est super intéressant, puis là, sais pas, les gars, vous êtes vraiment...
Marc-Antoine Rioux (1:04:33)
pense que qui est le fun au-delà de ça aussi, c'est que oui, tu vois le résultat, tu vois l'effet, puis t'es capable de le mesurer, mais je pense qu'on est capable de te le vulgariser aussi pour que même quand on parle de SEO, t'as pas besoin de comprendre tous les éléments du SEO pour voir c'est quoi tes impressions sur Google, c'est quoi les clics qu'on obtient par rapport à tel mot-clé, par rapport à tes services, par rapport à ce que le monde cherche, puis etc., puis que t'es capable, année après année, de dire, « Hey Marc, on est rendu où versus la saison, versus la demande, versus l'année passée?
Pier-Luc Beaulne (1:04:59)
Bien oui !
Marc-Antoine Rioux (1:05:01)
organiquement versus les ads, etc. Tu poses déjà comme toutes les bonnes questions aussi, c'est le fun parce que nous, notre travail, on ne pas qu'il va dans le vide nécessairement. Pas qu'il va dans le vide, mais en voulant dire que tu t'intéresses à ce qu'on fait et que as à cœur qu'on réussisse à t'aider aussi. C'est ces relations collaboratives qui font que le résultat est le meilleur parce que tu as à cœur ton propre intérêt aussi. Souvent, il a des clients qui, comme toi, veulent qu'on fasse
comme quasiment toutes, à 100 % en sous-traitance pour eux, mais qui ne même pas gain de d'approuver ou de regarder le visuel qui a été fait, mais qu'à huit mois après c'est comme « pourquoi tel visuel était là? » On te l'a envoyé pour qu'il l'approuve, c'est juste que si tu t'en fous, ben maintenant on ne pas vouloir plus que l'entreprise là.
Pier-Luc Beaulne (1:05:40)
Ouin. Ouin.
Bien oui
Mais... oui. Mais je pense qu'on a développé un lien, puis c'est ce qui est facile, c'est que vraiment, on est comme un peu trochums, même si on se voit pas en dehors de, mettons de ça, c'est une facilité, une proximité. Fait que, vous nous en voulez des affaires, pour moi, c'est quand même moins de respect d'aller voir ce que vous avez fait, puis, mettons de regarder ça. même si c'est difficile de me concentrer puis de lire des textes, bien, je le fais. Mais là, voir, l'impact que ça a, après, je trouve ça...
C'est vraiment débile, puis vous êtes à l'écoute de chacun des modifications que j'ai pu apporter. Ou mettons de voir le profil d'entreprise que j'ai ou de voir au juste coup ce que je veux aller. Vous avez ici vous adapter à chacune des fois, puis je trouve ça débile. T'sais, autant quand je dis genre, OK, bon, mais là on fait plus d'aménagements. comme, OK, on enlève ça là, jusqu'à tant que je revienne. OK, on en fait. OK, on remet ça dedans. Puis là justement, on a des nouvelles choses dans les prochaines. On veut vraiment essayer de lever le transport en vrac.
Maxime Sincerny (1:06:35)
...
Pier-Luc Beaulne (1:06:41)
Mais c'est tout d'un... puis c'est ça, mais je pense que la proximité qu'on a, aide beaucoup à une croissance d'entreprise. C'est sûr que oui.
Maxime Sincerny (1:06:47)
Merci.
Bofu Agence Marketing AI (1:06:50)
Merci de nous avoir écouté et à la prochaine pour l'épisode 3.