04 - Xavier Champoux de Bofu

04 - Xavier Champoux de Bofu

Audio et Vidéo

écouter le balado

03 - James Forbes de Plus Crew Vous lisez 04 - Xavier Champoux de Bofu 78 minutes

Dans cet épisode, Maxime Sincerny, Marc-Antoine Rioux et Xavier Champoux explorent les subtilités du marketing omnicanal, en mettant en avant son rôle essentiel dans l’amélioration du parcours client et en abordant les défis liés à l’attribution. Ils discutent de l’importance d’aligner les objectifs commerciaux avec les canaux marketing, ainsi que de l’impact transformateur des outils technologiques sur la collecte de données et l’expérience client. En insistant sur la compréhension de l’intention d’achat, ils explorent des stratégies pour optimiser les conversions tout en gardant l’expérience client au cœur des efforts marketing. La discussion examine les dynamiques complexes du marketing moderne, abordant les effets d’attribution, le rôle des canaux de communication et le parcours client. Ils analysent les méthodes d’attribution, les stratégies d’acquisition et l’influence des données sur les décisions marketing, tout en soulignant la valeur de la création de contenu authentique et du marketing d’influence pour engager efficacement les consommateurs.

Marc-Antoine Rioux (00:19)
Salut tout le monde, bienvenue à l'épisode numéro 4 de Déclic avec Xavier Champoux qui est gestionnaire de campagnes numériques senior avec nous chez Bofu depuis maintenant six mois. Salut Xavier!

Xavier Champoux (00:32)
Salut, salut, comment ça va les gars? Très bien, merci.

Marc-Antoine Rioux (00:33)
Ça va bien toi? Fait que l'épisode d'aujourd'hui on va parler puis ça va être vraiment moins appliqué justement à côté entrepreneurial comme les derniers épisodes ou du moins de parler justement des business en soi. On va parler plus niveau théorique de parler de marketing omnicanal puis tout ce qui vient un petit peu autour du omnicanal qu'est que ça crée, les impacts de ça puis comment le comprendre en tant que tel. Puis Xavier va pouvoir s'introduire aussi mais...

Maxime Sincerny (00:34)
Ça va!

Marc-Antoine Rioux (01:02)
Xavier dans le fond, Long Story Short, a fait sa maîtrise sur le sujet

Xavier Champoux (01:08)
Merci, merci. C'est une belle introduction. ouais, donc comme tu disais Marc, j'ai fait une maîtrise sur un mémoire en fait, sur qu'est-ce qui pousse les consommateurs à convertir en ligne. Donc, ça a touché à plusieurs sujets comme l'approche omni-canal, le customer journey, les méthodes d'attribution, parce qu'il énormément de choses qui rentrent en jeu quand on se pose cette question-là. Donc, avec

Cette maîtrise-là, ce mémoire-là, on trouvé ça intéressant de créer quelques articles pour pouvoir justement éduquer les gens sur ces sujets-là, qu'on a travaillé ensemble, qu'on a publié sur le site de Bofu. pour ceux qui sont intéressés, on peut aller voir ça. Mais ouais, je pense que c'est de ça qu'on va parler aujourd'hui, de la l'approche omnicanal, des méthodes d'attribution, essayer de mieux comprendre puis un peu de déclarer ces sujets-là, qui sont assez complexes.

Marc-Antoine Rioux (01:58)
Exact, ça va être un bon lien entre la théorie justement, puis du moins le principe en général, puis de le nuancer avec c'est quoi la réalité aussi appliquée aux petites entreprises qui veulent publiciser et utiliser un système d'acquisition puis d'amplification omnicanal

Maxime Sincerny (02:17)
pas pour l'instant, mais J'ai vraiment hâte d'aborder tous les sujets que ça englobe, toutes ces soirs-là, surtout avec l'ensemble de ce qui pousse les gens à acheter en ligne. Je pense que ça va être un beau résumé. Et réalistiquement, ça peut sembler peut-être simple à première vue, mais la réalité, comme la majorité des sujets, c'est que tu commences à gratter un petit peu et tu réalises que c'est jamais aussi simple que ce qu'on pense d'un premier coût d'œil et que c'est pas aussi simple de dire « Hey, j'ai une

Marc-Antoine Rioux (02:28)
Mm-hmm.

Maxime Sincerny (02:44)
et puis magiquement les gens vont venir commander immédiatement sur mon site web peu importe les réglages, peu importe la proposition de valeur qui a été faite. Je suis impatient qu'on entre dans le sujet et que justement on discute de ça avec Xavier aujourd'hui. Merci de venir sur le podcast avec nous.

Marc-Antoine Rioux (02:57)
Exact.

Xavier Champoux (03:04)
Ça fait plaisir.

Marc-Antoine Rioux (03:05)
Yes, yes. Xavier, tu veux t'introduire, parle-toi un petit peu de ton expérience, cheminement, puis ce qui t'a amené à ce travail-là et à nous.

Xavier Champoux (03:13)
Oui, oui, écoute, par où commencer? J'étais très jeune, très intéressé par le e-commerce. Je pense que j'étais surtout intéressé par l'aspect de pouvoir un peu créer, contrôler une business à partir de ton laptop, un peu n'importe où dans le monde. Ça, je trouvais ça très attrayant. Donc, j'ai un peu touché à tout ce qui était dropshipping, Amazon FBA quand j'étais plus jeune. J'ai fait quelques aventures là-dessus.

Par la suite, j'ai fait un bac en finance et une maîtrise en e-commerce, en marketing spécialisation e-commerce avec mon mémoire justement sur qu'est-ce qui pousse les consommateurs à convertir en ligne. C'est un mémoire d'envergure. J'ai fait ça en partenariat avec une grande banque au Canada. Donc, j'ai pu toucher à toutes leurs données, ce qui était très intéressant. Très aussi dans le vif du sujet.

j'ai pu leur donner des conclusions qu'ils utilisent aujourd'hui comme quel type de méthode d'attribution ils devraient prendre pour analyser leurs données, quel moyen ils peuvent utiliser pour optimiser leur collecte de données et quelle combinaison de touchpoints et de chemin de customer journey ils peuvent investir davantage pour maximiser leurs résultats. Donc, c'était très appliqué comme mémoire, ce qui n'est pas toujours le cas.

Donc ça, c'est très intéressant. Puis comme t'as mentionné, Max, justement, c'est le genre de sujet que tu penses sur la surface que c'est peut-être un peu plus simple qu'on croit puis qu'on peut s'en sortir. Mais finalement, mon mémoire a pris deux ans au lieu d'un à créer. Donc ça me fait plaisir de le partager à travers ces articles-là aussi parce que c'est un travail que j'ai mis énormément de temps dedans et que je veux que les gens puissent en tirer des connaissances.

Maxime Sincerny (04:47)
...

Xavier Champoux (04:59)
Donc, à partir de ça, une fois que j'ai eu mon mémoire, ma maîtrise, je suis allé travailler comme directeur marketing dans une entreprise qui est comme un groupe de bars et de restaurants. Donc, c'est une compagnie qui est propriétaire de plusieurs. Donc, je faisais la stratégie marketing pour ces établissements-là, leur présence en ligne, tout ça. Par la suite, j'ai sauté d'agence en agence.

pour trouver finalement Bofu qui était un fit avec mes intérêts, donc le télétravail, les horaires flexibles et ce genre d'avantages-là. Donc maintenant je suis là. Maintenant je suis très satisfait de ma position, de mon emploi, puis ça fait plaisir d'être heureux au travail, ce qui n'a pas toujours été le cas. Donc c'est un peu ça pour mon background rapidement. Je pense qu'aujourd'hui on va sûrement plus...

passer du temps à parler de ma recherche théorique, plus que mes expériences ailleurs.

Marc-Antoine Rioux (06:02)
Je pense qu'une bonne question aussi qui est au fondement au début de parler de l'omnicanal, c'est de faire comprendre un petit peu ce qu'on veut dire par système d'acquisition et d'amplification omnicanal, puis qu'on compare un petit peu au multicanal qui est l'autre terme que les gens vont lier ensemble en termes de distinction.

Xavier Champoux (06:21)
Ouais, ouais. Je pense qu'une manière assez simple de le visualiser,

unicanale, c'est comme si on partait d'un point en plein centre et qu'il était connecté à des dizaines de branches qui allaient un peu dans toutes les directions, mais qui revenaient au même point central. Comparativement à l'approche multicanale, qui serait des dizaines de branches qui sont pas interconnectées entre elles. Donc un exemple plus concret, ce serait

Par exemple, si tu vas dans un restaurant, l'approche « multicanal » ce serait que tu peux commander au comptoir, sur une application et en personne, mais que ces canaux-là ne communiquent pas entre eux. Donc, ça fera en sorte que ta commande serait un peu toute croche il n'y aurait pas de suivi et il y aurait de la confusion de la cuisine, contrairement à l'approche omnicanal où justement ces canaux communiquent entre eux.

Si tu commences ta commande en personne, puis tu la termines sur l'application, ta facture et ta commande seraient parfaites parce que justement toutes ces informations-là sont reliées à un seul point.

Marc-Antoine Rioux (07:25)
Exact.

Maxime Sincerny (07:25)
Un bel exemple pour faire la différence. C'est quand même intéressant de voir l'exemple. Je pense que c'est un bon exemple pour essayer toujours un petit peu flou, si on veut, comme concept. Je pense que la majorité des concepts qu'on va aborder sont flous. Des exemples comme ça sont toujours les bienvenus. Je pense que pour justement s'imaginer un petit peu plus de quoi qu'on parle.

Marc-Antoine Rioux (07:48)
Oui, exactement. Le multicanal, c'est de plus se limiter justement à une stratégie qui va toucher quelques plateformes, puis qu'on va se dire, telle plateforme est mieux pour telle raison, ce soit de retour sur investissement, que ce soit d'engagement, ou peu importe. Alors que quand un client nous demande, c'est quoi la meilleure plateforme, la réponse, c'est toute. Ça dépend juste de la campagne, selon quel objectif, puis qu'est-ce qu'on essaie de faire avec la plateforme et la campagne.

Xavier Champoux (08:08)
Exactement.

Marc-Antoine Rioux (08:17)
Il a moyen d'utiliser toutes les plateformes pour contribuer à un seul objectif ou contribuer à plusieurs objectifs en soi.

Xavier Champoux (08:23)
Exactement, je pense que chaque plateforme ont leurs forces, puis l'approche omnicanal réunit ces forces-là, peut les agréger en une seule stratégie qui va pouvoir peser sur les forces de chacun des canaux, contrairement à une approche multicanal qui serait juste comme, OK, ben on va faire des publicités sur une plateforme, peut-être une autre, puis pas avoir de cohérence là-dedans.

Marc-Antoine Rioux (08:48)
Exactement, parce qu'en bout de ligne, ça fait un petit peu la transition avec le prochain sujet à parler un petit peu plus de pourquoi l'omnicanal est rendu essentiel, la même raison pourquoi vous regardez...

une paire de souliers sur un e-commerce puis qu'après ça, elle vous suit sur Facebook, vous suit sur Instagram, elle vous suit à la limite sur LinkedIn si vous avez une super haute valeur de conversion en tant que tel. Puis vous pourriez voir les souliers sur MétéoMedia, n'importe qui va vendre de la publicité à Google en tant que tel. Puis au niveau même service, c'est une question de cycle d'achat en tant que tel. Puis combien de temps on veut rester top of mind, pour faire partie des discussions.

au courant du cycle au complet, puis de rester présent en termes d'awareness pour des personnes qualifiées Mais je pense que tu l'as bien résumé aussi par rapport au point de contact, puis le parcours du client qui n'est pas linéaire, puis que ça passe autant par du contenu que des données, que de la gestion en soi, du marketing, des ventes, etc., mais de comprendre que sur le marketing en soi, bien...

Je que les moyennes de touchpoint c'est quelque chose qui varie entre une dizaine, treizeaine de touchpoint niveau service et ça peut quasiment monter jusqu'à 20-25 touchpoint pour un achat e-commerce en soi avant que le brand soit trustworthy. Est-ce que c'est des fois au niveau organique que ça rentre? Est-ce que c'est le canaux qui est préféré? C'est Facebook justement? Ou est-ce qu'on focus? Et comment on le weight entre ça si on veut?

Xavier Champoux (10:09)
ouais

Marc-Antoine Rioux (10:22)
Ça va être intéressant de toucher ça un petit

Xavier Champoux (10:24)
Exactement. C'est d'où aussi la complexité de ce sujet-là de la prochaine canale qui devient de plus en plus dense, de plus en plus de canaux sont disponibles, de plus en plus de touch points deviennent nécessaires pour atteindre cette conversion-là. Et ce qui mène aussi à un autre problème de tracking au niveau de l'attribution. C'est un peu là que la difficulté vient de quel canaux mérite plus d'investissement, quel canaux rapporte le plus de résultats.

Mais c'est toutes des choses qu'on peut trouver des réponses si on s'applique et si on prend le temps d'utiliser les bons outils pour ça.

Marc-Antoine Rioux (11:03)
à la base, c'est super important que même si on est sur toutes les plateformes, qu'on reste aligné avec les objectifs commerciaux de l'entreprise en tant que tel. C'est ce qui va dicter comment on leverage chacune des plateformes pour aller remplir les objectifs qui étaient donnés par l'entreprise, puis qu'on travaille dans le même sens que...

que la pub travaille dans le même sens que les ventes.

Maxime Sincerny (11:26)
Exact. Peut-être ouvrir cette discussion-là parce que c'est quand une question qui est souvent posée par les clients. justement, mon argent est mieux dépensé où? Il mieux dépensé sur Google, il est mieux dépensé sur Facebook, est-ce mieux dépensé sur LinkedIn? On devrait tout mettre sur Amazon. Et je pense que si on veut mettre un petit exemple là-dessus, si je suis capable de me le sortir tout bonnement comme ça, mais c'est un petit peu la même question.

La compréhension de ton client, comment il peut atteindre ton produit et découvrir que ce produit-là est une bonne solution pour toi. Je trouve ça un petit peu comme demander à un bureau en gros de dire, regarde, il quelqu'un qui est venu chercher un laptop aujourd'hui, l'acheter à la caisse au bureau en gros. Mais c'est quoi qui l'a influencé à acheter le laptop au bureau en gros,

Est-ce que c'est l'enseigne sur l'autoroute? C'est-tu une annonce à la TV de la marque Bureau en Gros? C'était-tu l'annonce de Microsoft qui a annoncé le laptop puis que finalement il a retrouvé sur Google après avoir cherché le modèle du laptop? Est-ce que c'est la radio? Il y a tellement de points, comme tu parlais de marque un petit peu plus tôt, qui vont être nécessaires si on veut pour forger une opinion de la personne, autant au niveau de est-ce que moi j'ai confiance en Bureau en Gros?

Est-ce que j'ai confiance que ce laptop-là répond à ma solution? Est-ce que Bureau en Gros a une meilleure garantie? Là, pour ça, va, le touchpoint du site Web. Est-ce que je me suis déjà fait avoir par Bureau en Gros versus un Walmart qui, eux, on aurait une garantie? Un Bureau en Gros n'aurait pas honoré une garantie dans le passé. Et vice versa peut être vrai aussi de quelqu'un d'autre qui une expérience différente. À un certain point, il tout ce touchpoint-là qui est...

On a beau parler de chiffres aujourd'hui, puis de canaux, puis de trucs comme ça. Au bout du compte, il faut le temps de se rappeler que tous les petits chiffres à l'écran qu'on a dans les rapports, puis de l'attribution de dire, la vente, vient de où? Bien, au bout du compte, c'est un humain qui a pris une décision grâce à des dizaines, voire des centaines d'idées qui se sont forgées à travers les années dans sa tête pour dire, je veux ce laptop-là, puis je veux l'acheter au bureau en gros. Fait que, même si on travaille peut-être plus sur le web, puis nos discussions sont plus sur le web,

Xavier Champoux (13:25)
Mmh.

Maxime Sincerny (13:40)
le même raisonnement vient de même manière. Pourquoi j'achèterais sur ton site web au lieu d'acheter sur Amazon si vous deux vous avez le laptop? Est-ce que j'ai plus confiance à Amazon ou j'ai plus confiance en toi?

Marc-Antoine Rioux (13:44)
...

Xavier Champoux (13:51)
Je pense que ça mène aussi à un point intéressant qui rajoute un autre degré de difficulté à la tâche qui est qu'il y a des touch points en ligne et hors ligne à considérer. Donc, si tu veux avoir l'image complète du customer journey que le client a eu avant d'arriver à l'achat, tu dois inclure les deux. Ça mène aussi une quote assez intéressante de John Wanamaker qui a inspiré un peu le sujet de mon mémoire qui était « the money I spend on advertising is wasted. The trouble is I don't know which half.

C'est un peu ça qui a inspiré le sujet de essayer de mieux comprendre où les efforts vont réellement.

Marc-Antoine Rioux (14:28)
Mmh.

Maxime Sincerny (14:29)
absolument.

Marc-Antoine Rioux (14:30)
100 % et tu sais dans le fond

réalistiquement aussi c'est qu'il y a beaucoup plus de défis aussi de compréhension parce que la réalité c'est que selon le modèle d'affaires aussi est-ce qu'on est dans le B2B, est-ce qu'on est dans le Direct to Consumer, est-ce qu'on est au niveau produits, est-ce qu'on est au niveau services, la réalité c'est que le cycle de décision pour acheter le produit ou le service va énormément changer selon le contexte. Dans le Consumer on peut être en heure ou en minute tandis que niveau B2B on peut compter en mois ou en année, c'est juste de bien comprendre

et c'est un peu de ça le fondement et le pourquoi du comment on fait l'analyse tout le temps en début de mandat pour avoir les personnes à connaître à qui on s'adresse, les audiences, comment on veut le communiquer, le USP de l'entreprise, leur valeur, mission, vision, puis de pouvoir vraiment avoir tout ça d'aligné dans le fond pour vraiment bien parler aux bonnes personnes, peu importe le touchpoint, puis d'adapter ce message-là justement propre à chacune des plateformes, chacun des canaux qu'on va advertiser.

Michel.

Xavier Champoux (15:30)
aussi à où dans la journey sont.

Marc-Antoine Rioux (15:34)
Exactement. Parce que ça c'est la grosse réalité aussi que la majorité des jobs qu'on va reprendre aussi, le client va finir par mieux comprendre aussi l'intention versus sa marque, versus une personne qui est dans son auditoire potentiel mais qui n'a pas de besoin et qui ne pas qu'elle existe pour l'instant. est-ce de part ton expérience en tant que telle,

quand on parle de suivi, de metrics, tout ce qui est KPI, qu'est-ce que le client... sais, comme là, j'ouvre un méga can of worms, si on veut, mais je pense que de un, a savoir quel KPI traquer selon ton type de modèle, que tu sois en génération de prospects ou que sois en e-commerce, mais il a tout ce qui est la compréhension puis l'interprétation du KPI.

et non seulement du KPI mais de sa variation aussi en tant que tel.

Xavier Champoux (16:24)
Ouais, c'est encore une fois un sujet un peu complexe, mais des données sans objectifs, sans KPI, c'est juste des chiffres. Donc, c'est important d'établir les objectifs selon ce que le client veut, mais aussi selon son type d'industrie, si c'est un service, un produit en personne, un e-commerce. Donc, les KPI vont varier pour chacun d'entre eux. Pour une entreprise de service, on va parler plus de lead, de...

parler de la valeur de vie du client, taux de rétention. Dans un magasin physique, on va parler du taux de conversion autant que dans un e-commerce, mais de la fréquence d'achat, du taux de retour au lieu physique. au e-commerce, on parlerait plus de panier moyen, de retour sur investissement, de ROAS. C'est toutes des métriques qui sont à considérer. Et ce sont des chiffres, ce sont lesquels parle, le taux de conversion.

d'une industrie à une autre, qu'on parle de l'industrie financière ou de l'industrie alimentaire, ces taux-là vont drastiquement varier aussi. Donc on ne peut pas se fier aux chiffres uniquement, mais surtout aux normes de l'industrie où on peut se positionner, voir si on surpasse les résultats que des compétiteurs peuvent avoir. C'est aussi dans ces moments-là où il faut un peu « narrow it down » pour justement pouvoir tirer du sens de ces chiffres-là.

Marc-Antoine Rioux (17:45)
Exact. Parce que la réalité, c'est qu'on a ben beau parler de ROAS, puis qu'un certain client ou une certaine entreprise trouve que notre ROAS est super haut, puis on est dans le bon parce que notre ROAS est haut, mais en réalité, ça peut montrer aussi qu'on passe à côté d'énormément de ventes justement parce qu'on est prête à prendre moins de marge pour peut-être doubler nos ventes puis augmenter le budget publicitaire aussi. Fait qu'encore là, c'est important de maîtriser ces KPIs-là pour en comprendre.

comment on va prendre des décisions qui vont être alignées avec notre vrai objectif d'affaires. C'est ton objectif d'affaires, est-ce que c'est d'atteindre tes ventes ou c'est d'avoir un beau ROAS? du moins, où est-ce qu'on trouve le sweet spot entre les deux en connaissant bien notre lifetime value, nos marges moyennes, les frais de plateforme, qu'est-ce qui vient autour de la transaction en tant que telle pour qu'on puisse se dire, pour atteindre notre chiffre de ventes désiré, bien, ça devient un reverse engineering du calcul en tant que tel parce qu'on connaît tout.

nos KPI au total.

Maxime Sincerny (18:43)
Oui, les vers de terre arrêtent de sortir de la canette. Ça vient avec plusieurs discussions, d'isoler un KPI en particulier et de dire, écoute-moi sur Google Ads en recherche, le coût par clé qui est de 6 $, c'est vraiment cher. J'aime bien mieux mon coût par clique que sur Facebook qui est de 30 cents. Mais la réalité, la valeur est souvent associée au

par clic puis par rapport à la compétition. Si je suis une entreprise qui vend de la pizza puis que je mets sur le mot-clé pizza près de moi, probablement que mon 6 $ est bien investi malgré un 30 cents qui a été mis de l'avant à Monsieur et Madame Tout-le-Monde qui est peut-être le bon persona de dire ben, parents de famille le vendredi soir, etc.

Mais la réalité, est-ce que leur soupe est déjà faite ou est-ce qu'ils ont l'intention de manger de la pizza? Même si habituellement dans leurs affinités, c'est des enthousiasmes de la pizza, la réalité, c'est qu'on peut forger plusieurs points avec lui, justement lui afficher à tous les vendredis ma marque de pizza. Mais la réalité, c'est que je sais que ce demain vendredi-là, mon coût de 6 dollars pour lequel la personne qui cherche une pizza maintenant...

bien, essentiellement, être en train de dire, j'ai besoin de ton produit maintenant, puis si ton site web ou ta personne au téléphone me convainc que ta pizza est celle que tu n'as pas qu'elle la meilleure pour moi en ce moment, tu risques de la vendre immédiatement, sais. Tandis que ton 30 cents sur Facebook, bien, est-ce que, tu sais, les personnes qui vont voir cette 30 cents-là sont toutes prêtes à acheter de la pizza ce soir? Probablement que 95 % ont déjà leur soupé en tête.

et que la pizza ne pas partie de ça. Mais ça peut être l'influencer pour la semaine prochaine, pour dans un mois, pour dans deux mois. Et on va dire, « Hey, ça fait trois mois que je vois cette pizza-là affichée, elle doit être bonne, ils sont tout temps présents devant moi, etc. Puis sont juste à côté. C'est juste que la valeur reste dans le fond par rapport à c'est quoi l'intention de la personne, son mindset, puis l'endroit sur quelle plateforme qu'il est.

Marc-Antoine Rioux (20:31)
...

Mm-hmm.

Xavier Champoux (20:51)
pense que ça donne aussi un point intéressant qui est, malgré le coût potentiel plus élevé de la plateforme Google, sa force reste dans l'intention d'achat. Donc, malgré le 6 $ qui est beaucoup plus élevé que le 30 sous, les chances de conversion sont beaucoup plus élevées parce que la personne démontre déjà un intérêt envers cet achat.

Maxime Sincerny (21:10)
Oui, exact. C'est comme si quelqu'un cognait à quatre pizzas un après l'autre, pis t'sais, « Salut, moi j'veux de la pizza, j'veux de la pizza ! pis les quatre font leur petit pitch avec leur page web, pis c'est, bah, c'est toi que je choisis. Fait que t'sais, t'as une chance sur quatre de l'avoir tandis que ton impression pendant qu'elle est en train de regarder des chats sur Facebook, ben t'as peut-être une chance sur mille de l'avoir, cette personne-là, à ce moment-ci, t'sais. Pis là, ben, ce soir que t'sais, tu dis que ta pizza est à 90 % de rabais, pis qu'elle coûte juste quatre piastres ce soir.

probablement que ton 90, t'sais, ta chance sur 1000, ben ça te transforme peut-être plus en une chance sur 20. Tu te dis « ben, je pensais manger autre chose, mais 5 piastres pour une pizza extra large, je vais l'essayer, t'sais ».

Xavier Champoux (21:47)
C'est un bon deal.

Marc-Antoine Rioux (21:49)
La réalité, si tu le prends plus large aussi, c'est des discussions courantes qu'on a avec beaucoup de dirigeants aussi, c'est à savoir, est-ce que t'aimes mieux avoir 1000 leads à 30 cents, mais qui sont zéro qualifiés et qui ont zéro valeur pour toi, ou d'avoir un lead à 10 piastres qui est super qualifié et qui convertit en argent réellement? Je pense que c'est ce qu'on voit aussi, puis avec plusieurs mandats qu'on a repris, qu'on a...

excessivement augmenter la qualité des leads, mais en bout de ligne, notre coût par clic a augmenté aussi, puis c'est pas mauvais forcément parce que justement, on était plus proche de l'intention encore, puis la personne arrivait de plus en plus qualifiée. Fait qu'on paye un petit peu plus à l'acquisition, mais c'est moins de temps à la gérer à l'interne parce qu'il moins de questions, elles sont plus répondu, puis la personne veut directement faire affaire avec nos services. Fait qu'en bout de ligne...

le lead closé nous coûte moins cher qu'avant, même si le lead qualifié nous coûte plus cher qu'avant.

Maxime Sincerny (22:47)
Exact, puis tout paraît négatif à un certain point. dis, mon coût par mille a augmenté. Pourquoi? Parce qu'on vise une audience qui est plus valorisée par notre compétition. Oui, c'est négatif, ça ne coûte plus cher. Mais en même temps, tu vises des meilleures personnes. faut comprendre que cet aspect négatif-là, en fait, c'est une amélioration. Notre coût par clé qu'augmente parce que justement, le coût par mille a augmenté. Mon coût par clic a augmenté aussi. Par la suite, mon coût d'acquisition

Marc-Antoine Rioux (23:07)
Ouais

Maxime Sincerny (23:15)
il me coûte plus cher, avant il me coûtait 3 $ par acquisition, je veux dire, mettons, si la conversion est par un formulaire, si on veut juste le simplifier, avant c'était 3 $, puis maintenant c'est 30 $, mais au final, c'est tout augmenté, tout a de l'air négatif, mais la réalité, c'est au bout du compte, au lieu d'en closer 1 personne sur 10, on en close 8 sur 10, ben là ça devient pas mal plus intéressant, puis ça découle de ce que tu viens de parler, de... mais en plus t'as réduit

Marc-Antoine Rioux (23:38)
C'est vrai.

Maxime Sincerny (23:41)
ta main-d'oeuvre parce que tu au bout du compte tu besoin de trois personnes qui a besoin d'appeler toutes ces personnes là puis de les valider et puis ils ne sont pas. Rendu là, ben t'as peut-être juste une personne qui répond à tous les prospects qui sont qualifiés puis qui sont probablement intéressés à être closés et puis t'encloses peut-être un sur deux au lieu d'encloser un sur vingt.

Marc-Antoine Rioux (23:59)
Et l'autre côté, on ramène ça au niveau e-commerce, c'est pour ça qu'on va parler énormément de taux de récurrence, de customer lifetime value et de panier moyen, parce qu'en bout de ligne, c'est ces métriques-là qui nous permettent de voir si le client est qualifié ou pas par rapport à son deuxième achat. Et là, a une partie aussi qui embarque, qui l'offre, le produit en soi, le service client et tous les autres aspects de l'entreprise qui font en sorte que ce n'est pas juste le rôle du marketing, si la personne est satisfaite ou pas.

du produit et du processus en tant que tel. a tous les autres départements après, une fois que la personne rentre dans notre entonnoir ou qu'elle rentre comme client en tant que tel, c'est vraiment l'entreprise qui travaille à l'unisson, qui crée l'expérience client. Au-delà de juste, quand on parle d'expérience justement utilisateur, on parle d'expérience client pour comprendre comment le client progresse dans tout son processus qui va toucher.

toute l'entreprise en tant que telle et non juste comme s'en laver les mains une fois qu'ils rentrent pis que les opérations ont à dealer que ça.

Maxime Sincerny (24:59)
Exact.

Marc-Antoine Rioux (25:01)
Je pense que ça peut nous amener aussi à dire, pour avoir ces KPI-là, justement, Xavier, on a besoin d'un bon set-up d'outils technologiques aussi, puis ça reste une grosse partie pour faire allusion à une maison, c'est carrément la fondation de ta maison pour peu importe ce que tu veux bâtir après, être sûr que ça ne s'écroule pas puis qu'on n'a pas de problème plus tard.

Xavier Champoux (25:21)
Exact, surtout avec les nouvelles lois sur la vie privée qui limitent les cookies, qui était l'outil qui nous permettait des clients de point A à point B. Ça devient de plus en plus difficile de suivre ces clients-là, leur customer journey. d'où l'importance d'outils technologiques pour pouvoir un peu passer à côté de ça, pour pouvoir accumuler ses propres données et pouvoir justement faire

remplacer ces cookies avec d'autres outils.

Marc-Antoine Rioux (25:54)
Exact, et peut-être Max tu pourrais nous en parler un petit peu plus, mais justement avec le shift des plateformes, justement vers le AI, tout ce qui est suivi des conversions justement, puis des outils technologiques, ben ça devient de plus en plus important aussi de faire nos propres micro conversions, puis conversion secondaire, conversion tiers justement pour avoir ces données là d'engagement si on veut qui sont de moins en moins présents, on le voit aussi là, juste l'acceptance de...

de cookies comme tu parlais Xavier avec la loi 25, c'est le fun parce que maintenant tout le monde doit être up front, mais ça crée aussi un problème dans le sens que c'est plus dur de rendre ton expérience encore plus relevant pour le client et être encore moins invasif le faire pour plein de monde ou du moins on peut tirer des conclusions sur un échantillon qui est souvent beaucoup plus petit, ça peut varier d'un...

d'un 10 % à 40 % de moins de personnes au niveau du suivi des données en moyenne d'un client à l'autre de regarder les cookies. Mais ça fait quand même une bonne différence, autant au niveau de temps que ça nous prend pour avoir un échantillon ou est-ce qu'on peut justement tirer des conclusions. Mais au niveau de la performance des plateformes aussi, ça vient jouer son jeu aussi là-dessus.

Maxime Sincerny (27:11)
Exact. Je pense que juste d'être au courant que la vérité absolue ne sera pas nécessairement dans la plateforme. C'est justement comprendre les données qui sont accessibles à nous. Il faut penser même qu'un Google Analytics ne sera pas nécessairement capable de faire...

toute l'attribution d'une personne qui Il va falloir avoir des annonces sur des plateformes, ils vont voir les bannières passer en ligne, ces bannières-là peuvent influencer quelqu'un. La réalité, on ne le verra pas au bout du compte, une attribution que cette personne-là a vu une bannière.

puis que 30 jours plus tard à acheter ou 45 jours plus tard à acheter. Comme tu disais au début du podcast, bien, c'est sûr que si je veux un service d'urgence, puis que mon coût est modique, puis que tu ça coûte 50 $ pour aider quelqu'un à régler un problème immédiatement qui m'a même été l'eau coule chez moi. Mais probablement que tu vas avoir un meilleur taux d'attribution que la personne qui est directement sur ton annonce arrive sur le site web converti. Tu peux le tracker assez facilement.

Mais t'sais, si tu vends des articles qui de, je pas moi, centaines de dollars, ben déjà là, c'est très rare que les gens vont juste bonnement chercher, acheter, pis c'est tout. T'sais, tu avoir des étapes de, ben, est-ce que j'ai des reviews en ligne que je peux aller trouver? Puis là t'as comme un petit serpent qui se passe un petit peu à travers le web. Pis là, tu perds, t'sais, avec les outils qu'on a aujourd'hui, les trucs de la vie privée, etc. Mon perds une grosse partie de ce chemin-là du consommateur.

Marc-Antoine Rioux (28:41)
Mm-hmm.

Maxime Sincerny (28:41)
Il y a plusieurs moyens de mitiger si on veut ou du moins améliorer notre compréhension de tout ça. Souvent c'est dire plus que le budget est petit, plus que le parcours utilisateur est long, mais plus qu'il faut être holistique dans qu'est-ce qu'on va regarder. Est-ce qu'on devrait juste regarder les tendances mois à mois de la dépense publicitaire versus le chiffre d'affaires par mois, regarder les données sur trois ans.

trouver un benchmark de ben c'est quoi les mois qu'on sait qui ont été des excellents mois pour nous niveau e-commerce ou niveau même en magasin, succursale etc. qui concordent avec des mois où est-ce qu'on avait de la dépense et un revenu intéressant. Puis tu c'est toujours essayer de se benchmarker puis d'améliorer la tendance over time mais tu sauras pas que la personne qui a acheté tel produit sur telle étagère ou tel produit dans mon site e-commerce

C'est très dur de dire, elle, a vu ma peu Facebook, après ça, elle a vu sur Twitter, après ça, a cherché sur Google, finalement, ben elle est allée dans un article sur la presse, puis elle revenue sur le site après avoir vu tout ça, puis qu'elle a acheté, tu ne l'auras pas. Il y a des outils qui vont aider à améliorer cette visibilité-là. Ça va être plusieurs centaines de dollars par mois pour les outils les moins onéreux pour ajouter un certain niveau de suivi. Puis encore là, ça ne pas parfait parce que ces outils-là vont souvent générer une grosse partie

de manière algorithmique, puis dire, si ça c'est mes points de données, bien, je peux assumer que, dans le fond, les chiffres réels devraient être plus proches de ça. C'est ça qu'un analytics va faire, qu'un Facebook va faire de plus en plus, Google va le faire aussi. Fait que, c'est une question qui est toujours difficile à répondre parce que oui, j'aimerais ça dire, bien, c'est comme dans le temps, sais, même que dans le temps, on avait toujours un, à peu près un 15, 20 %, tu que ça c'était comme...

visible, ça se ressentait qu'on n'avait pas toutes les données réellement de tout ceux qui étaient influencés. Puis maintenant, c'est juste pas que ça parce que c'est ça, 15-20 % là, invisible. En plus de cookies, ce qui va souvent avoir un taux de refus de 20 à 35 %, qu'il faut retentir plus les adblocks, plus les gens qui utilisent la même navigateur qui ne tracrons pas les cookies, plus t'sais, mettons, as Apple, puis tu as plein de...

Marc-Antoine Rioux (30:34)
Mmh.

Xavier Champoux (30:44)
plus Ad block

Marc-Antoine Rioux (30:46)
VPN

brave

Maxime Sincerny (30:54)
d'appareils maintenant qui vont juste bloquer aussi pour la vie privée, va jusqu'à maintenant, Apple, si je m'en rappelle bien, si tu reçois un courriel via le iCloud, puis dans le fond, la plateforme de mail de Apple, je pense, de base, maintenant, c'est automatiquement, Apple va ouvrir le courriel pour toi, puis où 100 % de tes courriels. Fait que maintenant, ton tour d'ouverture est même plus réel parce que les personnes sont sur iPhone, ça va être bloqué par, bien, ça l'a ouvert.

et si ça ne te le dit pas, la machine pense que ça a été ouvert, mais au moins tu retrouves une vie privée sur est-ce que tu as ouvert un courriel ou pas. C'est bon pour consommateur d'Apple, c'est bon pour Apple pour leur propre pitch envers leurs clients et leur système. Après ça, c'est sûr que niveau publicitaire, ça nous enlève la visibilité à ce niveau-là. Il faut toujours prendre tous les éléments et essayer de faire une histoire pour ça, sans aucun outil payant onéreux.

La réalité, justement, comme Marc parlait, c'est d'avoir des copies qui sont un peu plus soft qu'épièles, qui sont plus instantanés. On va parler d'un quiz qui va te donner accès au courriel de la personne, et d'avoir justement... Exact, d'avoir juste des dés.

Xavier Champoux (32:04)
d'ajout, panier, trucs comme ça.

Marc-Antoine Rioux (32:06)
Lending page view, n'importe quoi qui est de l'engagement qui n'est pas la conversion principale qui va dominer vers ça, qu'on peut tracker un engagement certain de la personne, ça peut être même un time minimum spent on page, puis peu importe ce qu'on va vouloir dicter qui est de l'engagement ou du moins qui fait la différence entre une personne qui a un intérêt ou une personne qui qualifiée en tant que telle.

Maxime Sincerny (32:15)
Exact.

Exact, et puis là, c'est de faire l'histoire avec ça. Un bon exemple, c'est de bien écoute, est-ce que c'est la photo sur ma publicité qui fonctionne pas? C'est-tu mon message publicitaire qui fonctionne pas? Puis là, tu peux juste, c'est juste ça prendre beaucoup de temps à analyser, mais c'est de dire, bien écoute, j'ai tant de mille impressions, mettons j'ai 60 mille impressions, je vais avoir 5 000 personnes qui ont été comme affectées dans les plateformes publicitaires. Par la suite, de ces 5 000 là, il y en a 1000 qui ont cliqué sur

ma publicité qui s'est rendue sur le site web. Après ça, dans Analytics, tu peux voir que sur ta Lending page, qui est le produit en question, qui est l'exemple, on a eu 800 personnes qui se sont rendues sur la page Produit. Une fois rendues sur la page Produit, il y en a trois qui ont acheté. OK, ben là, on a peut-être un problème plus au niveau de c'est quoi l'offre que j'ai sur ma page, est-ce que je suis intéressant? Est-ce que je convainc la personne d'acheter chez moi maintenant? après, tu as plein d'autres petits détails, genre si mes clics, c'est...

Si mon produit, je sais pas moi, c'est manette de télévision noire, que dans le fond, c'est mon produit, puis que la recherche Google, qu'on a eu des clics, puis qui sont arrivés sur le site Web, puis les gens cherchent manette de télévision noire, mais essentiellement, on peut quand même comprendre que l'intention match le produit. Après ça, est-ce que ton produit est la bonne pour la personne? Ben là, c'est de voir, tu sais, là, fais-tu bon? Est-ce que quelqu'un d'autre vend le même produit que toi pour 5 piastres de moins?

Il y a tellement plein de trucs à regarder qui peut causer qu'une publicité ne fonctionnera pas. Ça va jusqu'à est-ce que mon modèle d'affaires fonctionne pour être capable de mettre de la publicité et d'être profitable.

Marc-Antoine Rioux (34:03)
A la prochaine

Xavier Champoux (34:03)
ça va aussi jusqu'à la vitesse de chargement de cette web. Il y a plein de petits détails comme ça qui peuvent impacter la décision spontanée d'un client.

Marc-Antoine Rioux (34:11)
Mhmm.

que tout le côté technique fonctionne et que tout est correct, après ça, bien oui, en effet, une fois que tout ça fonctionne et est optimal, bien c'est sûr que tu tombes dans l'offre, dans le produit en tant que tel, dans le service, dans les attentes du client, dans ce que la personne cherche versus c'est quoi son intention réelle, un peu comme on parlait de niveau peinture, que tu cherches...

un peintre pour un manoir ou un 4 et demi, c'est la même recherche là, tu fait que de viser des gens qui cherchent de la peinture pour un manoir sur leur intention de recherche seulement, sans comprendre le persona en arrière, puis les habitudes de vie, puis tous les autres touch points qu'on peut avoir là pour viser les bonnes personnes qui ont cette recherche là, mais qui sont qualifiées. C'est là que le système omnicanal prend tout son sens aussi, puis la connaissance de la personne, de l'industrie, ses désirs, puis de...

Tout ce qui vient autour, dans le fond, juste son intention de recherche fait la différence entre un bon lead et un mauvais lead.

Maxime Sincerny (35:12)
Exact. Puis... Ben, parce que ça revient justement à ce que oui, les plateformes vont tenter de donner une certaine attribution parce que c'est pour ça qu'on va plugger une Pixel Facebook sur le site, c'est pour ça qu'on va plugger un Google Analytics, qu'on va connecter au compte publicitaire Google Ads. On va avoir un Tag Manager qui va aller essayer de prendre plus de données dans le fond en background si on veut avec les API puis retransférer ça, mettons un Shopify, qu'on va pouvoir connecter les éléments.

et dans le fond, va prendre l'information directement sur la plateforme au lieu de la laisser à chacun. Puis on peut formuler certaines attributions. Mais encore là, à ce point ici où on est rendu maintenant, est-ce que c'est la vérité? Probablement pas, j'ai besoin de savoir c'est quoi Facebook me dit qu'il une attribution. Je peux le prendre en considération pour un mois en particulier de dire, j'ai dépensé 1000 $ sur Facebook, puis j'en ai fait 3500 $. Puis même chose, Google Ads, qui va me donner une certaine attribution. J'en ai dépensé 1000 $ sur Google Ads.

j'ai fait 5000 $, puis ils vont dire, ben, dans l'ensemble après ça, j'ai aussi mon copier qui est plus l'efficacité de la dépense pour ce mois-là, si on veut le mettre un peu plus solistique, pis dire, ben j'ai dépensé de temps, pis j'ai fait de temps. Fait que là, j'ai mon attribution Facebook, mon attribution Google Ads, je pourrais dire, eh, mais Google Ads, j'ai fait plus d'argent, mais faut faire attention parce que des fois, on en fait toujours, pis on a déjà testé dans le passé. Le Facebook a de l'air moins intéressant parce que ça nous coûte, je sais pas moi, un 60 $ par achat.

Puis de l'autre côté, il Google Ads qui indique un 5 $ par achat, chiffre alatoire. comme celui-là semble beaucoup plus intéressant. Mais au moment que tu coupes le Facebook Ads, hop, magiquement, tes ventes de Google Ads disparaissent, puis ton coût par achat augmente drastiquement. C'est parce que tu réalises que tu as influencé beaucoup de monde sur Facebook. Facebook n'a pas l'attribution de toutes les personnes qui ont influencé. Puis y a beaucoup de monde qui sont venus chercher sur le web.

Ils vont peut-être regarder, si c'est une vraie entreprise, si tu fais du sens, si ton off est bon, si il d'autres produits similaires qui conviendraient mieux à leurs besoins au niveau du prix versus les features, etc. Puis finalement, ils te recherchent sur Google Ads. Google Ads a le last click en termes d'attribution ici. Là, il paraît comme le héros, mais la réalité, c'est que tu n'aurais pas eu juste last click là qui est probablement sur ta protection de la marque, puis justement la personne qui cherche ta marque en particulier ou qui a juste recherché le produit puis qui t'a revu, puis là, il l'a acheté.

Marc-Antoine Rioux (37:13)
Mmh.

Maxime Sincerny (37:31)
Faut toujours faire attention et c'est dur de dire, oui la personne t'a dépensé 6 dollars, là t'en as fait 8. Ok, ben magiquement je peux être millionnaire parce que au lieu de dépenser 6 dollars, je vais en dépenser 60 000 dollars, mais ça marche pas de même.

Marc-Antoine Rioux (37:33)
...

Et J'avais dit que, Xavier, justement, je pense que amène à parler un peu des principes à tant que tel, de tout ce qui est Carry Over Effect, Spill Over Effect, et d'expliquer un petit peu ce que Max vient d'illustrer avec un exemple mais de l'effet de repport qui est tout ce qui influence dans le fond au niveau de la campagne et tout ce qui est le Spill Over par rapport à toutes les plateformes veulent se donner l'attribution d'une vente.

Donc, comme Max dit dans son exemple, Google dit que tu as vendu 5 000, Instagram et Facebook vont dire que tu as vendu 5 000, et tu regardes ton Shopify et tu n'as pas 10 000 de ventes, tu as 5 000 de ventes.

Xavier Champoux (38:24)
C'est exactement ce que j'allais dire. J'allais dire que les plateformes veulent se battre pour avoir les mérites parce que justement pour eux, ces mérites-là sont directement liées à leurs revenus. si on croit que Facebook rapporte plus de conversion que Google, exemple, certainement on va être penché vers investir plus sur Facebook. Donc chaque plateforme a un peu l'incitatif de prendre les mérites de cette conversion. Mais je pense que c'est là aussi où

les méthodes d'attribution rentrent en jeu de manière importante. Donc, comment les méthodes d'attribution fonctionnent, c'est qu'il a un peu deux types. Il a les single touch et il les multi touch. Ce qui était un point très poussé dans ma maîtrise, c'est que je pense que les single touch attribution sont juste erronés. Donc, c'est une manière de voir et de regarder ces données.

qui donne pas l'image complète du customer journey des conversions, tous les points un peu plus complexes qu'on vient de mentionner à travers ce podcast. Donc, de simplement donner les mérites de la conversion, que ce soit au premier ou au dernier point, est pas représentatif de ce qui s'est passé. Donc quand on parle de multi-touch conversion, là on rentre dans un...

dans une manière de regarder les données beaucoup plus représentatives de ce que le consommateur vit. à ton point, Max, si Facebook avait pas influencé les gens initialement, les conversions sur Google n'auraient pas lieu. Donc, chacun a amené quelque chose à la conversion, donc des points à considérer. le secret vient aussi là. Comment on...

donne ces mérites-là? Est-ce que le début de la conversion est plus importante qu'est la fin? Est-ce que la fin est plus importante qu'est début? Je pense que, dépendamment de ton industrie, dépendamment de ton type de produits ou de services, différentes méthodes d'attribution seront plus pertinentes pour toi. Je pense aussi que ça vient... il n'y a pas de réponse universelle. c'est du cas par cas pour les méthodes d'attribution. Par contre, pense que la solution un peu...

universelle pour tout monde, c'est de considérer plus qu'un seul touchpoint parce que comme on a établi, chaque conversion peut prendre entre 10, 60, 100 touchpoints avant d'atteindre cette conversion-là. Donc, peu importe que ce soit le premier ou le dernier, si tu donnes tous les mérites à ça, c'est faux. Donc, c'est un peu là qu'on doit jouer pour trouver où investir le mieux notre argent, quand on parle de publicité. C'est aussi là la difficulté à travers

les cookies qui sont bien et qui sont plus aussi présents qu'avant, puis à travers de où on trouve nos données, puis quelles plateformes croire. Donc, je pense que la clé, reste tout de même de considérer plusieurs touch points dans l'attribution, donc de ne pas utiliser les méthodes d'attribution comme single touch pour avoir une idée plus claire de qui fait quoi et qui contribue autant à la conversion.

Marc-Antoine Rioux (41:41)
C'est sûr que quand on va parler de modèle en tant que tel, à la base, est vraiment data driven, si on veut. Tout est vraiment "leadé" par les données, mais avec aussi la compréhension de comment la marque interagit là-dedans, puis comment les personnes et les humains dans le fond, vont avoir à prendre ces décisions-là, considérés des compétiteurs, etc., vont percevoir ça au niveau de la valeur unique du produit. Mais au-delà de ça, de voir...

Xavier Champoux (41:48)
Mmh.

Mmh.

Marc-Antoine Rioux (42:08)
les valeurs de la compagnie, etc., et que ces personnes-là puissent vraiment s'associer et bien vivre avec l'achat qu'ils viennent de faire connaissant tout ce qui vient autour.

Xavier Champoux (42:17)
pense aussi que le Data Driven Attribution serait sûrement le modèle d'attribution le plus vrai, parce qu'il est basé sur toutes ces données là justement. Mais ce n'est pas un luxe que toutes les entreprises peuvent avoir parce qu'il faut justement avoir ces données là en premier lieu pour pouvoir bénéficier de cette méthode d'attribution.

Marc-Antoine Rioux (42:34)
Exact. Ça part de la fondation de la maison pour qu'en bout de ligne, bien, soit bien aligné au top puis que tout arrive quand on pose le toit là. 100%. Puis peut-être si on parle justement, on a parlé beaucoup de comment les touch points interagissent entre eux, un peu du process, toute l'équipe. Mais si on parle des touch points en soi, puis des canaux en soi.

Xavier Champoux (42:43)
Exact.

Marc-Antoine Rioux (42:57)
Tu pourrais-tu nous parler un petit peu plus des différents canaux et comment ils interagissent un petit peu en chaque puis qu'est-ce qu'on voit en termes de tendance par rapport à cela

Xavier Champoux (43:06)
Ouais, donc on peut associer une plateforme à un canaux donc que ce soit Facebook, que ce soit Google, que ce soit LinkedIn. C'est tous des canaux individuels. Puis aussi, il faut prendre en considération les canaux off-line, les panneaux publicitaires, la télévision, aller en magasin, ce genre de publicité-là dans le journal, peu importe. Chaque canaux ont leurs bénéfices. Donc si on prend par exemple celui de Google,

Le paid search est très bon pour viser les intentions de recherche. Pour revenir à l'exemple de la pizza qu'on a pris tantôt, ça, serait la force de ce canal-là. Puis, c'est positionné plus vers le bas de l'entonnoir. Donc, ça veut dire que le client a déjà une idée concrète des besoins qu'il voudrait régler contre, si on prend la plateforme de Meta,

avec Facebook, c'est un canal qui est beaucoup plus axé sur l'awareness, la notoriété, puis la découverte de nouveaux services, de nouveaux produits. Donc là, on parle d'un canal qui est beaucoup plus axé sur le top de l'entonnoir. Donc, c'est des canaux qui sont souvent sous-estimés parce qu'il n'y a pas de conversion, la plupart du temps, qui est directement lié à ces efforts publicitaires-là, entre autres à travers le type de

de placement display qui est un placement nécessaire à la conversion, mais qui n'a jamais le mérite de la conversion. C'est un placement qui permet de planter des graines qui vont germer plus tard en conversion.

Marc-Antoine Rioux (44:40)
...

Xavier Champoux (44:47)
canaux a son intérêt, chaque canaux a ses bénéfices et ses désavantages, mais ils sont tous nécessaires à atteindre la conversion. Donc on peut pas sous-estimer aucun d'entre eux, il faut investir un peu partout, mais investir de manière stratégique où chaque canaux amène sa force dans la stratégie marketing.

Marc-Antoine Rioux (44:57)
exact

Et peut-être si je peux faire une petite nuance, ça c'est vraiment du côté acquisition parce que la beauté des principes de l'omnicanal justement, c'est qu'au niveau amplification, toutes ces plateformes-là vont avoir leur rôle à jouer également dans le fond au niveau d'amplifier la marque, d'amplifier le service, d'amplifier le produit en tant que tel, mais seulement pour les personnes qu'on le sait qui ont déjà été qualifiées, qui ont déjà...

une conversion, que ce soit conversion primaire, secondaire, tierce ou pré-emporte, mais en fonction de nos objectifs, en fonction de leur parcours client à eux, il a la partie amplification ou est-ce que de rester devant le client, que ce soit sur LinkedIn, sur Amazon, sur Facebook, sur Instagram, sachant qu'il est qualifié, vaut énormément. Après ça, on peut être dans le bas de l'entonnoir sur Facebook parce que c'est du re-marketing 30 jours, tout comme on peut être dans le bas de l'entonnoir 30 jours.

TikTok aussi à la limite, est-ce que ça va autant convertir que notre publicité Facebook ou encore notre bas de l'entonnoir en display sur Google? Rendu là, c'est de comprendre toute la stratégie, de comprendre les canaux en tant que tels, comment ils fonctionnent entre eux et de comprendre notre persona derrière aussi pour venir voir en fonction de ces plateformes-là qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne pas. Mais reste qu'avec l'omnicanal...

autant quand on est en acquisition, qui peut avoir une stratégie propre à chaque plateforme, comme tu dis Xavier, qui est totalement 100 % accurate à ce niveau-là. Puis après ce niveau amplification, c'est là qu'on a la différence à dire, on peut être dans le bas, puis dans le milieu de l'entonnoir quasiment, sur toutes les plateformes en tant que telles, ça dépend juste de comment on est toutillé technologiquement parlant pour justement bien segmenter ces audiences-là, puis d'en faire bon usage par la suite au niveau...

advertising.

Xavier Champoux (47:02)
Exact. Je pense aussi ce qui est intéressant dans ce que tu dit, c'est que par plateforme, peut avoir plusieurs touch points. Donc, tu sais, par canaux, plusieurs touch points. Puis ça, mène justement au carry over et au spill over effect. Le carry over effect, c'est vraiment que le client va aller plusieurs fois à travers le même canal avant de passer à la conversion. Donc, ce qui donnerait plus de poids à ce canal là.

de mérites à la conversion. Ça, c'est assez difficile à tracker. Puis le spillover effect qui justement, le client, passerait d'une plateforme à une autre, puis qui finirait par convertir sur une troisième. Ça, c'est des effets qu'il faut prendre en compte justement pour atteindre une précision dans notre analyse pour attribuer ces mérites-là. dans le fond, justement, tout ça ramène à la question de quel canaux méritent ces investissements financiers-là.

Marc-Antoine Rioux (47:34)
...

Exactement. Puis si on parle justement de tout ce qui est parcours client, puis tout ce qui est comme un peu hiérarchie des besoins, puis du moins comment la personne va interagir avec tout le cycle publicitaire, le cycle de vente, puis qu'on puisse connecter un petit peu comment la personne pense derrière versus les touchpoints. Je curieux de t'entendre à ce sujet-là.

Xavier Champoux (48:23)
Pour ça encore une fois, n'y pas de réponse universelle. Il plusieurs systèmes de psychologie du consommateur qui ont été créés, qui ont été mis en place et testés à travers les années. Je pense que la réponse est un un amalgame de toutes ces méthodes-là. Donc on a la hiérarchie des effets, on a see, think, do, care, je pense, oui. Puis on a AIDA aussi.

Marc-Antoine Rioux (48:40)
...

Ouais.

Xavier Champoux (48:50)
qui a un autre dans le même principe qui est awareness, intérêt, désirée, action. Donc, le client va passer par plusieurs stades mentaux qui sont un peu représentés à travers la customer journey. Donc, le client doit commencer par connaître ton produit ou ton service pour pouvoir justement même le considérer comme une solution à son problème. Ensuite, il doit avoir un certain intérêt. justement, il doit avoir ce problème lui-même pour pouvoir

considérer ton service ou ton produit comme solution. Puis ensuite, il doit avoir le désir qui renforce justement cette envie-là d'acheter ce produit, de passer à l'action. Et justement, le dernier qui est le mot passer à l'action qui passe à la conversion. Donc, toutes ces étapes-là un peu de mental qui doivent passer d'une étape à l'autre et représenter à travers le customer journey, à travers les touch points, à travers les différents canaux.

à travers les différentes forces de ces canaux-là justement pour passer d'une étape à l'autre pour le client justement pour qu'il puisse venir lui-même à la conclusion qu'il a besoin de ce service-là ou de ce produit-là pour répondre à ses besoins.

Marc-Antoine Rioux (50:02)
Tu amènes un bon point aussi où on va mettre beaucoup l'emphase là-dessus aussi quand on va parler d'acquisition puis de comprendre l'évolution de l'acquisition par rapport à le top de l'entonnoir, ou est-ce qu'on va avoir une personne qui est qualifiée par rapport à notre audience, persona mais qui n'aura pas nécessairement un problème ou un besoin qui va susciter notre produit, service ou solution puis de la faire descendre jusqu'à l'intention puis jusqu'à connaître la marque.

Mais c'est toujours quand même bien important de bien séparer tout ce qui est intention par rapport à la marque et intention par rapport aux produits et aux services pour comprendre où les gens en sont dans le parcours client aussi. Si la personne est familière avec la marque mais n'a jamais acheté, si la personne a 60 achats connaît super bien la marque ou une personne est rentrée parce qu'elle avait l'intention pour un produit, ne connaissait pas la marque.

Mais reste qu'on va interagir très très différemment avec ces trois personnes-là. Les types de contenus vont être différents parce que justement on va avoir différents objectifs pour la faire progresser si on veut dans l'entonnoir et pour l'éduquer Ça reste quand même intéressant aussi de comprendre l'apport de la marque dans tout cet écosystème-là versus l'apport de tout ce qui est la publicité qui va faire découvrir les produits, services, etc. qui va amener à connaître la marque suite à un besoin qui...

contenait pas la marque.

Xavier Champoux (51:20)
Si je peux rajouter sur ce point-là, pense que c'est aussi, mène au point des soft conversions qu'on a mentionnés tantôt de track, des étapes avant la conversion comme le panier, comme la visite d'une page, tout ça, justement pour pouvoir avoir une meilleure vision de où ces clients-là est dans le customer journey et justement par la suite avec du re-marketing, pouvoir personnaliser ces publicités-là justement pour atteindre les clients où ils sont dans le funnel.

Maxime Sincerny (51:50)
Oui, exact. Après ça, c'est juste pour ça aussi qu'il a une certaine importance à juste toute cette compréhension en arrière là parce que si t'as pas beaucoup de budget, puis t'sais, une des raisons pourquoi dans nos analyses, quand on commence à travailler avec un client, on commence tout temps du bas de l'entonnoir au complet, parce que la réalité, c'est si t'as pas 800 000 de budget par mois, si t'as pas 60 millions de budget par mois à dépenser, ben tu feras peut-être pas ton entenoir au complet, que la réalité, c'est un mille $ à dépenser.

Tu peux t'assurer que tes bases sont correctes. Je vais skipper des bouts au niveau protection de la marque, le bas de l'entonnoir pour la personne qui te connaît déjà, qui aurait déjà acheté. Si on step up un petit peu, si j'ai un mille $ à dépenser, c'est où je devrais le dépenser en premier, puis où est-ce que je devrais m'arrêter. Si j'ai un école pour éduquer les chats, disons.

Marc-Antoine Rioux (52:21)
Mmh.

Maxime Sincerny (52:45)
je vais sur Google puis je dépense 1000 $ sur des mots clés de personnes qui se posent la question comment j'éduque mon chat, comment je fais faire des tours à mon chat, etc. Ben probablement que tu aies une bonne chance de convertir cette personne-là immédiatement avec mon petit budget. Puis quand tu un petit budget, souvent c'est que tu as besoin de ces revenus-là pour réinvestir le budget. Fait que souvent c'est que tu vas t'arrêter à ça. Est-ce que tu prêt avec 1000 $ de budget de juste comme t'attaquer au marché au complet puis prendre des parts de marché?

et de justement être la référence si on veut sur ton territoire, probablement pas. Peut-être que ça c'est justement plus que ton budget grossit, puis mettons, qu'on dit que la personne a fait l'éducation pour les chats, elle a de la nourriture, elle a tout qu'est-ce qu'un animalerie aurait en plus, ben là c'est justement, tu qu'est-ce qu'on peut couvrir en recherche pour attirer des personnes qui ont ce besoin immédiat là dans mon territoire d'affaires, ou du moins que sais que j'ai pas trop de compétition.

Marc-Antoine Rioux (53:16)
la référence.

...

Maxime Sincerny (53:42)
parce que plus tu grosses ces territoires, c'est un autre facteur. Si j'ai six boutiques pour animaux entre la personne géographiquement puis chez nous, là justement cette intention-là de la personne qui recherche devient de moins en moins valorisée si on veut, du moins devient de moins en moins intéressante parce qu'elle a six choix qui ont un avantage sur moi. Ils ont moins de kilométrage à faire pour se rendre puis retourner à la maison chez eux. Il y a toujours un pourcentage de personnes qui vont être...

nos prospects idéaux qui sont prêts à convertir, puis un gros pourcentage qui est juste un prospect idéal, mais qui convertira pas avec nous pour plusieurs raisons, puis tout doit être ajusté dans ce sens-là.

Marc-Antoine Rioux (54:21)
Exact. Encore plus simple que ça, c'est que vraiment, plus on est bas dans l'entonnoir, plus le retour sur investissement est haut et facile à obtenir. C'est souvent où on va avoir notre cheval de bataille si on veut, autant au niveau d'un Google Ads qu'au niveau SEO. Ça va être vraiment au milieu de l'entonnoir à dire, est-ce que vous avez une marque, mais les gens rentrent juste à cause de votre marque et ne pas à cause de vos initiatives par rapport à l'intention du produit ou du service? Ou est-ce que justement, vous avez...

Maxime Sincerny (54:28)
...

Marc-Antoine Rioux (54:50)
à l'inverse, pas de marque, c'est justement juste des systèmes comme ça qui font l'acquisition, c'est pas nécessairement mieux aussi, on va vouloir développer la marque, pis du moins que toute l'intention qui va fueler des ventes en tant des achats de services, on va vouloir développer la marque aussi pour que la marque puisse contribuer, fait que c'est pas juste dépendant de notre technologie, de la qualité des ads, des rédactions, du SEO, de ci ou de ça.

la marque a quand même un gros effet à avoir là-dedans.

moins d'acquisitions qui se font au niveau du milieu de l'entonnoir par rapport à l'intention parce qu'ils vont avoir bien développé la marque, vont chercher à grossir la marque, mais vont passer à côté de plein de trafic d'intention s'ils ne pas ce travail-là aussi en se fiant juste à la marque. C'est important de garder l'équilibre entre les deux.

Maxime Sincerny (55:39)
Exact, et puis à un certain point, plus

budget grossit, plus tes opportunités grossissent d'aller chercher le monde plus haut dans l'entonnoir publicitaire. Mais la

aussi de dire, le retour immédiat va être beaucoup moindre. Si on retourne un peu aux personnes, où est-ce qu'il est rendu dans sa journey si on veut, de consommateur, la réalité, quelqu'un qui a déjà acheté chez vous, c'est sûr qu'il va être très facilement...

Tu l'attends en bannière et tu sais qu'il déjà acheté chez vous, là, 90 jours, puis que tu assumes qu'il est satisfait, bien c'est sûr que si tu lui montes un 20 % pour le même produit qui est consommable, bien ça risque de le trigger à l'acheter tout de suite. Ton retour sur investissement va être très grand, mais t'affectes un consommateur qui déjà fait faire chez vous parce qu'il connaît ta marque. Il a ton besoin, puis tu le comble Mais pour ça, si tu montes un petit peu plus, bien comme tu disais Xavier tantôt,

il sait qu'il a un besoin, il sait qu'il veut le combler d'une certaine manière, il cherche la manière de le combler. Puis là, il a le choix de toi et plusieurs autres marques. que tu aides justement le multi-touchpoint pour justement, oui, essayer de capturer son attention. Maintenant, essayez de montrer le plus possible de façon le plus rapide possible sur le site web ou peu importe le média que tu choisis, ce soit vidéo, etc. Que ta marque est meilleure que les autres pour, dans le fond, sa problématique à lui.

Puis par la suite, tu montes encore plus haut. Tu essaies de les atteindre justement sur un Facebook avec des intérêts et tout. Tu sais peut-être que la personne, dans le fond là, il y a plein de manières de targeter gens. Mais tu dis que la personne est déjà in market pour acheter de la nourriture pour chien. Bon, au moins tu sais qu'il a un chien. après ça, est-ce que cette personne-là a besoin d'éduquer son chien? On ne sait pas pour l'instant. Sauf que si tu veux vraiment comme un certain scale, tu vas offrir ton service.

il faut qu'à moment donné, sois capable d'avoir une solution qui est assez bonne pour que la personne qui ne pas qu'elle a un problème en ce moment, voie ton annonce, voie ta solution, puis se dise, je ne pas que j'ai problème, mais j'ai un chien. Finalement, mon chien, fait pipi partout la nuit. Ok, c'est vrai, j'ai un problème. puis là, tu peux le découvrir à partir de l'annonce ou quelque chose comme ça. Je ne savais pas qu'il avait des solutions pour ça. Puis justement, tu essaies de la tirer plus bas, puis dire, nous, on a une solution. Tu télécharge ce e-book là à 50 $.

et ça va t'aider à donner des pistes de solution pour le régler. finalement, est-ce que cette personne-là qui a acheté ça, un touch point, et c'est un méchant bon touch point parce que tu lui fait acheter un ebook pour peu cher, qui n'a peut-être pas réglé son problème, mais il voit que tu connais ce que tu fais. Oups, mais là, peut-être que trois mois après ou immédiatement après qu'il acheté le ebook, il monte des annonces pour consultation en privé à maison, et que là, c'est plus un 600 $ pour que tu ailles faire les consultations.

Peut-être qu'il pas convaincu immédiatement, mais tu fait le PDF, ça l'améliorerait un peu, pas tout à fait. peut-être régler le problème, tu si lui il vient et qu'il offre son service converti, puis il est content, sais. Après ça, ça vient plein d'autres discussions de lui va créer des touch points envers ses amis pour dire, « Hé mon chien, ça fait 15 ans qu'il pisse la nuit chez nous. » Puis là, magiquement, j'ai eu pour 600 piastres, il est venu régler le problème, puis ça n'arrive plus, tu sais. Puis là, son ami va être comme, « bien, meilleur.

Marc-Antoine Rioux (58:51)
Mmh.

Maxime Sincerny (58:54)
touch point possible, le meilleur influenceur, c'est ton meilleur ami qui te dit lui est vraiment bon, il a réglé mon problème et mon problème était terrible. toi, ton chien pisse de temps en temps, c'est sûr qu'il peut le régler.

Xavier Champoux (59:05)
pense qu'il un point intéressant qu'on peut ajouter à ça, c'est ce que tu as dit. C'est peut-être la première achat sera le e-book. Par la suite, le client va revenir puis va acheter un plus gros service. Ça, c'est des termes qu'on appelle du upselling ou du cross-selling Donc, si tu es capable d'amener un client pour un petit achat, ça va être plus facile de le convaincre de faire un plus gros achat chez toi par la suite ou d'acheter un produit complémentaire à ça.

à partir de ces petits touch points, de ces plus petites conversions-là, ça devient de plus en plus facile de retarget ces gens-là qui ont déjà un niveau de confiance plus élevé envers ta marque pour les convaincre de regarder un peu plus ton inventaire de produits ou de services.

Marc-Antoine Rioux (59:49)
Je pense que ça se l'est bien aussi avec la conversation de Loi 25 cookies etc. et pourquoi le CRM est un outil redoutable que personne ne vraiment se passer si leur objectif est réellement d'optimiser leur acquisition dans le fond et d'offrir la meilleure expérience possible à leur client.

Maxime Sincerny (59:49)
Exact.

Xavier Champoux (1:00:08)
surtout avec l'importance de plus en plus des first party data. c'est encore de plus en plus important d'avoir un CRM pour pouvoir agréger ces données-là, pour pouvoir les utiliser par la suite.

Maxime Sincerny (1:00:13)
Mmh.

Marc-Antoine Rioux (1:00:21)
Exact. Et un peu plus tôt, on parlait aussi de qualité des prospects, qualité des ventes, etc. C'est un peu comme ça qu'on peut utiliser les plateformes de CRM, dans le cas publicitaire, par exemple, pour renvoyer l'information de nos contacts qui ont réellement converti monétairement et non juste converti de par notre objectif de conversion primaire qui peut être un appel, un formulaire, un chat sur le site Web en secondaire.

peu importe c'est quoi notre conversion, mais qui peut nous amener à justement renvoyer la bonne information à un Google de ce monde, à un Meta de ce monde, à dire, voici mon réel client, pis bâtis-moi une audience qui va être similaire dans le fond à mes clients qui paient réellement et non juste les personnes qualifiées, mais qui ont pas fini par acheter.

Maxime Sincerny (1:01:08)
Exact. Puis, tu sais, avec la loi 25 et tout, tu sais, je pense aussi ça va être juste de, si on peut dire, de pire en pire ou de mieux en mieux selon si ta vision en tant que consommateur, tu est-ce que tu préfères avoir des p...

Marc-Antoine Rioux (1:01:20)
Ça va être de mieux en mieux en termes de protéger la vie privée et de ne le faire à l'insu des gens c'est vraiment bien à ce niveau-là. Les gens sont de plus en plus éduqués sur ce qu'ils font présenter et réalisent que le produit de ces plateformes-là, c'est eux en bout de ligne. C'est juste de comprendre ça, si on veut, et de l'appliquer autour.

Maxime Sincerny (1:01:44)
Oui, exactement. Je pense que c'est aussi une partie qui est intéressante à comprendre, c'est que ça donne de plus en plus de force aux grosses plateformes. C'est niaiseux, mais t'sais parce que tu as comme un deux sens, si on veut. Tu te touches à ça de dire comme, on veut protéger la vie des gens, on veut protéger les données, on veut limiter l'accès. La réalité, c'est qui qui fait le plus limiter l'accès? C'est les petites et moyennes entreprises qui n'ont pas les moyens d'investir des milliards dans leur système de tracking.

Marc-Antoine Rioux (1:02:12)
Mmh.

Maxime Sincerny (1:02:12)
Et puis à qui tu donnes plus de pouvoir? C'est sûr qu'ils ont du first party data, mais qui a du first party data? Amazon, Facebook, Google. Fait là, tu en train de dire, toutes les personnes, tu maintenant tu as un coût parce que tu il faut que tu installes, justement pour la gestion des cookies, protéger les consommateurs. Tu c'est correct, tu dis à une entreprise qui fait 50 millions par année, ajoute ça, ça va te coûter 300 dollars par année. Ça va te coûter un set up pour mettre tout le set up justement du tracking et tout. Mais tu es obligé de...

Xavier Champoux (1:02:17)
les grandes entreprises.

Marc-Antoine Rioux (1:02:19)
Exact.

Maxime Sincerny (1:02:41)
prendre cette obligation-là, puis de l'amener à peut-être la petite entreprise, je ne pas moi qui fait du whatever, une petite animalerie unique tout seul, mais pour lui c'est même set-up, il faut qu'il le fasse, sauf que lui il fait pas 50 millions par année, il va peut-être faire quelques milliers de dollars par mois, puis une grosse partie de ça c'est juste son salaire qui ressort direct, donc tu lui donnes un fardeau additionnel à vendre en ligne immédiatement.

Puis après ça, ta grosse plateforme, lui est content. Plus personne n'a de données sauf moi, je suis à Amazon. J'ai ma propre plateforme publicitaire sur ma plateforme. Je connais les achats de tous mes consommateurs chez où est-ce habitent tous. J'ai, quoi, 85 % des foyers aux États-Unis. Puis ça grossit aussi extrêmement rapidement au Canada, de j'ai un compte sur Amazon, j'ai un Prime sur Amazon. Toute mon information est là. Mais là, moi, en ayant des first parties d'été en tant que...

monopole, la réalité c'est qu'il un certain point, je peux dire, écoute moi, si je te fais la vente sur Amazon, c'est sûr que je prends une cote de 25%, sauf qu'après ça, a un avantage, des avantages. Tu pas le choix de faire affaire avec la plateforme, à certain point, si tu veux faire découvrir ton produit, du moins ça va vers là parce que mon petit site web, j'ai de la difficulté à déclencher les premières ventes, je ne pas connu. Sur Amazon, j'ai la chance de le mettre. Je vais payer un coût fort pour ça.

Est-ce que je suis prêt à arriver qu'effective, pas faire d'argent juste pour me faire découvrir? C'est une autre discussion par rapport à ça. Puis tu leur donnes le pouvoir de tout ça, de dire, tu quand je fais de la pub sur Amazon, j'ai le first party data, je peux carrément aller viser si moi j'ai de la nourriture pour chien, mais je peux aller viser ceux qui ont probablement récemment acheté des jouets pour chien. Donc je qu'ils ont des jouets, ma nourriture peut être intéressante, je peux leur montrer des banières Puis Amazon, c'est très exactement dans sa base de données.

Xavier Champoux (1:04:30)
Mmh.

Maxime Sincerny (1:04:37)
qui a récemment acheté des jouets pour chien. C'est ultra puissant, mais là viens de donner tout ce pouvoir uniquement à Amazon. Là as un pour et un contre parce qu'ils vont vouloir tirer le plus de profit possible de ta poche pour que le vendes.

Marc-Antoine Rioux (1:04:46)
Ça revient.

Ça revient à aligner ces objectifs selon les canaux, selon la force et les faiblesses de chaque canaux dans ta stratégie overall ou est-ce que Amazon est un super bon canal d'acquisition, mais on le sait que niveau marge, ça coûte excessivement cher. Comment tu as une stratégie où Amazon ne peut pas faire mal à ta marque, mais que Amazon t'amène des nouveaux clients, que tu rends loyaux sur tes propres ressources à toi et que ça te coûte moins de marge et que ton client est plus content au bout de ligne?

Xavier Champoux (1:04:59)
Mmh.

Mmh.

Marc-Antoine Rioux (1:05:20)
parce que l'expérience est aussi bonne ou meilleure, puis c'est pas juste la vitesse du service, puis le one-click qui va faire une différence.

Xavier Champoux (1:05:26)
Ouais. Dans ce cas-là, c'est vraiment d'essayer d'utiliser Amazon comme une plateforme où on peut faire un tremplin pour acquérir ses clients, puis les sortir de la plateforme, puis les ramener sur la nôtre.

Maxime Sincerny (1:05:38)
Exact. Et pour ça, c'est-à-dire, est-ce que je suis prêt à être kiff-kiff sur Amazon? Tu que ma marge de profit, c'est ma dépense publicitaire. Est-ce que je suis prêt à perdre 5 $ par vente? Après ça, c'est justement l'importance de... C'est quoi mon coût d'acquisition maximal? Puis là, ça revient à connaître ces chiffres, etc., qui est un travail qu'on essaie de faire fortement avec tous nos clients, tu Puis je dirais que la majorité du monde, puis c'est normal, tu tu connais pas tes chiffres sur le dernier 50, tu n'as pas été... Tu as été comptabilisé.

mois à mois puis canal par canal depuis des années. Mais tu de construire justement cette compréhension-là, à un certain point, c'est vraiment le fun de pouvoir t'attaquer à un marché et dire, toute ma compétition essaie de dépenser le moins possible pour faire l'acquisition d'un nouveau client. Mais moi, je que je peux aller jusqu'à 50 $ pour faire l'acquisition d'un nouveau client. Je peux dépenser 49 $ par acquisition. Je peux être partout en tout temps. Je connais mes chiffres. Tandis que ma compétition, ils toutes en train de se battre à essayer d'acquérir des clients à 19 $.

Puis, il juste moi qui churn des nouveaux clients qui rentrent, puis je me bosse une grosse liste de clients, puis ces clients-là sont dans mes lignes listes, sont peut-être dans mes communautés sur Facebook, Instagram, TikTok, ils sont peut-être intéressés à mon contenu, ils vont peut-être racheter 60 fois pendant le prochain 10 ans, tout dépendant de c'est quoi le produit, etc. Mais plus tu connais tes chiffres, puis plus que tu as juste un... ben, t'as un edge sur toute ta compétition, puis t'as une manière de pouvoir t'attaquer au marché que eux peuvent même pas comprendre.

Marc-Antoine Rioux (1:06:37)
ou pour le moins cher possible.

Maxime Sincerny (1:07:05)
qui sont capables de le faire aussi.

Xavier Champoux (1:07:07)
pense que ça ramène aussi au point du first-party data, qu'il y a énormément d'avantage à acquérir ses propres données-là par soi-même, puis justement de commencer à accumuler le plus tôt possible pour pouvoir en tirer le maximum de bénéfices à la longue.

Maxime Sincerny (1:07:21)
Exact.

Marc-Antoine Rioux (1:07:21)
Puis tu vois de plus en plus aussi de Private Equity qui sont des regroupements de business qui sont direct to consumer, que tu des groupes qui vont acheter des dizaines, des quinzaines, des vingtaines, des centaines d'entreprises e-commerce pour au-delà d'avoir les ventes, d'avoir ce que l'entreprise génère et la valeur de l'entreprise, la base de données de clients de chacune des entreprises stand-alone, mises ensemble, donne du first party data.

incroyable qui est très très très monétisable dans le fond pour ces entreprises-là et que chaque entreprise dans leur groupe prend de plus en plus de valeur parce qu'elle profite du first party data de toutes les autres entreprises du groupe aussi. Ça devient next level un petit peu mais en bout de ligne, quand tu as plusieurs entreprises en dessous qui travaillent toutes indépendamment, ça devient intéressant de pouvoir

Maxime Sincerny (1:08:02)
Exact.

Marc-Antoine Rioux (1:08:13)
centraliser toutes ces données-là justement pour que chacune des entreprises qui fait partie du groupe puisse en profiter à un certain extent. Mais encore là, prend, je un exemple, tu 28 entreprises ça prend 28 fois de faire la fondation justement avec les outils technologiques qu'on parlait pour qu'ultimement on puisse partager toutes ces données-là entre toutes les entreprises puis que toutes ces sets de données-là soient actionnables

au niveau de toutes les comptes publicitaires, niveau de toutes les comptes analytics, puis de partager cette information-là partout.

Xavier Champoux (1:08:44)
pense que c'est très intéressant justement d'avoir le point de vue théorique. On s'est appliqué aux grosses entreprises puis appliqué aux petites entreprises parce qu'effectivement, ce n'est pas nécessairement un pour un pour ces choses là. Dans la théorie, il a beaucoup de concepts qui sont un peu difficiles à voir à travers les chiffres. Puis j'ai eu le plaisir et la chance de travailler avec justement des banques de données de first party data de cette banque en question.

Puis par la suite, ces données-là sont très rares, c'est très rempli d'informations, puis c'est à toi un peu de comme décortiquer ça puis de trouver les informations que tu veux, mais ils sont tous là. C'est pas nécessairement accessible aux petites entreprises ou aux moyennes entreprises avec lesquelles on fait affaire en ce moment. Donc on est un peu à la merci des plateformes pour le niveau du targeting parce que rares sont les entreprises justement qui commencent à établir un CRM.

acquérir leur premier, leur first party dollar et tout ça justement. Donc ce qui est intéressant à travers tout ça, c'est que plusieurs canaux interagissent de manière différente entre eux. Donc à travers la customer journey, si on regarde un touch point à un autre, certains convertissent beaucoup plus que d'autres. Donc il y a des certaines combinaisons qui sont plus intéressantes que d'autres. Ça c'est...

dans les informations que j'ai pu découvrir à travers ces first party data la Une des conclusions que j'ai tirées de ça qui était assez juteuse à mes yeux, c'est qu'il y a énormément de bénéfices à combiner une publicité un peu de la voix de la business, du search du display comme premier touch point, mais par la suite de le jumeler à un...

un touch point qui fait partie du affiliate marketing, donc que ce soit avec d'autres entreprises ou des influenceurs. Cet aspect un peu de comme l'opinion de l'entreprise elle-même, tout monde sait que quand tu es une entreprise ton produit c'est le meilleur. Donc c'est un peu difficile de voir à travers ça lesquels sont réellement les meilleurs. Mais quand cette opinion d'excellence de l'entreprise est combinée avec l'approbation d'un humain.

Donc, que ce soit un influenceur ou une personne. Là, il y a une certaine combinaison qui se crée où on commence à croire ces publicités-là. a beaucoup de phénomènes de parasocial, donc des relations un peu one-way entre toi et l'influenceur. pour certaines personnes, l'influenceur peut même paraître comme des amis, ce qui n'est pas réciproque. pour toi, son opinion va valoir énormément. Donc, si c'est...

approuvé par ces personnes là et par la suite combiné avec la publicité de l'entreprise, on a un taux de conversion assez impressionnant qui se crée, qu'on peut tirer avantage. ça reste un concept, mais ça reste un concept assez intéressant qu'on peut essayer de maximiser en touchant un peu aux publicités en ligne, mais aussi à l'opinion des personnes. Donc, c'est...

Marc-Antoine Rioux (1:11:58)
Ça reste important justement de suivre les trends aussi à ce niveau-là parce que niveau publicitaire, c'est tout du stock qu'on peut réutiliser sachant que ça marche avec le client ou est-ce que, vu les quelques années, si tu n'avais pas le beau contenu liché, professionnel, etc., ça ne performait pas, tandis qu'aujourd'hui, certains contenus qui performent le plus, c'est sûr qu'ils vont avoir l'air d'être faits par...

ton voisin carrément et qu'ils vont être très très UGC et même volontairement plus Boboche si on veut ou est-ce que le monde va voir c'est du contenu qui est vrai c'est Monsieur et Madame tout le monde qui l'a fait et ça pourrait être moi et ils peuvent plus s'associer du moins dans ce contenu là que dans quelque chose selon la marque aussi.

Xavier Champoux (1:12:30)
Exactement.

Exactement. Les gens vont relate beaucoup plus à ce genre de contenu qui est créé par d'autres utilisateurs que par le contenu qui est très léché, comme tu dit, des entreprises où tu vois que ça a été conçu dans l'objectif de te convaincre et non conçu dans l'objectif de te donner son opinion sur ce service ou ce produit-là. Aussi, ce qui est intéressant du marketing d'affiliés, c'est que c'est assez cheap. Les coûts upfronts sont assez bas.

Par la suite, souvent, les ententes vont être le nombre de consommateurs, de nouveaux clients apportés par l'affilié aura une cote sur ça. Donc, c'est assez accessible comme canal. Donc, c'est là que ça devient intéressant d'en plus, d'utiliser ce contenu pour retarget les gens par la suite. Donc, pas juste le contenu de l'influenceur à travers son canal, mais de réutiliser ces vidéos, ces images-là pour...

Marc-Antoine Rioux (1:13:31)
...

Xavier Champoux (1:13:35)
plus loin dans la conversion, l'utiliser pour ses propres bénéfices.

Marc-Antoine Rioux (1:13:41)
Exact, puis ça part aussi, stratégie de contenu quand on passe au contenu, ben comment on va produire notre contenu pour le maximiser pour l'ensemble des canaux par rapport à tous les formats que chacun des canaux offre, tu que oui, oui, on veut...

Focuser, mettons, qu'on a une campagne d'influenceurs, justement, on peut avoir du contenu long qui est décliné en contenu court, qui est réutilisé organiquement sur une plateforme, en publicité sur une autre, puis de bien comprendre notre système puis où est-ce que ce contenu-là peut être réutilisé, puis poussé sur les bons touchpoints aux bonnes personnes, justement, puis de tout faire interagir ça ensemble, c'est un peu là que la magie se produit, si on veut. Je déteste le mot magie, mais...

S'il en a une, c'est quand tout le système-là travaille en symbiose.

Xavier Champoux (1:14:24)
C'est ça la sauce secrète.

Exactement, c'est là le secret. C'est de pouvoir toucher le consommateur à travers tous les canaux, à travers tous les touch points, faire comprendre sa présence, faire comprendre son service, éduquer le consommateur, puis un peu lui tenir la main à travers le customer journey, à travers tous les canaux qu'il préfère utiliser pour un peu que le consommateur vienne à la conclusion par lui-même qu'il a besoin de notre service ou notre produit.

Maxime Sincerny (1:14:54)
ouais exact

Marc-Antoine Rioux (1:14:54)
Oui, exactement. C'est de passer... De ne pas oublier que justement, de ne pas prendre pour acquis que tout monde va comprendre ton offre, ton service, ou va avoir le besoin immédiatement. C'est toujours considérer toutes les parties de ton entonnoir, où est-ce que tu vas vouloir éduquer, tu vas vouloir clarifier, démontrer ton USP et de faire comprendre aux clients pourquoi il a besoin de ta solution. Après ça, tout ce qui le côté fidélisation, loyauté, etc. Tout ce que Max expliquait aussi, qui va en découler.

de plusieurs touchpoints, de bouche à oreille, de tout ce qui va sortir du web aussi par après qui va aider à amplifier le message puis la solution tant que telle.

Xavier Champoux (1:15:33)
C'est toujours un plaisir de parler marketing commerce avec vous.

Marc-Antoine Rioux (1:15:38)
Yes, pareil, merci beaucoup de t'être prêté à l'exercice. On va se retrouver pour le prochain épisode, le numéro 5, qui devrait être avec une personne qui a eu plusieurs touch points et qui a un customer journey très, très impressionnant, Alexandre Champagne, qui va être avec nous pour le prochain épisode. Merci beaucoup Xavier. On se reparle dans un prochain épisode

Xavier Champoux (1:16:01)
Ça fait plaisir.

Yes.

Laisser un commentaire

Tous les commentaires sont modérés avant d'être publiés.

Ce site est protégé par hCaptcha, et la Politique de confidentialité et les Conditions de service de hCaptcha s’appliquent.