Dans l’univers du SEO, peu de sujets provoquent autant de débats que le rôle des backlinks. Jadis pilier absolu du référencement naturel, le netlinking est aujourd’hui entouré de zones grises. Google affirme réduire leur poids, mais la réalité sur le terrain reste nuancée.
Alors, les backlinks sont-ils toujours essentiels en 2025 ? Quelles sont les bonnes pratiques à suivre ? Et surtout, comment une entreprise de services ou une boutique eCommerce devrait-elle les aborder ? On vous éclaire.
Pourquoi les backlinks ont longtemps été au cœur du SEO
Les liens entrants (ou backlinks) sont des votes de confiance d’un site vers un autre. Plus un domaine reçoit de liens provenant de sites réputés, plus il gagne en autorité perçue par les moteurs de recherche.
C’est la base de l’algorithme PageRank de Google. Pendant des années, accumuler des liens était une stratégie gagnante… parfois à n’importe quel prix.
Mais le paysage a changé.
Ce que Google dit (et ce que ça veut dire réellement)
Depuis plusieurs années, Google répète que les backlinks ne sont plus le facteur numéro un du classement. En mars 2024, John Mueller a même déclaré que les liens sont « moins importants que par le passé » (source - nofollow).
Cependant, les études de terrain (notamment celles d’Ahrefs, Moz, SEMrush) montrent que les pages avec plus de backlinks de qualité continuent d’être mieux classées.
Conclusion : les backlinks comptent toujours, mais la qualité > quantité. Et les pratiques artificielles sont plus risquées que jamais.
Croyances communes sur les backlinks
Le monde du SEO est rempli d’idées reçues, et les backlinks n’y échappent pas. L’une des croyances les plus répandues est qu’il faut accumuler un grand nombre de liens pour se positionner — peu importe leur qualité.
Or, dans les faits, un seul lien de qualité provenant d’un site crédible et pertinent peut parfois avoir plus d’impact que 100 liens douteux. Autre mythe persistant : croire que tous les backlinks doivent être “dofollow” pour être utiles. En réalité, même les liens “nofollow” peuvent contribuer à la visibilité, au trafic référent et à la notoriété — des signaux indirects pris en compte par les moteurs et les IA génératives.
Enfin, plusieurs entreprises pensent à tort que les réseaux sociaux ne comptent pas pour le SEO, alors qu’ils peuvent jouer un rôle stratégique dans la diffusion du contenu, les signaux de confiance et la génération de mentions de marque. Briser ces fausses croyances est essentiel pour bâtir une stratégie SEO Off-page durable et alignée avec la réalité actuelle des moteurs de recherche.
Backlinks pour les entreprises de services
Pour une entreprise de services (ex. : agences, cabinets, consultants), l’approche doit être éditoriale et relationnelle. Cela signifie :
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Obtenir des liens via des mentions dans les médias, des partenariats ou des études originales.
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Publier des articles invités sur des sites crédibles de votre secteur.
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Être cité dans des répertoires spécialisés ou des comparateurs.
Cela rejoint une stratégie de SEO Off-Page complète, comme on le propose dans notre service de référencement naturel et notre page dédiée au SEO off-page.
Backlinks pour le eCommerce
Dans le commerce en ligne, les liens peuvent avoir un impact indirect mais puissant :
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Un bon backlink peut générer un trafic qualifié immédiat (ex. : blog d’un influenceur dans votre niche).
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Être mentionné par un média ou un comparateur de produits peut augmenter la notoriété ET la conversion.
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Une campagne de relations publiques numériques ou d’UGC (contenu généré par les utilisateurs) peut générer des dizaines de liens.
Cela s’intègre naturellement dans une stratégie omni-canal, qui lie SEO, contenu, influence, médias sociaux et publicité.
Comment savoir si vos liens sont bons ?
Voici quelques critères simples pour évaluer la qualité d’un backlink :
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Le site est-il pertinent par rapport à votre secteur ?
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Est-ce un lien éditorial (inséré dans un contenu naturel) ?
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Le domaine a-t-il une bonne autorité ?
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Le lien est-il suivi (dofollow) ou non-suivi (nofollow) ?
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Y a-t-il du trafic réel sur la page qui vous lie ?
Les mauvais liens (provenant de réseaux douteux, PBN, liens payants non déclarés) peuvent faire plus de mal que de bien.
Ce que l’IA change dans le Off-Page
L’intelligence artificielle bouleverse aussi le SEO off-page. Voici comment :
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Les IA génératives (comme ChatGPT ou SGE) référencent des marques mentionnées fréquemment sur d’autres sites, même sans lien direct.
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Le contenu généré automatiquement pour le link building est facilement repéré par Google, surtout sans valeur ajoutée.
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Les signaux de confiance deviennent plus importants que les liens eux-mêmes : mentions de marque, présence dans les IA, données structurées, etc.
C’est ici qu’entrent en jeu des disciplines comme le GEO (Generative Engine Optimization), l’AIO (AI Indexing Optimization) et l’AEO (Answer Engine Optimization), que nous explorons dans nos articles spécialisés :
La toxicité des backlinks : un risque sous-estimé
Tous les liens ne se valent pas. Certains backlinks peuvent nuire à votre référencement, notamment s’ils proviennent de sites douteux, pénalisés par Google ou issus de réseaux artificiels (PBN). Bien que Google affirme ignorer une grande partie de ces liens, une accumulation anormale peut envoyer de mauvais signaux. Pour une stratégie saine, il est essentiel d’analyser régulièrement la qualité de votre profil de liens et, au besoin, désavouer les plus toxiques via la Search Console. Un audit SEO complet comme celui que nous proposons en SEO technique permet d’identifier ces risques.
La langue des sites référents influence la pertinence
Recevoir un lien d’un site en allemand, en espagnol ou en anglais alors que votre site est uniquement en français peut poser problème, surtout si les deux contenus ne sont pas sémantiquement liés. Google valorise la cohérence linguistique dans son évaluation des backlinks. Dans un contexte de SEO multilingue et international, il est important de développer des backlinks dans chaque langue ciblée, en s’assurant que la pertinence du contenu est maintenue.
La provenance géographique : un facteur sous-estimé
La localisation du domaine référent a un poids non négligeable. Un site québécois ou canadien qui reçoit la majorité de ses liens de domaines indiens ou russes peut éveiller des soupçons. À l’inverse, des liens issus de sites locaux ou régionaux, comme des journaux, chambres de commerce ou répertoires spécialisés, peuvent grandement améliorer votre SEO local. La pertinence géographique est donc un levier stratégique trop souvent négligé.
Les pages liées doivent être diversifiées
Un autre point souvent mal compris : les backlinks ne doivent pas uniquement pointer vers la page d’accueil. Une répartition naturelle des liens vers différentes sections du site (pages de service, articles de blogue, fiches produits) renforce la crédibilité perçue par les moteurs. Cela permet aussi d’améliorer l’autorité globale du site, en lien avec une bonne stratégie de SEO on-page.
Ancienneté et stabilité des liens
Les backlinks les plus performants sont souvent ceux qui durent. Un lien intégré dans un article de fond, régulièrement consulté, a bien plus d’impact qu’un lien temporaire dans un contenu promotionnel. Google valorise la stabilité du lien dans le temps. D’où l’importance de privilégier des publications pérennes plutôt que des actions ponctuelles.
Type de site d’origine : tous les domaines ne se valent pas
Un lien provenant d’un blog personnel, d’un forum, d’un site média reconnu ou d’une fiche d’entreprise sur un répertoire n’aura pas le même poids. Un bon profil de backlinks comprend un équilibre entre types de domaines : autorité, pertinence, variété. Les backlinks issus de sites à forte crédibilité (gouvernement, éducation, presse) sont souvent les plus puissants. Ce point se connecte bien à notre approche du SEO off-page.
Le contexte sémantique autour du lien
Un backlink n’est pas seulement une URL. Le contexte dans lequel il est inséré joue un rôle critique. Un lien intégré naturellement dans un paragraphe pertinent est bien plus efficace qu’un lien en pied de page. Google évalue le champ sémantique entourant le lien pour en déduire sa pertinence. Cela rejoint les logiques d’AIO – AI Indexing Optimization, où l’IA de Google juge non seulement le lien, mais le contenu autour.
Liens sponsorisés, UGC et transparence
Depuis l’introduction des attributs rel=sponsored et rel=ugc, il est crucial de déclarer la nature des liens. Un lien payé (placement média, partenariat, etc.) doit être identifié pour éviter les sanctions. Google ne pénalise pas ces pratiques si elles sont transparentes. Cela vous permet de diversifier vos tactiques (influence, affiliations, ambassadeurs) sans risquer de compromettre vos résultats organiques.
Ce que Bofu recommande
Notre approche est claire : le netlinking ne doit jamais être une stratégie isolée.
C’est un levier parmi d’autres dans une stratégie complète de SEO, intégrée à :
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Un contenu original et bien structuré (voir notre article sur le SEO on-page)
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Une base technique solide (voir notre article sur le SEO technique)
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Une expérience utilisateur optimisée (voir notre article sur le SXO)
En conclusion
Les backlinks ne sont ni morts, ni omnipotents. Ils sont une pièce du puzzle dans une stratégie SEO performante, tant pour les entreprises de services que pour les eCommerces.
De nos jours, il vaut mieux investir dans des liens utiles, durables et naturels, que courir après des dizaines de backlinks artificiels.
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