03 - James Forbes de Plus Crew

03 - James Forbes de Plus Crew

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02 - Pier-Luc Beaulne de Hydro Pro Ensemencement Vous lisez 03 - James Forbes de Plus Crew 96 minutes

Dans cet épisode, James Forbes partage son parcours entrepreneurial, ses expériences dans la production vidéo et les défis rencontrés, notamment pendant la COVID. Il discute de l'évolution de ses entreprises, de l'importance de l'adaptation aux tendances du marché, et de l'impact de la technologie sur la production de contenu. James aborde également les défis liés à l'utilisation de l'IA dans le montage vidéo et les stratégies de monétisation sur des plateformes comme YouTube.

Dans cette conversation, les intervenants discutent des défis et des stratégies liés à la création de contenu sur YouTube. Ils abordent les coûts de production, l'importance de l'algorithme, les méthodes de monétisation, et les conseils pour les nouveaux créateurs. Ils partagent également leurs expériences sur la vente de chaînes et l'avenir de leurs projets, tout en soulignant l'importance de l'innovation et de l'adaptabilité dans un environnement en constante évolution. James Forbes possède une expérience entrepreneuriale variée et s’est adapté rapidement au montage vidéo pendant la COVID. Il souligne l’importance de pivoter avec le marché et d’utiliser la technologie pour automatiser les processus. Bien que l’IA ait un rôle, les services de montage humain restent souvent plus efficaces.

Le contenu faceless est flexible et scalable, mais requiert constance et investissements pour réussir. La visibilité dépend fortement des algorithmes YouTube, et tester différents thumbnails est crucial. Forbes recommande de suivre les tendances, de diversifier les revenus, et de faire preuve de patience, notant qu’il est possible de réussir même en créant en français. 

00:00 Introduction et Présentation de James Forbes
02:32 Exploration de YouTube et des chaînes faceless
38:02 Modèles d'affaires et cycles de rentabilité sur YouTube
44:29 Opportunités de Croissance et Équipe de Production
47:14 Coûts de Production et Rentabilité des Vidéos
49:29 Tendances et Algorithmes de YouTube
53:48 Stratégies de Thumbnails et Performance des Vidéos
57:39 Intention de Recherche et Découverte sur YouTube
01:03:42 Stratégies de vente et de profit sur YouTube
01:06:43 Construire des revenus diversifiés au-delà de YouTube
01:09:26 Optimisation des vidéos YouTube : conseils pratiques
01:12:54 L'entrepreneuriat sur YouTube : un modèle viable
01:17:30 Projet d'autobus / Studio mobile

Marc-Antoine Rioux (00:19)
Salut tout le monde, bienvenue à Déclic, l'épisode numéro 3 avec James Forbes. Salut James. Ça va bien toi? Yes, yes. Donc, dans le fond, aujourd'hui, James est venu nous parler un petit peu de son parcours, ses multiples business autant niveau vidéo que niveau technologie en tant que tel. Je vais laisser se présenter, mais James, je te laisse le micro.

James (00:26)
Salut man ça va? En forme,

Ben ouais, certainement, mais... C'est ça juste pour faire un survol à pression, y plus en détails des questions, mais ça, à la base, en ce moment, on a une compagnie de production qui gère des chaînes YouTube, en fin de compte, ça fait qu'on produit vraiment in-house des documentaires sur différents types de sujets dans différentes niches qu'on vient publier sur YouTube et qu'on monétise. Pis ça, c'est sûr que c'est tout nouveau, là, c'est dans la dernière année, mais avant ça, il a à peu près un...

un quatre ans et demi, cinq ans d'apprentissage à travers l'entrepreneuriat et la vidéo qui fait qu'on est rendu là aujourd'hui. Mais aussi en parallèle de ça, on a une autre compagnie qui en fin de compte vient faire du montage vidéo sur demande pour tout ce qui est short clips, que ce soit des gens qui font des podcasts, que ce soit des gens qui veulent faire un peu à la PC Jolicoeur de ce monde, créer du contenu sur les réseaux sociaux qui sont faits pour les reels, les tiktoks et les formats verticaux généralement.

Donc ça, on focalise là-dessus aussi, on offre des packages mensuels à ceux qui veulent faire du montage. On s'occupe vraiment du début à la fin, de la prise en main du montage pour ces genres de projets-là. Puis on utilise aussi cette compagnie-là à travers notre autre compagnie, donc les deux compagnies s'aident mutuellement à travers ça. Sur la deuxième compagnie, on utilise à 99 % des gens à l'étranger pour faire le montage vidéo.

l'administration, gestion client et autres. On s'est vraiment spécialisé à utiliser l'international pour maximiser la rapidité, les fuseaux horaires et les marges de profit pour la compagnie.

hier, je regardais plusieurs centaines de milliers de dollars en payroll, US, ont été faites dans la dernière deux ans, mettons, à l'international.

Ça, c'est les deux compagnies qu'on a. c'est ça. Sinon, travers ça, depuis 2019, on a passé de ne pas savoir rien faire dans la vidéo.

à avoir eu 3-4 business à travers ça, ou qu'on a fait des pivots à travers la Covid, en fin de compte, pour s'en sortir quand on ne plus filmer ou réaliser, en fin de compte, dans la maison, les entreprises ou à l'extérieur, majoritairement, quand on était fermé pendant la Covid. Donc, on a décidé de pivoter juste sur le montage puis trouver un nouveau modèle d'affaires qui est plus stable puis plus rentable, en fin de compte, pour nous que...

Marc-Antoine Rioux (02:55)
Mm-hmm.

James (03:06)
de toujours être pris à être un peu à la merci d'avoir des gens qui doivent aller sur place nécessairement à chaque fois qu'on veut avoir un footage vidéo à utiliser pour faire du montage.

Marc-Antoine Rioux (03:16)
Si on parle de tout ce qui est business auparavant, si on peut mettre des noms là-dessus justement, qui fait quoi, tout le kit, c'était quoi la business, c'était quoi votre type de client? Je pense que c'était plus comme vous visiez les grosses business de contenu avec un plus crew de ce monde, mais c'était quoi votre client type avant et comment ça a évolué dans le temps avec les différentes business aussi?

James (03:38)
Le clientiel peut toujours rester un peu le même. Le client souhaité étaient les grosses business ou les grosses agences, mais généralement, ça prend toujours plus de temps que ce que tu penses, puis c'est toujours plus dur à développer ces clients-là. Des fois, c'est des années à développer les mêmes lignes pour espérer avoir un premier contrat. Mais quand tu lances en 2019, que la COVID arrive en 2020, on s'entend que le pace a été coupé de moitié assez rapidement.

Marc-Antoine Rioux (04:04)
C'est sur.

James (04:06)
Mais c'est ça, le client type généralement c'est travailleurs autonomes, PME, quelques plus petites agences qui des fois pouvaient être potentiellement des clients sur 2, 3, 4 projets dans un année, mais généralement t'avais pas de récurrence. Pour la majorité de ces clients-là, on allait sur place, on avait des réalisateurs qu'on envoyait sur place, qui filmaient, on créait le contenu, on créait le concept.

ou les concepts, c'est surtout plus des vidéos qui étaient style présentation de produits, présentation d'entreprises, culture d'entreprises, vidéos internes ou des choses comme ça. On a essayé beaucoup plus de pencher vers les vidéos de type A/B TEST sur Facebook, pour pouvoir faire de la pub avec différents formats. Mais on est arrivé quand même en 2019 étonnamment, on est arrivé tôt dans le marché avec ce genre de service-là, malgré que logiquement moi je venais du...

de l'industrie en fin de compte des agences à Montréal. C'était quand même quelque chose qui était plus commun, mais dans l'entreprenariat en général, ça a l'air d'être du A/B test et de maximiser tes vidéos sur Facebook, Instagram ou autre. C'était quelque chose qui n'était pas tant commun que ça, et c'était un petit peu plus dur à vendre. Mais quand tu regardes aujourd'hui, tout le monde fait ça, c'est super commun, et c'est comme la game que tout monde joue en ce moment. C'est ça, c'est vraiment des vidéos corporatives et autres.

Marc-Antoine Rioux (05:26)
Mmh.

James (05:29)
Puis après ça, la COVID est arrivée, on a été bloqués, on s'est lancé dans le montage pour les formats courts et tout ça. Mais encore une fois, on était quand même d'avance. On était 2020. pour te donner une idée, les Hormozi de ce monde, les PC Jolicoeur de ce monde ont tous commencé à popper pendant la COVID. Mais mettons au milieu de la COVID, fin de COVID. On était plus 2021, 2022, 2023. On était encore un peu...

Marc-Antoine Rioux (05:50)
Mmh.

James (05:56)
en avance dans le marché québécois, disons, c'est sûr qu'à l'international et tout, on n'était pas là, mais dans le marché québécois, on a toujours été un petit peu en avance, des fois un peu trop. Mais à chaque fois, on pivotait parce qu'on était comme moi. C'est peut-être pas le modèle d'affaires qui va nous permettre d'avoir l'entreprise que nous, on souhaite. Puis c'est pas le modèle d'affaires nécessairement qu'on veut comme lifestyle. T'es toujours pris à aller chez le client. Comme il y avait trop, c'est drôle à dire, mais il comme trop de relations un à un avec des humains, ce qui fait en sorte qu'aujourd'hui, j'en ai presque

Marc-Antoine Rioux (06:17)
Mmh.

James (06:25)
J'ai vraiment, juste en chat, mais vraiment physique avec des humains, je vois presque plus personne. Mais, on est vraiment passé d'un à l'autre, mais c'est plus le modèle d'affaires qu'on aime aujourd'hui.

Marc-Antoine Rioux (06:35)
C'est sûr que les opérations scaler est une opération de production n'est pas le même challenge que production as a SAAS.

James (06:39)
Voilà, ici ça.

Non. C'est la qu'on avait essayé, puis c'était tough d'avoir des réalisateurs freelance qu'on trouve dans plein de régions au Québec, puis même à l'international qui sont fiables, qui vont chez le client. reste que c'est ta face en fin de compte. C'est la face de la compagnie qui fait le bon footage, qui n'a pas d'erreurs. Quand tu fais de la réalisation vidéo, les chances d'avoir des erreurs, tout peut arriver. Tu peux oublier ton extension, tu peux pas mettre un set de lumière.

Bon, t'oublies tes batteries. Tes batteries sont pas... Tu a comme tout fait en sorte que ça peut être une problématique. Puis quand ça arrive, le client, lui, ça fait deux mois qu'il a bouqué sa journée. Il est prêt, il a son texte, est stressé. Puis là, tu peux pas rien faire. Puis généralement, c'est dur. Là, le client est fâché. Fait que là, fallait que tout que moi, deal ça à distance parce que j'étais pas sur place. Fait que ça venait un peu... Ça venait un peu compliqué. des compagnies qui le font, sûrement meilleures que moi dans tout ça. Mais c'est pas ce que nous, on voulait faire à la base. Ça venait un peu complexe.

Ça fait que la COVID est arrivée et on n'a pas eu le de changer le modèle d'affaires. Ça a été un mauvais pour un bon, disons. Mais ça nous a fait pivoter vers nos nouvelles compagnies.

Marc-Antoine Rioux (07:45)
Compris.

Parce que ça a été plus justement un « on se lance whatever it is, on figure en plein vol si on veut comment construire l'avion » plus que dire « on a un avion, va en faire voler »

James (07:53)
Exact . Exact.

Exact, Je travaillais en agence en 2019. J'avais quand même une bonne job. Puis j'avais une aspiration d'avoir vraiment des grosses positions. Je vais travailler dans des genres de Shopify de ce monde. Je vais travailler à Ottawa ou voir les autres options, des genres de CN de ce monde. C'est comme les grosses compagnies au Canada, c'est des gros mastodontes. Puis tu peux quand même rentrer là pour des jobs à plusieurs centaines de milliers

par année comme directeur marketing ou autre. C'était vraiment ça mes aspirations. Puis j'étais dans un horizon de pouvoir sûrement faire ça dans un 10 ans à partir de 2019. Puis j'ai essayé de faire en fin compte après ça. On a juste décidé de lancer une compagnie. C'était un autre rêve que j'avais. Puis je me suis dit généralement le monde réalise pas leur rêve. On va l'essayer et on verra ce qui se passe. J'avais quand de l'argent de côté. J'étais comme je peux t'offer un an et demi, deux ans. j'avais déjà un condo. Comme j'avais certains... J'avais fait en sorte d'être...

Marc-Antoine Rioux (08:26)
...

James (08:52)
flexibles financièrement, disons, pour pouvoir faire ça. C'est sûr que quand ça vient... Non, non, c'est ça. Exact. C'est pas le faire, mais c'est un peu plus risqué. Je suis quand même plus flexible. Je pouvais te faire un an et demi, deux ans sans avoir besoin de générer de gros revenus, au moins un petit revenu, mais juste pour dire. Puis c'est ce qui est arrivé, mais la COVID est arrivée, ça va encore frapper plus fort. Il a eu plein d'affaires, la PC, un certain moment de temps, juste pour aider en le temps que tu pivotes, puis qu'il a juste plus de revenus qui rentrent et tout.

Marc-Antoine Rioux (08:54)
T'étais pas l'étudiant moyen qui sortait de l'UQAM

Mmh.

James (09:20)
Mais c'est sûr, on s'est vraiment lancé, on a bâti l'avion, puis on l'a bâti encore. On change d'avion en fin de compte, c'est ça qui est arrivé. On a bâti un avion, on a sauté, l'avion a crashé, on a bâti un autre avion, l'avion a sauté, on a crashé, on a bâti un autre avion, puis on bâti un autre avion en même temps en parallèle. Donc là, on pilote deux avions.

Marc-Antoine Rioux (09:27)
Exact.

pis là t'es en train de de jumper l'avion pour aller sur un drone pis puis t'en occuper ou presque là.

James (09:46)
Ouais, là on est plus dans un avion qui va se rendre à ne une New York Londres sur le pilotes automatique. Mais c'est c'est correct parce que c'est cinq ans à Syrien, cinq ans dans une vie, si j'en ai quelques dans une autre cinq ans, je vais arriver à 38 plus ou moins. veux dire, si à 38 j'ai atteint les objectifs que j'ai toujours voulu, je vais être bien fier. Puis c'est encore extrêmement jeune. Puis si elle arrive à 42, ce n'est pas grave non plus. Mais ça va avoir pris 10 ans, 15 ans, whatever. Mais ça va quand même avoir été un parcours intéressant.

Marc-Antoine Rioux (10:08)
Exact.

le plus tôt tu vas finir par avoir du résultat. La réalité, c'est que si tu aimes ce que tu fais, ça va passer comme rien. En plus de ça, client va le remarquer et tout l'équipe. Ce pas des relations forcées. C'est vraiment passionnel.

James (10:16)
Exact.

exact.

Non non c'est sûr, exact. En ce moment on travaille quand même sur des choses que quand je... J'en parle pas souvent parce que ça reste que le part du monde comprenne pas, pis c'est pas par... Ouais exact. C'est pas par prétention que je plus intelligent que d'autres, c'est juste que c'est quand même des trucs qui sont nichés de la façon qu'on le montre. Le monde comprend c'est quoi les vidéos YouTube, le monde comprend c'est quoi faire du montage, mais tout ce qui se passe en arrière c'est quand même weird pour beaucoup de monde, pis même pour nous ça l'est encore. C'est là encore aujourd'hui, des fois...

Marc-Antoine Rioux (10:36)
D'où le pourquoi fallait que tu sois là aujourd'hui.

James (10:56)
Des journées où je travaillais pas tant que ça, puis je me sens mal, mais au final, l'argent rentre pareil parce que YouTube vous paye, mais c'est juste, c'est juste weird. Tu parles pas de client, tu parles pas... tout cas, c'est ça. Fait que c'est un autre, c'est un autre mode de l'affaire, mais qui reste risqué parce que t'es dépendant quand même de juste une plateforme, mais tu sais. Si j'avais un, si j'avais à mettre mon argent sur une compagnie, je le mets sur Google, je me trompe pas trop. Ça se peut qu'il arrive de quoi, mais je suis quand même un, un cheval de bataille intéressant, là-dessus.

Marc-Antoine Rioux (11:12)
Exact.

100 %

James (11:25)
C'est ça, mais oui, si on bâtit l'avion à chaque fois-là, pendant qu'elle crache, on essaie de rentrer dans le parachute et de la construire pendant qu'elle descend.

Marc-Antoine Rioux (11:34)
exact.

Je me rappelle même dès le début de la plateforme, tu me parlais d'un équivalent d'application qui permettait, ou du moins que vous êtes inspiré, d'utiliser certaines fonctionnalités d'approbation au niveau du processus de montage, les rendus, etc. Je pense que ça a été votre transition de on a la business de production physique » et tout.

On veut l'amener comme un software as a service au niveau montage, production de contenu, etc. Peut-être que peux nous parler un petit peu plus de la machine que vous avez montée de ce côté-là.

James (12:11)
Exact, mais on fait compte que la deuxième compagnie qui n'est pas YouTube, qui est vraiment le montage des vidéos sur demande. Exact, le montage des vidéos sur demande, ça s'appelle PlusCrew. L'idée c'est que pour n'importe quel type de tâches, tu peux avoir une équipe dédiée qui va faire des tâches en temps réel, mais que toi, au final, tu lui savoir la livraison. Tu vas pas voir le process, tu vas pas parler avec 12 000 intervenants. Toutes les affaires qu'on sait en agence.

Marc-Antoine Rioux (12:16)
On se garde YouTube pour le déssert là.

James (12:39)
ou en service qui peuvent se pager ici. Tout se passe dans un écosystème, en fin de compte, avec une plateforme qu'on a développée vraiment custom avec des partenaires, plus qu'on a des devs qui travaillent dessus, à chaque semaine ou à chaque mois, dépendamment des besoins qu'on a à faire. En gros, c'est comme un gros CRM, mondais, mais custom, mais que toutes les tâches en temps réel sont faites par des êtres humains connectés à l'intérieur.

et puis s'auto valide. Ça ressemble vraiment à un CRM, c'est juste qu'on l'a bâti nous-mêmes. Mais mettons plus un Monday, mais qu'on a bâti nous-mêmes. Ce qui fait en sorte que le client livre un projet, tout le projet se fait à l'intérieur automatiquement avec des employés à chaque étape qui font les tâches, les révisions des tâches, les spot checks des tâches, etc. jusqu'à la livraison finale, que le client peut réviser dans notre outil qu'on a.

copier un un frame.io qui est un outil de révision de vidéos, faire que clients peuvent mettre des commentaires et autres. Si il des corrections, ça retourne encore dans le processus. Puis après ça, c'est envoyé directement au client. Le client peut le télécharger dans son dashboard parce qu'il a une notification. Puis il voit aussi le process de ces vidéos dans son dashboard et tout. Donc vraiment du début à la fin, c'est automatisé, mais c'est automatisé par des humains. C'est pas automatisé juste par du AI et autres.

Il y a des gens qui cliquent sur des actions ou qui livrent des projets. moi, je n'ai pas besoin d'ouvrir mon dashboard pour voir si le client numéro 3 est rendu à telle étape. Non. Je vois ma tâche qui apparaît dans mon dashboard, je l'ouvre, je fais la révision ou le truc que j'ai à faire. Je l'accepte. À part faire ces autres choses, n'ai pas besoin de voir jusqu'à tant qu'elles reviennent à moi. Il a bien des projets que ne vois même plus. Au début, quand on l'a lancé, je dormais pas beaucoup. Je travaillais vu qu'on...

Marc-Antoine Rioux (14:13)
Mmh.

James (14:26)
clients étaient surtout en Europe. On travaillait avec des gros clients des Web-Edit de ce monde et autres qui étaient vraiment des clients en fin de compte qui achètent des catalogues de contenus. Ils achètent pas des créateurs, mais achètent comme les droits de pouvoir, un peu plus, leur contenu sur d'autres plateformes en format court.

Marc-Antoine Rioux (14:43)
Je vais diffuser ça un peu partout.

James (14:49)
les gens de clients là, que

fais de tâches jusqu'à aujourd'hui je fais presque plus rien en tant que tel de gestion des tâches, fais juste regarder des projets puis gérer les problèmes si il y en a. Puis d'intégrer les nouveaux clients quand on en a juste pour être sûr que les premières vidéos sont clean, que les monteurs et les réviseurs ont compris et puis après ça on peut avancer puis de faire de l'innovation aussi sur le système puis les montages clients. Avec les nouveautés qu'on voit, l'intégration des captions, la façon d'être plus dynamique et autres. Donc on update les montages clients ou les templates clients.

Marc-Antoine Rioux (15:17)
Mmh.

James (15:21)
pour qu'ils puissent savoir de quoi ils sont plus nouveaux, plus à jour avec les plateformes. C'est vraiment cool, sur une plateforme. En plus, on l'utilise nous-mêmes pour nos autres compagnies, parce ça va tellement bien. C'est ça que ça permet aussi de fider les deux compagnies, d'augmenter les revenus de tout le monde, et de faire en sorte qu'on ait le de fider nos employés aussi à l'étranger. Des fois, ils ont une vidéo par jour, des fois, peuvent en avoir 50. Ça dépend, a des journées qui vont être vraiment dans un roche, il a des journées qui sont plus tranquilles.

Marc-Antoine Rioux (15:25)
Thanks Eric.

James (15:50)
Mais c'est ça, on l'a essayé d'y fidérer avec nos propres montages pour pas envoyer ça nécessairement à d'autres mondes qui seraient supposément plus qualifiés puis qu'on aurait des rendus plus rapides ou de meilleure qualité, mais on les envoie à eux, on les forme, prend quelques semaines, puis après ça donne des rendus assez satisfaisants pour qu'on puisse les utiliser, donc on essaye de faire vivre nos compagnies à l'interne d'une dans l'autre, le plus possible.

Marc-Antoine Rioux (16:11)
Nice. tu sais, peut-être, ça me mène à la question aussi, puis on en a pas mal déjà jasé là dans le passé, mais principalement, c'est intéressant parce que vous avez le côté où est-ce que vous allez chercher justement vos propres clients justement, puis que vous développez de la nouvelle business à ce niveau-là. Puis il a un autre côté où est-ce que vous avez un peu le côté white label aussi, que tu peux venir de greffer à n'importe quel business existant du marché ou de l'industrie justement, puis l'aider à produire. Fait c'est comme...

James (16:36)
Merci.

Marc-Antoine Rioux (16:38)
Comment que vous faites votre business development autre que justement votre relationnel puis le boucher à raie si on veut, s'il a d'autres choses

James (16:45)
Pour l'instant, c'est vraiment juste ça. Il faudra que je m'y mette à voir peu les autres avenues, si ça nous tente de le développer et de le grossir. Pour l'instant, c'est pas notre priorité au niveau revenu, au niveau profitabilité. C'est vraiment un outil qu'on utilise surtout pour nous, pour les autres compagnies.

c'est sûr que je pourrais facilement activer le SEO activer les pubs. Il a pas beaucoup de compagnies en montage sur demande, fin de compte, franco-québécois, franco-français.

Il y en a plusieurs qui vont utiliser les AI, il plusieurs tools de AI ici et ça, mais c'est vraiment une compagnie qui prend de A à Z ton montage, qui livre la qualité super rapidement dans un délai très raisonnable, c'est toujours ça. Puis on est capable aussi de comprendre, d'apprendre les trends, d'être aidé avec la stratégie et autres. y en a quelques-uns, mais ça reste que c'est pas un marché qui est extrêmement saturé dans cette niche-là. Mais c'est ça, pour l'instant, on veut juste pas le gros sir +, parce que ça reste que...

Marc-Antoine Rioux (17:29)
Mmh.

James (17:44)
quand tu rentres plus de clients d'un bord, tu as moins de temps pour les autres choses. Donc ce moment, on essaie de balancer les deux ensemble. Éventuellement, suis en train de penser juste pour remettre mes skills de marketeur à jour aussi, puis de retester un peu comment ça fonctionne en ce moment, puis de commencer à refaire des appels de vente, puis commencer à aller rechercher des skills d'entrepreneur un peu réduit. Mais c'est ça pour l'instant. Je ne penserai pas que dans les prochains mois, ça va arriver.

Marc-Antoine Rioux (17:48)
Exact.

Maxime Sincerny (18:11)
Et puis mettons, point de vue du client, c'est quoi, tu pourrais résumer à quoi l'avantage et l'inconvénient du service que tu as monté versus, on va dire, la méthode régulière qui est souvent à faire, que tu avais parlé un peu là, initialement, mais les gros points.

James (18:26)
En fait, les avantages, c'est juste que le client, il met son « footage dans un Google Drive ou il le dans notre plateforme directement. À partir de là, il reçoit des résultats finales. On vient de sauver le temps, le casse-tête, les interactions, tout le niaisage. On fait compte que tu perds en parlant avec et en faisant n'importe quelle gestion de projet.

Ça, c'est de un, c'est surtout ça la clé. De deux, c'est que le AI, as plein d'abération encore, puis va en avoir encore plein dans le futur, donc tu vas avoir des choses qui ne pas selon toi, il que tu prennes ton temps pour quand même gérer le montage AI, pour faire certaines actions et tout. Donc, si tu veux vraiment un service de qualité, en fin de compte, qui rendu rapidement, où tu n'as pas besoin de te casser la tête, puis tu sens encore que tu es un humain avec qui tu parles, puis qu'il un humain qui gère ton projet, puis qui a quand des yeux.

humains et des mains d'humains qui travaillent sur tes choses aussi. Au final, tu un rendu que tu vois que c'est parfait. Ça respecte toujours la même chose. J'ai toujours le même type de rendu. Je suis satisfait. Je n'ai plus tant besoin de faire des révisions parce que je sais que ça va être bien fait. C'est ça notre avantage. Tu payes un premium, évidemment, que si tu le fais toi-même ou si tu le fais avec un AI ou si tu le fais avec une grosse compagnie de production, ça va être extrêmement dispendieux. Nous, on vient undercut ça de beaucoup.

Maxime Sincerny (19:45)
Mmh.

James (19:48)
Donc on vient se positionner là. Mais c'est sûr que pour certaines compagnies, certaines personnes, peut avoir l'air un peu plus dispendieux parce que ça reste qu'on... Enfin, ça reste avec des humains, il payer les humains. Mais à comparativement à des grosses compagnies de production, ben là, on est vraiment cheap là. Ça, c'est sûr. Comparativement à eux.

Donc l'avantage est vraiment là. En écoutant un Hormozi depuis quelques années, il dit tout le temps, la journée que tu es capable de faire sauver du temps, sauver de l'argent à quelqu'un qui en a, bien, quelqu'un qui a de l'argent, ça va être un bon service que tu peux vendre. Donc généralement, le monde va être prêt à...

offrir plein de choses, mais ça ne pas vraiment sauver de l'argent, ça fait pas vraiment sauver du temps. Tandis que moi, quelqu'un qui veut faire des vidéos, montage vidéo, comme au bout du jour, automatiquement, je viens sauver de l'argent, puis viens sauver du temps. Pas comparativement à du AI au niveau de l'argent, que ça coûte un petit peu plus cher. Je pas au niveau du temps, mais c'est sûr qu'au moins la livraison va être de qualité.

Marc-Antoine Rioux (20:40)
Mm-hmm.

Et si tu avais à parler, mettons des tendances dans le milieu vidéo et des demandes que vous avez par rapport à ces clients-là, peu importe que ça ait rapport avec Génération par l'IA ça peut être justement du AR, VR, ou quoi soit, c'est quoi qui ressort le plus ou quelles demandes que tu est comme « on doit faire quelque chose à propos de

James (21:07)
Pour l'instant, je plus dans un mindset de faire ce que j'ai à faire et d'essayer de ne trop regarder ce qui se passe, sinon tu viens paralyser, tu viens penser que ta compagnie va toujours être brûlée du jour au lendemain et tu dois absolument amener la nouveauté dans ta compagnie parce que sinon tu te fais dépasser. C'est le cas pour plusieurs niches, c'est le cas pour plusieurs choses, mais vu que ce pas notre compagnie principale ou que logiquement, nos œufs sont, ça doit absolument fonctionner.

De pourquoi c'est pas ça, parce qu'on le sait que c'est une course vers le prix le plus bas, c'est une course vers l'innovation à tout prix. Fait qu'on voulait pas être dans ce marché-là. Mais ça reste qu'il va toujours avoir les compagnies qui vont être prêtes à payer quelques centaines de dollars ou quelques milliers de dollars par mois pour avoir du contenu qui respecte leur brand, qui vont pas avoir besoin de trop le gérer.

et qui vont être contents et satisfaits du résultat final, et vont être prêtes à payer un petit premium par rapport à ça, comparativement à la nouveauté qui va faire les vidéos par elle-même. Et au final, tout le monde fait le même genre de vidéo parce que tout le monde utilise le même outil.

Marc-Antoine Rioux (22:10)
Exact. C'est surtout niveau volume aussi, quelqu'un qui a trois vidéos à faire, c'est sûr que c'est peut-être pas l'idéal, mais quelqu'un qui a 1000 vidéos à faire, si ça revient à 65 $ du vidéo, ça devient le fun en tabarouette que tu peux rentrer dans

James (22:22)
Exact, puis on a perdu des gros clients à cause du AI. Comme je disais, des gros là, tu c'est plusieurs dizaines de milliers de revenus par mois. Ben, des gros, il a du monde qui font des millions et des clients là, mais tu c'était plusieurs dizaines de milliers de revenus juste avec quelques clients qu'on a perdus à cause du AI pour autant les captions que le montage, que plein d'autres choses.

Marc-Antoine Rioux (22:34)
...

James (22:44)
On a tout fait pour essayer de les garder. J'allais à Paris, la gestion, mais c'était dur à battre. Il faut que sois rentable à un certain point. Notre modèle d'affaires n'est pas modèle d'affaires 100 % concentré sur le AI. On l'utilise à certains points. Pas le AI, mais la technologie pour nous permettre de sauver du temps et de pouvoir offrir à des coûts plus avantageux pour le client.

Marc-Antoine Rioux (22:57)
Mmh.

Mm-hmm.

James (23:09)
Mais c'est ça. Puis il a des clients qui restent avec nous parce que justement on utilise pas le AI puis on utilise un service qui est un petit peu plus premium. Par contre, vas toujours avoir la balance entre les deux. Mais c'est sûr que comme tu dis, il a des clients qui faisaient 1000, 1500 vidéos par mois. Ben eux, le sauver 10 € ou 10 $ par montage valait la peine. Par contre, ils sont allés ailleurs et ont fait d'autres choses.

Parce que pour d'autres clients, c'est comme, ben nous, ça ne dérange pas. La qualité est là, c'est vraiment ça qu'on aime parce qu'on ne pas que les créateurs reviennent contre nous ou que les brands reviennent contre nous parce qu'il y a eu plein d'erreurs dans le sous-titrage, il y a eu plein de fausses coupures qui ont été faites qui font en sorte que, ben tu voyais pas les nuances d'un certain point où tu voyais pas l'explication complète et autres, tu Donc, on vient toujours se... Tu en entrepreneuriat, c'est ça que j'ai remarqué, là, tu viens toujours à te positionner à un endroit dans ton marché qui est...

Marc-Antoine Rioux (23:53)
Mmh.

James (24:00)
que peut-être il est risqué parce que la technologie pourrait briser ton entreprise ou la compétition pourrait faire vraiment mal. Mais de l'autre côté, il toujours du monde qui sont prêts à payer ou à avoir ce service-là d'une certaine façon. Donc, c'est juste de positionner ton prix et ton oeuf en conséquence, de continuer à gérer les clients, à générer les leads, puis de mettre ton brand de l'avant. vas être cool. Tu pourrais être vraiment good pendant un bout, mais du jour lendemain, ça se peut que tu te fasses couper l'oeuf sur le pied pour...

Marc-Antoine Rioux (24:16)
Exact.

James (24:27)
x, y raison, mais c'est à toi de planifier ça. Ça reste qu'il un entrepreneur, c'est ça, une application stratégique. prends pas en considération, c'est un peu toi qui a fait de l'erreur. Ce pas le marché qui a été méchant ou tes compétiteurs, c'est juste toi qui ne pas le luminer.

Marc-Antoine Rioux (24:30)
Mm-hmm.

Non, exact. Mais tant que t'as la curiosité, dès qu'il un nouveau trend, qu'il une nouvelle technologie ou whatever, d'aller voir c'est quoi, comment tu peux l'appliquer à tes affaires, comment tu peux améliorer tes processus avec, tu vas rester dans le game. La journée que t'arrêtes de faire ça, c'est terminé.

James (24:46)
Exact

Exact, Mais c'est la balance en trop vouloir le faire, pis pas le faire pantoute. Généralement, à trop vouloir le faire, c'est le truc de brûler aussi, psychologiquement surtout.

Marc-Antoine Rioux (25:00)
Oui, au niveau des services, etc., l'objectif court-moyen, long terme pour PlusCrew, c'est vraiment d'augmenter le volume d'affaires et que ça vous serve plus pour les autres business justement, pour faciliter les processus avec vos autres business qu'il d'autres choses. Y a-t-il d'autres services que vous voulez ajouter ou whatever? C'est vraiment une question de grow le volume.

James (25:22)
Pour l'instant, c'est vraiment juste du montage. Après ça, il va toujours y avoir aucune idée. C'est aucunement dans nos plans. Mais pour l'instant, c'est juste du montage. Mais après ça, on peut faire n'importe quel type de tâche, tant qu'on apprend comment la faire, puis qu'on a des habités pour la faire, puis qu'on embauche le monde pour le faire correctement. Mais pour l'instant, c'est vraiment juste du montage vidéo parce qu'il justement d'autres projets.

Marc-Antoine Rioux (25:40)
...

James (25:43)
même si on n'a plus de clients de ce côté-là. Ce qui peut éventuellement arriver, mais au moins on va savoir backer, c'est que ça va être un outil et une plateforme qui va servir à 100 % pour notre autre compagnie.

Marc-Antoine Rioux (25:56)
Tu sais, niveau tendance comme type de contenu, plateforme, etc. Y a-t-il quelque chose que tu vois que autant que le reel le short content, vidéo, UGC, etc. Y a-t-il quelque chose d'autre que tu vois qui peut s'en venir ou quelque chose qui semble comme révolutionner comment les compagnies et les marques ont choisi de s'afficher?

James (26:16)
Ouais. Pour l'instant, on dirait que on est quand même dans un temps où tout le monde utilise un peu la même chose, puis il pas l'air d'avoir tant d'innovation que ça de dire, OK, je vois les shorts arriver, early sur YouTube, il faut absolument que saute dessus, ou les reels sur les autres plateformes. Il y en a, c'est sûr que X reste en anglais une plateforme intéressante pour faire la création de contenu puis diffuser.

Il y a eu plusieurs preuves durant les élections, même d'autres types de créateurs qui ont fait des nombres de vues quand même intéressants. la monétisation qui peut être intéressante, mais en francophone sur X, on sait que c'est quand même un peu moins utilisé. Donc pour le contenu anglais, y a quand même des belles opportunités à tester du moins pour voir un peu la rentabilité, dépendamment de la niche que les clients ont. Ça reste que toute la longue forme sur YouTube est...

est là pour rester et est vraiment pertinent. ça, à l'intérieur de ça, y a d'angles, de niches, de formats qui peuvent être utilisés, dépendamment de ce que tu veux faire, de ce qui est possible d'être créé avec les ressources que tu as à ta disposition. Ça reste que pour la longueforme, c'est toujours ça. Ça prend du temps, ça peut coûter cher, c'est un petit peu plus dur à monétiser, mais la journée que tu monétises, c'est vraiment fort.

Tandis que le short form, c'est facile à faire. Tu peux faire un volume quand même assez rapidement. Tu peux te mettre de l'avant avec un brand en espace d'un an, un an et demi comme plusieurs créateurs ont fait au Québec. Puis tu deviens comme une vedette à un certain point là. Le short est bon pour ça. Mais monétiser sur les shorts, c'est quand même plus dur. Les shorts, short form en général, les Reels ou autres. C'est un peu plus dur, mais il en a quand même qui le font. J'ai entendu entre les branches qu'il des gens de...

Marc-Antoine Rioux (27:29)
Mm-hmm.

Mmh.

James (27:58)
François Lambert ou des PC Jolicoeur de ce monde payent... François Lambert non parce qu'il le fait lui-même, mais PC Jolicoeur paye sa création de contenu avec les retournes de la monétisation de Facebook, un pour un plus ou moins. Facebook, TikTok et autres. Peut-être même qu'il fait du profit, mais je pense surtout qu'il est un pour un. Parce que c'est quand même intéressant de dire, c'est un des brands les plus forts en ce moment de créateurs de contenu au Québec qui est en PC Jolicoeur.

Marc-Antoine Rioux (28:11)
Nice.

James (28:26)
puis ça te coûte presque plus rien ou du moins ça te coûte plus rien ou tu fais même du profit avec ta chanson de contenu. Ça pour le short form c'est cool mais c'est quand même rare. François Lambert c'est surtout je pense pendant la COVID avec les lives et tout puis encore aujourd'hui il fait beaucoup de lives. Il doit faire quand même un bon revenu qui peut être en haut de 10 000 par mois, j'ai intuition canadienne ou peut-être même US sur cette plateforme là. Il y a quand même des options, les lives justement c'est...

Marc-Antoine Rioux (28:31)
Mm-hmm.

Mmh.

James (28:50)
Les lives sur YouTube en anglais, il encore des choses intéressantes là, de plus en plus ça commence à pousser. comme toutes les plateformes commencent à se copier un peu, quand tu utilises cette nouvelle fonctionnalité copier d'une autre plateforme, tu peux quand même tirer ton épingle du jeu d'une façon assez intéressante. Puis d'être un adopteur, un jeune adopteur de cette plateforme là avec les opportunités que ça l'offre. Parce que généralement les algos vont vouloir pousser les nouvelles...

fonctionnalités d'une plateforme pour justement augmenter ou la compétition qui ont copié la même fonctionnalité.

Marc-Antoine Rioux (29:26)
Exact. Augmenter le rythme d'adoption puis qu'après ça, ça devienne juste naturel le produit du contenu là-dessus. Puis il a une autre place où est-ce qu'ils peuvent avoir l'attention de quelqu'un.

James (29:33)
Exact. Exact. Je pense pas que vraiment en ce moment, il y en a sûrement là que j'oublie mais quelque chose qui... Je veux dire que j'y ai vu comme 5-6 fois, je me dire ok, je pense que ça, ça s'en va quelque part. Ça fait quand même un petit bout que j'en ai pas vu. Autre que du long format et tout sur YouTube. Mais quelque chose qui est accessible pour le monde, j'en ai pas vu nécessairement récemment. Autre que X potentiellement. Ou peut-être les lives sur YouTube.

Marc-Antoine Rioux (29:59)
Mm-hmm.

James (30:02)
Par contre, clé reste toujours de si aujourd'hui tu commences, même si c'est première fois tu publies sur toutes ces plateformes-là, que personne ne te connaît, puis que tu crées du bon contenu, puis tu le fais une fois par jour, une fois aux deux jours, puis tu le fais pendant la prochaine année, année et demie, ça se peut que tu deviennes une mini-célibrité au Québec pour ta marque ou pour toi en général si c'est toi le brand.

souvent le monde oublie, c'est que la vraie nouveauté ou le vrai feature que tu dois faire, c'est juste l'être constant à publier à tous les jours. Et c'est égal à faire ça pour que tout monde va te reconnaître. Moi, je l'avais fait au début, avant que les Reels existent et tout, mais ça commence à être populaire. Je l'ai fait avec ma page Facebook et LinkedIn. Genre dans le petit univers, influenceur, business pendant une période de 1 à 2 ans et demi, 3 ans.

Marc-Antoine Rioux (30:55)
Mmh.

James (30:55)
J'étais reconnu, je parlais avec tout monde, tout monde me reconnaissait, j'allais dans des meetings et tout et tout. Mais je n'ai jamais sorti de la masse des entrepreneurs. C'était vraiment ma niche parce que je faisais du contenu pour les entrepreneurs avec l'utilisation de la vidéo et autres. Mais si tu fais du contenu plus général comme PC Jolicoeur ou autre, tu es constant. Tout le monde commence à te voir. Tu fais 100 000 vues sur une vidéo Facebook.

tu fais 50 000 vues sur plusieurs vidéos TikTok, tu commences à build ça en fin de compte. Tu commences à le développer d'une façon que tu regardes les stats et ça s'est toujours grossir. Mais même si tu fais une vidéo à 5 000, c'est pas grave. Tu peux juste continuer à faire plein de vidéos à 5 000. Tu vas frapper les vidéos qui ont un volume intéressant.

Marc-Antoine Rioux (31:28)
Exact.

Exact.

Et même si tu essaies de le prévoir et de le planifier en malade, se peut que la réaction ne pas celle attendue et que tu vas devoir dévier ton contenu ou que certains segments fonctionnent. Je m'attendais à ce que ce soit le filler spot de mon épisode. C'est toujours intéressant de laisser la porte ouverte comme ça.

James (31:47)
...

Exact.

Exact.

Ok. T'es toujours à une vidéo d'être... En fait, en t'es toujours à une vidéo d'augmenter deux fois ta visibilité, là. C'est souvent ça, Fait que si tu fais juste des vidéos à 1000, par exemple là, tu fais une vidéo à... Je te dire que deux fois, serait pas beau. Ça serait... Ça va pas être beaucoup. Mais si tu fais une vidéo à genre 50 000 vues, bah t'abandonnes, si tu viens de quand même de multiplier ta visibilité par beaucoup. Après ça, ton baseline t'es rendu 50 000, puis là, tu fais des vidéos à 100 000, bah là, tu viens de faire deux. Après ça...

Ton ratio va être plus petit à chaque fois tu vas augmenter le nombre de vues mais quand je dis que tu fais une vidéo à 250 000 vues ou que tu fais une vidéo à 1 million de vues, là, tout ta destinée vient de changer à un certain point après ça c'est juste à toi de décider de si tu l'embrasses à 100 % ou si tu sais pas comment la gérer puis au final ça donne rien, ça fait juste une vidéo qui a beaucoup de vues puis tu t'en vends pendant une couple de semaines puis ça l'apporte pas de ligne, ça l'apporte pas de ventes, ça l'apporte rien d'autre, tu sais ça, arrive.

Marc-Antoine Rioux (32:54)
C'est ton party trick là!

James (32:55)
Ça arrive à plein de monde aussi, mais t'sais, c'est pas une stratégie. La vraie stratégie, c'est, pendant un an et demi, t'es capable de publier, puis même si t'as juste 5000 vues par vidéo, dans un an et demi, tu vas vraiment être ailleurs. Mais faut juste que tu fasses du contenu qui est intéressant, puis tu vas, bon, m'en ai brisé le plafond de verre du 5000 vues, puis t'sais, 10 000 vues.

Marc-Antoine Rioux (33:08)
exact.

Oui, après une couple d'épisodes, tu vas changer ton approche, vas mieux l'avoir, tu vas être plus à l'aise, tu vas rentrer tes petits hooks, tu vas trouver une petite formulation qui marche et que tu plus de résultats. C'est surtout la classique, c'est cliché, mais c'est de commencer et d'y aller parce qu'en tu as bien beau planifier 60 000 heures, ça ne pas te faire faire des vidéos.

Maxime Sincerny (33:33)
Et parlant de contenu intéressant, est-ce qu'on devrait passer à YouTube et savoir un peu plus sur ce volet-là, que je pense qui intéresserait quand même pas mal de monde.

Marc-Antoine Rioux (33:40)
Ha ha !

exact.

James (33:44)
Ouais, sure, Fait que c'était quoi, c'était en... En avant l'année passée, on cherchait un peu un nouvel apport. Mais ça faisait une couple de fois qu'on allait dans des événements YouTube aux États-Unis. Ça s'appelle le VidSummit. On aussi allé au VidCon et tout. On voulait se faire les contacts avec des gens dans ce milieu-là, parce quand tu fais de la vidéo, c'est la plateforme principale. Du moins, c'est la plateforme que tout monde veut conquérir à un certain point parce que TikTok, tu peux la conquérir, mais c'est pas si tant ça qui va te bâtir un...

un brand ou une visibilité incroyable. Oui, ça peut le faire, un YouTuber, ça a toujours un plus gros aura qu'un Tiktoker. Il a quand même un niveau d'hiéarchie dans tout ça. il y a personne qui dit un Facebooker. veux dire, un créateur sur Facebook, tout monde s'en fout un peu. Ils n'ont même pas de nom. Exact. Mais tu peux en faire des bons chiffres quand on a des clients qui utilisent majoritairement Facebook, puis c'est la meilleure plate. Ils battent.

Marc-Antoine Rioux (34:29)
C'est la place que tu peux juste repurpose le reste de ton contenu, maximiser tes vues, pis là, tu

James (34:39)
d'autres clients qui utilisent les autres plateformes mais ça dépend juste de ta niche mais c'est ça fait ça faisait plusieurs fois qu'on rencontrait des gens qui avaient différents types de channels de contenu sur youtube ça c'est eux en créateurs qui mettent leur face de l'avant qui font des gens de whatever là du contenu comparatif à MrBeast mais à un niveau québécois ou à haute-un, Trois-Rivières tu vois ils font des gros chiffres ils sont jeunes, ils font de l'argent quand même pour leur âge

pour le type de contenu qu'il fait. du bon contenu, mais tu c'est pas le contenu que moi j'écoute. Les jeunes écoutent ça, pis c'est à la Mr. Beast sur airrack de ce monde. Après ça, tu rencontres l'autre qui a un faceless channel, un channel qui fait juste parler d'un sujet spécifique, pis c'est comme des mines documentaires. Des fois ça peut être une heure, des fois ça peut être 16 minutes, dépendamment du format que le créateur choisit dans sa niche. Quand pour...

Marc-Antoine Rioux (35:32)
si on parle de faceless channel juste pour les gens qui ne pas familiers avec ça, vraiment des channels où tu as de l'animation, as des visuels, tu des extraits qui sont pris de bandes vidéo existantes, mais qu'en bout de ligne, la personne qui crée le contenu n'est jamais présente autre que pour un voice-over, et même là.

James (35:50)
Exact, même avec un voice over, c'est peut-être pas constaté comme un faceless channel, parce que... même au niveau des sponsors, si t'as la voix, t'as toujours la même voix, puis c'est constant, t'as plus de chances de te faire sponsor par des autres que YouTube te paye pour la publicité, mais vraiment sponsor à l'extérieur. T'as plus de chances, puis tu avoir des meilleurs revenus si t'as une voix unique que si t'as un faceless channel, que la voix n'est pas nécessairement un brand en tant que tel. Mais même si c'est la même voix...

Marc-Antoine Rioux (36:15)
Mmh.

James (36:18)
Si c'est pas mis de l'avant que c'est comme le créateur de la chaine, vraiment que tu la sensation que la voix est un brand, tu vas presque pas te faire sponsoriser ou pas beaucoup du moins en général. En tout cas, je vais expliquer les nuances. Ça, ce qui en haut, juste que ne vois pas la face de la personne. Généralement, ça peut être une voix quelconque, mais ça peut être aussi la voix de la personne potentiellement. C'est juste qu'il des nuances à travers ce à faire.

Marc-Antoine Rioux (36:31)
Mmh, ouais.

James (36:43)
Et c'est ça, pourquoi quelqu'un décide de faire ça sur YouTube versus mettre son visage? C'est juste une question de modèle d'affaires. Mettre un peu ton visage de l'avant, c'est que tu vas être un créateur, un influenceur, peut-être plus style artiste. Puis avec le temps, ça va peut-être fonctionner, puis peut-être que tu vas devenir entrepreneur avec ça. de l'autre côté, t'as des channels qui sont un peu différents.

qui vont moins s'établir en fin de sur une personne ou un « » en particulier, mais par exemple que tu vas pouvoir un modèle d'affaires en arrière qui a une croissance qui plus grande. que un « channel », si c'est ta face, ça reste ce channel là, c'est dur de déléguer. Tandis que si t'es pas de face de l'avant ou c'est une voix qui moins unique, tu peux avoir 20 « channels tu peux avoir 200 « channels », tu peux faire des erreurs, tu peux en lancer qui marche pas, tu peux en lancer qui fonctionne, peux en couper, tu peux faire ce que tu veux. Au final...

un modèle d'affaires qui plus d'opportunités de croissance. Mais il des YouTubeurs qui font des dizaines de millions par année. Ça ne pas rapport avec le potentiel d'argent, c'est-à-dire ça ne rend pas avec le titre de modèle d'affaires que toi tu veux créer sur cette plateforme-là. Puis c'est ça, nous, après, avons parlé avec plusieurs personnes qui sont devenues des amis par la suite, puis de poser des questions, d'assier des choses, mais on a décidé de...

Marc-Antoine Rioux (37:41)
Mm-hmm.

complet.

James (38:02)
de faire beaucoup plus de recherche puis de se lancer dans ça. faisait quand même plusieurs années que je le voyais passer à différents niveaux. Des channels faceless, tu sais, c'était à la mode, moi à la mode. T'allais sur Twitter ou maintenant X, voyais du monde qui en parlait. Le marché crashait ou whatever, le cycle de YouTube était... ou que le cycle de YouTube était rendu dans sa saisonnalité, ben tu voyais du monde qui en parlait, du monde qui en parle plus. Alors, fait que un moment donné, c'est...

Est-ce c'est un peu comme le Bitcoin ou whatever? Il y a des cycles, puis c'est vraiment rentable pendant une période, après ça c'est mort. Mais c'est justement là qu'il faut que bâtisses des brands, puis après ça quand ça part, c'est très payant, puis c'est là que t'en vends. C'est ça qu'on a appris avant l'année passée, puis à moment on s'est dit, il peut-être se lancer nous autres ici, on a les ressources à un coût raisonnable, mais qu'on va quand même payer beaucoup par vidéo. L'idée, c'est pas de faire un content farm ou que c'est juste du AI, tu fais...

Marc-Antoine Rioux (38:49)
Mmh.

James (38:56)
un peu de la chnutte à gauche puis à droite. Les scripts sont AI. T'sais, tout est AI parce que YouTube est parti en croisade en fin de compte contre le contenu AI à un certain point. Pour Call, pour Reuse Content, partout. On a vraiment vu les cycles de la dernière année à différents niveaux. C'est impressionnant de le vivre parce que ça t'affecte directement parce que c'est une des seules sources de revenus que t'as, disons, quand tu couves un channel. Je peux comprendre les gens qui se font couper le channel à quel point c'est stressant.

Marc-Antoine Rioux (39:06)
Mmh.

Exact.

James (39:25)
Quand on a plusieurs, c'est moins pire parce que tu viens à balancer. De pourquoi un modèle d'affaires qui plus rentable ou avec une croissance, c'est y arrive un problème avec un channel, tu n'es pas nécessairement en train de mourir parce qu'il a plus rien qui rentre comme argent.

Marc-Antoine Rioux (39:38)
Exact. Et t'es-tu capable, par curiosité, de quantifier, mettons, la différence de reach d'une vidéo où est-ce que je vais cocher oui, ce contenu est généré par AI

James (39:47)
pour l'instant, non. Parce qu'on a essayé avec et sans et de différences. J'ai essayé de trouver la réponse, mais pour l'instant, je pas trouvé. Il y a des mots qu'on va faire 6 millions de vues, et des mots qu'on en fait 2 millions. On a quand même un volume de data intéressant. J'aurais dû voir la donnée, mais pour l'instant, n'ai pas de réponse pour ça. Je penserais pas.

Marc-Antoine Rioux (40:11)
quand tu coches aussi, ce vidéo contient des promotions à l'intérieur ou ce qui est-ce a un effet ou du moins est-ce que tu es capable de quantifier ce effet-là

James (40:21)
Logiquement ça non, à moins que ton channel soit flaggué par YouTube à un certain point, la plupart des créateurs font de la promotion à l'intérieur de leur vidéo, ils peuvent faire 1 million de vues, ils faire 10 millions de vues, ils faire 20 millions de vues, je ne pense pas, je ne pas mal sûr que non, mais pour le AI, sais pas, j'ai essayé les deux et je n'ai pas eu la donnée, c'est vraiment random, c'est dur à dire, est-ce que oui, ça donne tel résultat.

Marc-Antoine Rioux (40:46)
Bye.

J'essayais de faire un lien avec justement l'update du début de l'année 2024 de Google qui ont targeté un petit peu plus justement les sites de contenu qui faisaient des affiliates je me disais est-ce qu'il y a eu le même genre de crackdown dans l'algorithme de YouTube en soi?

James (41:04)
Ben tu vois, étonnamment, le mois de août, le mois de septembre, mettons fin juillet, août, début septembre, ça a vraiment été des bons mois malgré qu'on était en été, mais partir ça on se disait que le Q4 s'en vient, donc l'algorithme doit commencer à se préparer, puis là septembre, ben mettons comme mi-septembre à aujourd'hui, c'est vraiment une pente descendante. On fait des RPM qui sont hauts, comparativement à la moyenne, mais nos vues, chutent, mais...

Marc-Antoine Rioux (41:28)
Mm-hmm.

James (41:34)
pour une raison qu'on ne pas. C'est là qu'on vit des cycles et on apprend après que le cycle soit passé la raison réelle de comment ça a évolué en tant que tel. En ce moment, on a vraiment un gros pic et là, ça descend. Mais c'est supposé être la période la plus achalandée de l'année parce que tout le monde investit en malade en publicité. On le voit dans notre revenu par mille impressions parce qu'on peut être à du

Marc-Antoine Rioux (41:53)
Mmh.

James (41:59)
du 22 ou 22 US par 1000 vues. Pas une impression, 1000 vues. Comparativement, peut-être cet été on faisait du 10. Il y a quand même une croissance, mais les vues diminuent. Pourquoi? Quand tu regardes dans chacune des vidéos, ton CTR est pas si mauvais. Le ratio des gens qui cliquent sur ton thumbnail peut coûter ta vidéo après avoir eu une impression de ta vidéo.

Marc-Antoine Rioux (42:11)
Mm-hmm.

James (42:27)
Il bon, il reste dans les moyennes. La durée des coups de la vidéo similaire à tout ce que tu as fait dans l'année. Ton ratio de likes, ton ratio de comments, tout a l'air d'être similaire. Même des fois, il en a qui sont meilleurs que des vidéos qui ont mieux performé. Mais les vues sont comme en pente descendante en général. Qu'explique ça pour l'instant? On ne sait pas. Et peut-être que le mois prochain, ça va être...

Marc-Antoine Rioux (42:46)
Mmh.

James (42:52)
un mois qui va exploser parce qu'on va arriver en décembre, les compagnies vont juste investir en malade dans l'advertising sur YouTube puis on va peut-être avoir notre meilleur mois. C'est le risque de YouTube, c'est que des fois tu peux faire deux mois average, mais tu peux faire un excellent mois qui vient de rembourser les six derniers mois.

Marc-Antoine Rioux (42:57)
Bye.

Exact. Ça doit beaucoup différer aussi en fonction des types de contenus et des niches, parce que la réalité, c'est que si ton faceless est dans une niche où personne ne fait du Black Friday et que tu méga dans quelque chose qui a rapport avec le B2B ne pas nécessairement profitable et ça dépend de ton audience.

James (43:15)
il y des choses ici.

Marc-Antoine Rioux (43:28)
des fois il y a des industries super régulées aussi niveau ads et tout le kit, fait en sorte que t'as un faceless dans une niche, mais t'as de la misère à advertiser parce que justement Google laisse même pas advertiser.

James (43:39)
Bon ça c'est sûr là, c'est pour ça que je choisis la bonne niche, c'est un travail acharné là, tu passes des heures à essayer et puis quand t'en trouver une tu te lances, tu produis tes 10 premières vidéos et t'espères de pas perdre l'argent, ça reste que tu peux investir 10 000, tu peux investir 20 000 sur tes premières 10 vidéos juste pour essayer de voir si tu vas être monétisé, c'est sûr que...

Marc-Antoine Rioux (43:58)
Mmh.

James (44:01)
au fur et mesure que tu avances dans tes premières 10 vidéos, tu vas savoir si t'es mieux à l'arrêter ou pas. Mais généralement, ça se peut que ta 10e, ça soit elle, qui lance ton channel et que là, si t'étais pas rendu jusqu'à la 10e, tu as perdu tout ce qui s'est passé avant. Ça risque que c'est une entreprise qui est... C'est une entreprise, c'est un modèle d'affaires qui est plus à la merci de plusieurs éléments que tu contrôles moins. Mais ça risque que la profitabilité est vraiment intéressante.

Marc-Antoine Rioux (44:08)
Exact.

Mec.

James (44:29)
Et l'opportunité de croissance, c'est super intéressant aussi. Et tu n'es pas obligé de dealer avec beaucoup d'éléments, des fois qui sont gossants pour un entrepreneur, qui peut être le day to day de tout en fin de Ça reste que, a trois scriptwriters, on a quand même une manager.

On a un gars de thumbnail, a 4 monteurs à l'étranger, ben eux autres sont en France, donc on les paye quand même cher de l'heure. qu'on veut des postes, certaines niches on veut vraiment des monteurs de haute qualité là, peuvent faire des animations et tout. Après c'est ça, c'est notre équipe juste pour un channel. Donc il a fait un autre channel, fait un autre channel, fait un autre channel. bros.

Marc-Antoine Rioux (45:09)
Ouais, exact. je voulais faire réaliser aussi au monde, c'est que c'est pas une affaire de comme une personne en arrière de son ordi qui fait du petit cap cut ou whatever, pis qu'en bout de ligne, on publie des vidéos, pis wouh, magie, ça décolle là, mais t'sais, si tu peux le chiffrer là, sans donner de revenu ou whatever, mais plus de dire, t'as combien de coûts mettons pour un channel pour dire, ben...

James (45:17)
Non, ça prouve, c'est ça.

Marc-Antoine Rioux (45:32)
Oui, j'ai une x nombre de dollars, mais pour ça soit sustainable, pour faire un volume de vidéo qui a de l'allure, ça te coûte combien par mois à opérer?

James (45:34)
Ouais.

Bon, certainement, nous on fait quand même... On essaie de faire des channels de qualité, mais qui ne pas top qualité, qui sont comme on dire dans le milieu. Puis en ce moment, peut coûter, dépendamment des niches, puis dépendamment de la longueur des vidéos, ça peut coûter entre 1000 à 2000 canadiens par vidéo en montage. Mais en montage entre toutes là, whatever. Bien reçu.

Marc-Antoine Rioux (46:05)
tout ce qui vient autour avec, comme tu dit.

James (46:07)
Par que l'idée, il faut que tu fasses au moins 1000 par vidéo pour être rentable, mais des fois ça arrive, des fois ça arrive pas. Des vidéos qui vont payer pour 6 vidéos des fois. Mais c'est un peu ça la game, c'est de à mettre le volume de l'avant, puis toujours continuer à avancer. Puis ça vient par toujours se rééquilibrer en cycle puis en phase. C'est sûr si tu attends que tu...

Marc-Antoine Rioux (46:28)
Mmh.

James (46:30)
t'investis je sais pas 1500 pour une vidéo, que tu vas faire 1500 sur cette vidéo-là, ben les chances sont que non. C'est plus que tu vas investir 1500 sur 5 vidéos, pis y'en a peut-être 2 là-dedans qui vont rembourser tout le reste pis faire le profit, là, t'sais. Mais c'est la beauté de la chose, c'est que tu peux publier une vidéo à 10 000 vues, mais tu peux en publier une à 6,5 millions, là, t'sais.

Marc-Antoine Rioux (46:36)
Exact.

Merci.

James (46:50)
mais celle à 6,5 millions à payer pour presque l'année potentiellement, presque l'année au complet de profit, de vrai, profit net, mais c'est ça, ça c'est intéressant, mais tu vises pas ça non plus parce que sinon ta compagnie va être à la merci de cycles tu essayes d'être un peu plus stable, mais c'est ça.

Maxime Sincerny (46:54)
...

Marc-Antoine Rioux (47:10)
Mmh.

James (47:14)
Nous, la façon qu'on le fait en ce moment, c'est il n'y vraiment pas de brand de l'avant, ça risque qu'il ait un nom, mais il pas de brand, comme un Vox de ce monde. Tu sais que c'est des channels faceless, mais l'animation est bien faite, toujours faite pareil. Le monde y met du temps. Il a genre une équipe de 12, des producteurs, des showrunners, vraiment tout, tout, tout, tout.

Mais ça, éventuellement, on veut aller vers ça. Mais pour l'instant, c'est pas un skill qu'on a. C'est un skill qu'on est en train de développer. Mais ça, ça pourrait être plusieurs milliers de dollars par vidéo. tu sois capable de, chaque fois que tu publies, de faire au moins un 500 000 vues, 800 000 vues, un million et plus. Parce que sinon, c'est juste pas sustainable. Tu vas vraiment brûler, du cash

Marc-Antoine Rioux (48:00)
Ouais. Fait que t'as tes meilleurs amis là-dedans, c'est tube buddy pis vid IQ pis ces affaires-là, là.

James (48:06)
Ouais, c'est ça parce que tu regardes la compétition, regardes les trends, regardes les mots clés quand tu fais tes titles. Il a plein d'affaires que tu viens à t'inspirer slash voler d'autres channels qui ne pas dans ta niche, mais que tu viens t'inspirer vraiment au niveau du thumbnail, au niveau du titre ou autre parce que tu vois, ça fonctionne. Des fois, ça marche, des fois, ça marche pas. Même si tu copies ou tu voles exactement le packaging de quelqu'un d'autre et tu le mets à ta sauce, ça se peut que ta vidéo floppe.

Marc-Antoine Rioux (48:25)
Exact.

Exact.

James (48:35)
Il a vraiment quelque chose d'intéressant à travers tout ça, c'est que YouTube décide qu'est-ce qui va être trendy à un moment donné parce que c'est comme, là ça marche, on pousse un marché vers ça, tout le monde le voit, il y a plein de channels qui pop, tout le monde fait de l'argent. Et jour au lendemain, ce genre de niche-là, c'est un peu trop intense, on vient réguler. Je pense pas c'est fait de comment je l'explique, mais c'est un peu la logique parce que tu le vois, je veux dire...

Marc-Antoine Rioux (48:51)
Exact.

James (49:04)
Tout le monde embarque dans un... mettons si quelqu'un sur Twitter ou sur X qui va parler d'un type de niche, tu vas juste voir un volume intense embarqué là, mais l'audience suit aussi, fait que plein de monde qui l'écoute. Là, il a plein de channels qui se billent, pis tu vois, la personne doit faire... il en un qui fait 10 000 par mois, l'autre fait 400 000 par mois, l'autre en fait 20 000, l'autre en fait 5 000. Fait que t'es comme, ok, tout le monde semble faire de l'argent, fait que quelque chose là, tu sais.

Marc-Antoine Rioux (49:04)
...

James (49:30)
L'idée c'est d'être en avance sur ce trend-là, pour être celui qui fait 100 000 par mois potentiellement, puis pas nécessairement celui qui fait juste 5 000 par mois. Mais tu peux arriver en plein milieu du trend, puis quand même le prendre au bon moment, puis faire un revenu intéressant par mois.

Marc-Antoine Rioux (49:48)
Pour même titre que tes anciennes vidéos qui vivent sur la plateforme aussi peuvent pickup sur un trend random un an et demi après et que t'es comme holy-

James (49:53)
Exact. et ça on le voit en ce moment. En ce moment c'est pourquoi on le sait que l'algorithme change à un certain niveau. Est-ce que c'est par lui-même, est-ce que c'est par quelqu'un qui pousse, est-ce que c'est des updates ou whatever, ça je ne pas. Parce qu'on n'est pas chez YouTube. Mais tu sais mettons en ce moment, tu vas voir, on avait un pattern de si tu publies la première vidéo, mettons un jeudi matin, on avait comme un 20 000 vues dans les premières heures.

On savait si ça allait bien fonctionner ou pas. En ce moment, on plafonne à 1000, 2000, 3000 vues dans les premières heures. Des fois, va prendre 14 jours avant que la vidéo commence à monter. Donc là, ton cycle de revenus est vraiment décalé. Au lieu d'avoir 24 heures pour voir si ta vidéo va bien performer et de faire les ajustements en conséquence, soit titre, soit thumbnail.

Marc-Antoine Rioux (50:24)
Mmh.

James (50:48)
Des fois, faut t'attendre 14 jours, 34 jours. On a des vidéos où ça a pris 34 jours avant de voir une parabole, puis passer de 15 000 vues à 150 000 vues.

Marc-Antoine Rioux (50:59)
On le voit même nous dans nos shorts, des fois je poste un short qui est un clip du podcast pendant 4 jours, zéro vu. Le lendemain, j'ouvre mon studio et j'ai 650 vues dessus. C'est comme, holy, ils l'ont passé d'une shot la nuit ou whatever.

James (51:10)
Alors, c'est fini.

C'est vraiment des courbes bizarres en plus des fois là, c'est des 90 degrés. tu vois en ce moment dans deux derniers mois, majoritairement c'est notre catalogue qui amène le profit. On porte du contenu, on le publie, il en a qui sont rentables, il en a qui ne pas rentables, mais le profit vient vraiment de notre catalogue. Comparativement au mois d'avant, c'était...

Marc-Antoine Rioux (51:28)
Nice.

James (51:41)
un peu du catalogue puis les nouvelles vidéos qu'on publie. Donc là, en ce moment, là...

Marc-Antoine Rioux (51:44)
Parce que que tu en as aussi, plus que YouTube va finir par te pousser dans les suggested videos aussi, et tout le monde qui écoute ce type de contenu-là et qui vont te découvrir comme ça aussi.

James (51:53)
exact. Exact. Fait que c'est ça, c'est vraiment intéressant, tu apprends des trucs cool, tu rencontres des trucs cool en même temps dans le milieu de YouTube. Puis tu vois comment on s'est fait canceler, on s'est fait fermer notre pas fermer notre compte, mais comme démonétiser pour le Reuse Content. a fallu faire une vidéo de présentation qui explique qu'on n'est pas AI, mais pendant ce temps-là, ils vraiment allés en croisade contre tout ce qui était...

faceless, tout le se faisait coller pour re-use content dans certaines niches, c'est pas tous les faceless. Donc là tu passes à travers cette étape là, mais là si tu fail cette étape là, on l'a vu les channels, quand tu regardes les stats, ils faire 1 million par année, 1.2 millions par année dans plus ou moins les mêmes niches que nous. Ils sont faits cancel, démonétisé, puis ils ont fait application sur Maps, ça a pas passé, puis c'est 90 jours.

Marc-Antoine Rioux (52:23)
Mmh.

James (52:45)
Du jour au lendemain, faisais 100 000 par mois ou peu importe, 120 000 par mois US. Puis là tu fais 0 pour les 90 prochains jours.

Marc-Antoine Rioux (52:54)
Tu là que tu fais comme Meet Kevin pis tu fais des vidéos au 3 jours de genre It's over, I quit YouTube.

James (53:00)
Tu n'as pas d'argent en-dessus, tu fais juste garder ton brand. Mais ce qu'ils font, c'est qu'ils font juste vendre le channel à des compagnies qui achètent des catalogues pour quand ils vont remanétiser, de garder l'argent. Nous, a réussi à passer, mais ça a vraiment été un processus laborieux et fun aussi en même temps, mais ça reste que tu t'apprends à travers tout ça.

Toutes les changements, les a vus, toutes les évolutions, on les a vus assez des nouveaux petits features que YouTube ajoute au fur et mesure. Les objets testing des thumbnails, on s'est vraiment spécialisé à être bon avec cet outil-là parce que quand on a parlé avec NetRev, on disait d'utiliser et ils venaient juste de le lancer. Comme on sait, si il une nouvelle fonctionnalité, mieux d'utiliser parce que ça peut te des avantages au niveau plateforme. C'est ça avec le nouveau objets test de YouTube.

Marc-Antoine Rioux (53:43)
Mmh.

James (53:48)
On a vraiment appris en essai erreur comment l'utiliser, en ce moment, pour vrai, quand on publie, au lieu de juste changer un thumbnail pour un thumbnail, tu peux en mettre trois, puis l'algorithme te pousse, puis après ça est du monde le pourcentage. En fait, laquelle des thumbnails qui a le meilleur pourcentage t'écoutent? Ça fait c'est même pas le meilleur CTR, c'est comme quand les gens ont cliqué, lequel qui a été écouté plus longtemps? Puis là, tu vois ces chiffres-là.

Là tu peux décider lequel que tu gardes ou tu le laisses aller et YouTube décide selon la performance à quel qu'il garde. Mais avant il fallait que changes 1 pour 1. Donc tu en mettais 1, là il marchait pas. Donc on 3 % de CTR, là tu en mettais un autre. Mais là lui il montait en 5.1, mais tu en mettais 5.1, c'est pas tant haut, j'en ai assez de un autre. Là lui il tombait à 4.2, là tu reviens à l'autre. C'était du gossage tandis que là tu le laisses aller, tu regardes et tu choisis celui qui performe. Puis tu peux le faire plusieurs fois. C'est assez d'augmenter ta courbe de CTR.

Marc-Antoine Rioux (54:18)
Mmh.

Maxime Sincerny (54:20)
Merci.

James (54:43)
Mais ça on est vraiment master cela je pense qu'on a facilement sauvé au moins plusieurs dizaines de milliers de dollars en revenu qu'on aurait pas eu si on n'avait pas fait ça. Ok, disons la vidéo a fait 5000 vues, puis tu vois qu'elle a un CTR pas trop bon. si on n'avait pas fait 3 ou 4 tests de thumbnails, la vidéo serait jamais montée à 250 000 ou 300 000 vues. 300 000 vues tu paies pour 4...

Marc-Antoine Rioux (54:54)
Mmh.

Exact.

James (55:12)
peut-être même cinq vidéos qui sont moins profitables, tu sais. Comparativement à si elle avait floppé, ben t'aurais eu cinq vidéos pas profitables, pis peut-être la sixième elle aussi qui n'aurait pas été profitable. Fait que d'essayer de toujours utiliser les nouveaux features pour battre un peu l'algorithme pis qu'il te met de l'avant. Mais des fois tu le voyais, là, mettons, au début on était comme « ouais, tu sais, c'est-tu vraiment qu'on a changé les termes néales qui font la différence? » Mais là ça fait genre, je sais pas, 25 fois qu'on a la preuve.

Marc-Antoine Rioux (55:23)
Mmh.

James (55:40)
et tu vois vraiment les courbes faire ça, puis les vues font ça en même temps. Parce que au final, c'est une game d'impression par rapport au nombre de gens qui cliquent dessus qui te donnent des vues. Si YouTube est généreux avec toi et il te donne 100 000 impressions, et toi t'es pas assez smart pour lui donner un thumbnail qui fait 10 de CTR, c'est toi qui perds aux changes parce que 100 000 vues, 10 de CTR, tu commences à avancer. 100 000 impressions avec 10 de CTR, ben tu commences à avancer quelque part, mais...

Maxime Sincerny (56:01)
...

Marc-Antoine Rioux (56:02)
Mmh.

James (56:09)
si tu fais 100 000 impressions puis tu juste 3 de CTR ben t'as pas de données là, je veux dire, tu restes flat pis ça avance pas. Fait que des fois tu vas avoir genre 1 million d'impression pis une vidéo qui fait 10 de CTR ou 12 de CTR, ben tu sais qu'elle, va continuer à t'amener de l'argent pis du profit pour peu importe le nombre de temps que ton chien t'en on va être froid, t'sais, des vidéos... La vidéo qui nous paye le plus, elle nous paye encore dans les journées où on est moins...

Marc-Antoine Rioux (56:29)
Ouais, exact.

Maxime Sincerny (56:29)
Bon, on faire cool.

James (56:36)
Profiter avec les nouvelles qu'on publie et tout le temps encore dans le top 5 des vidéos qui nous amènent de plus d'argent par jour.

Marc-Antoine Rioux (56:42)
Puis à date, elle date d'il y a combien de temps celle-là?

James (56:44)
J'en ai vu.

Marc-Antoine Rioux (56:45)
Voilà.

Maxime Sincerny (56:47)
et peu près quasiment un an.

James (56:48)
Mais tu sais, c'est rare là. Peut-être, non peut-être que j'exagère, peut-être pas aussi loin que ça. Mais ça, ça fait qu'en gros je vais la trouver là.

Marc-Antoine Rioux (56:50)
Mmh-hmm.

Peut-être neuf mois, ouais.

James (56:56)
Il y a 9 mois. Fait qu'en janvier... Fait que t'sais, ça arrive pas tout le temps, mais toutes les vidéos qu'on a à plus qu'un million de vues, généralement, ils paient toujours un petit peu un 30 $ là, un 50 $ là, un 100 $ là, par jour. Mais quand tu le calcules, t'sais, te fais ton argent... Généralement, tu fais ton argent en l'espace de quinzaine ou une trentaine de jours.

Marc-Antoine Rioux (57:12)
Mmh.

James (57:22)
Mais si après ça sur 9 mois, tu amènes, je ne pas, 100 piastres par jour ou 300 piastres par jour, c'est intéressant. veux dire, si tu le calcules, faut 20 vidéos, 30 vidéos, ça commence à faire des revenus intéressants. Et ça, c'est juste du profit. C'est juste du profit depuis 9 mois.

Marc-Antoine Rioux (57:30)
exact.

Mmh.

Maxime Sincerny (57:40)
Vous visez plus les intentions de recherche sur la plateforme ou surtout la découverte puis justement miser sur l'algorithme qui vous découvre. le bon thumbnail, tu le CTR. YouTube vous donne plus d'espace parce que vous leur faites plus d'argent. Est-ce que as un mélange des deux? Est-ce que tu es basé sur les intentions pour le long terme? Et peut-être expliquer si tu veux, tu quoi. Je pense que comprends ce que je veux dire par intention mais pour les autres...

James (58:00)
Ouais, en gros... Ouais, non mais c'est une bonne question parce que c'est un mélange des deux. En ce moment, on essaie d'aller vers les trends qui a déjà à la base un volume sur YouTube, puis YouTube le met de l'avant. Pour une raison quelconque. que c'est sûr

mais ça reste que tu vois, il focalise sur certains trends, puis il épouse vraiment beaucoup, comme P Diddy ça a été... Il a eu des phases, y eu les arrestations policières, y eu P Diddy, il y a eu les élections, comme ces trois-là sont passés en l'espace d'un 3 ans, mettons, un an, un un an, puis... nous, il y a des trends dans ça qu'on n'a pas faites parce qu'il un mandat, peux juste pas tout faire, mais il a du blog...

Marc-Antoine Rioux (58:45)
Notre channel YouTube va se faire take down, t'as dit élection, crypto, P Diddy dans la même phrase.

James (58:49)
Il y des gens qui ont fait des milliers de dollars, des millions de dollars ou des centaines de milliers de dollars avec ces trois trends-là en étant au bon endroit, au bon moment quand le trend commençait. que c'est ça. que t'es même pas obligé d'optimiser tant que ça pour le thumbnail ou tant que ça pour le titre. Mais si t'es dans ces niches-là, parce que ton titre fait en sorte que tu vises quand même cette niche-là.

ça va y aller. Après, c'est à toi d'optimiser en conséquence. D'un autre côté, on a assez d'autres types de channel comme l'on travaille sur un channel de True Crime qui est beaucoup plus dur à partir, mais qui plus de pérennité dans le temps. Mais ça reste que, en ce moment, on publie des vidéos et on fait genre 89 vues. La vidéo est bonne, mais l'algorithme n'est pas réchauffé. C'est un nouveau channel. Ça va prendre du temps. On va attendre les 10 prochaines vidéos. Ça va peut-être nous avoir coûté 10 000, 15 000.

Marc-Antoine Rioux (59:19)
Mmh.

James (59:44)
Mais on va voir peut-être comment la neuvième, la huitième ou la septième va être la bonne. Mais c'est ça, là on travaille beaucoup plus sur les intentions de recherche. Mais c'est pas comme tu le penses en SEO. On veut pas nécessairement que notre trafic vienne des gens qui ont cherché ce que nous on mettait de l'avant. On veut que YouTube nous suggère à côté des vidéos de contenus similaires.

C'est ça la clé selon moi. Quand tu parles SEO, SEO YouTube, je pense que plus ça que pour l'engin de recherche en tant que tel. Parce que ce qui est plus fort, c'est les vidéos qui sont suggérées, c'est là que tu vas avoir un plus grand impact et que YouTube va te mettre de l'avant. Mais c'est sûr que si tu fais du contenu sur téléphone cellulaire, tu joues en Samsung, tu le mets dans ton titre, peu importe. Mais si tu fais un contenu, mettons d'un...

d'une vidéo True Crime qui c'est un cas spécifique, tu peux y aller en mettant un titre dramatique avec le cas de le nom de la personne ou tu peux juste y aller et il en a plein qui font ça, ils font juste un titre dramatique et tu vas découvrir c'est quoi le cas à travers les coups de facte. C'est même pas le nom du cas qui lui a quand même un engouement nécessairement sur...

Marc-Antoine Rioux (1:00:52)
Mmh-hmm.

genre, you'll never guess what happened to this lady, blablabla, là, pis...

James (1:01:01)
Exact, exact. Puis là tu fais un thumbnail avec un cercle et une flèche. sais, en faire là, ça fonctionne toujours bien. c'est ça, tu utilises plus les vidéos suggérées. C'est vraiment là qu'on focalise. Mais même là, on le sait. Puis ça marche pas à chaque fois qu'on le fait. Mais tu on voit des channels, c'est fou les chiffres qu'ils font là. Au nombre de vues, avec la récurrence des vidéos qu'ils publient, puis d'avoir toujours cette constance de vue là.

puis il utilise des affaires super high level mais le monde est habitué à ce channel là, YouTube il y a sûrement un rank d'autorité de ce channel là qui est plus haut pis il va juste toujours le pousser de l'avant ça fait une grosse différence, un channel de True Crime qui font des vidéos de 1 heure qui font 1.3, 4.7, 5 millions de vues par vidéo à chaque fois qu'il publie aux 3 jours ou aux 4 jours

avec des RPM à 20 USD puis 12 USD, c'est des millions de dollars par année de revenus. Puis il y en a deux, trois comme ça. Il en a qui sont capables de le crack correctement. il en a on connaît juste pas, puis qui doit avoir 50 channels, puis toutes des brands séparés, puis tout le monde...

Marc-Antoine Rioux (1:01:53)
ça va vite

Mmh mmh.

James (1:02:17)
Le genre, même la revente de channel YouTube est quand même de quoi l'intéressant. Parce que si tu as un catalogue de channel, tu peux le vendre quand même pour un type intéressant. À des compagnies de ce monde, genre Spotr, ils te donnent plus de l'argent, ils te trompent pas. Mais des compagnies, mais donc MrBeast, c'est un holding média. Et à l'intérieur, il va acheter plein de chaines YouTube pour augmenter son baseline de revenus.

Marc-Antoine Rioux (1:02:29)
Mmh.

James (1:02:45)
Donc eux peuvent bien donner 4 fois les profits ou 5 fois les profits sur un catalogue d'une dizaine de channels qui amènent peut-être, je ne pas moi, 100 000 par mois de revenus combinés. Ça c'est quand même intéressant parce que peux juste être des parties de channel qui étaient moins sûres, qui vont performer dans le temps et que le catalogue va juste être satisfaisant pour une compagnie qui en achète 100, 200, 300, etc.

Marc-Antoine Rioux (1:02:57)
Mmh.

On va te faire une section sur transfert.ca, vente de catalogue YouTube.

James (1:03:13)
bah si j'en ai bien un, un channel dans un des niches qu'on, qu'on, qu'on est sur YouTube, sur Flippa ou quelque chose comme ça, est comme le, plateforme, la grosse plateforme de vente. Là, je suis tombé dessus par hasard. Puis c'est vraiment un des channels qu'on, au début on a, on s'inspirait en fin de pour créer un autre channel. Puis tu vois, il faisait des gros chiffres, là. Il a sûrement eu des affaires de Reuse Content, c'est fait de Cancellé et autres. Mais là, il est revenu récemment. Il fait quand même plusieurs millions de vues par vidéo.

tu vois, vendent une fois les profits.

Marc-Antoine Rioux (1:03:46)
Flippa pour transfert, c'est comme le Frame.io pour Pluscrew. C'est le modèle.

James (1:03:54)
Exact, exact. ils vendent une fois les profits. Fait qu'en mettons s'ils font 50 000 par mois, ils vendent une fois les profits annuels pour le prix de vente. Tu vois que si tu vends juste un channel, que le brand n'est pas si renommé que ça, mais que tu fais quand même des profits intéressants pour Monsieur et Tout-le-Monde, une compagnie qui fait 50 000 par mois de profits, c'est quand même intéressant pour peu importe qui la manoeuvre.

Marc-Antoine Rioux (1:04:15)
Mmh.

James (1:04:20)
Tu peux le vendre juste une fois les profits. contre, si tu vends un catalogue de 10 channels ou si tu vends un channel qui est un vrai « » channel genre Vox de ce monde, tu peux vendre 4-5 fois les profits. Ça reste quand même un retour sur investissement intéressant. YouTube, n'est pas une business non plus que tu bâtis sur 20 ans. Tu mets en fin de compte sur un cycle de...

de profit extrême et de faillite extrême dans la tech. Tu te qu'il tout qui va rester là pendant 40 ans, les chances sont minces, mais ça se peut. Mais c'est ça, si toi as un channel et tu bâtis ta business par rapport à ça, tu ne pas avoir une pérennité de 40 ans. Il faut que tu fasses de quoi à côté, faut que tu vendes des parties, il que tu vendes au complet, il tu profites pendant que l'offre est chaux à profiter de l'opportunité que tu t'es créé. Ce n'est pas le genre de business.

Marc-Antoine Rioux (1:04:55)
Mmh.

surtout que tu bâtisses des streams de revenus qui profitent de ça, mais qui dépendent pas juste de ce que YouTube te paye aussi parce que du jour au lendemain, ils peuvent décider que c'est plus toi qui es hot, pis tchao bye là.

James (1:05:16)
...

Exact. Non, exact. Exact. 100 % pis qui arrive c'est que souvent le YouTube Money est vraiment un glitch quand tu y penses parce que nous on a une équipe, on paye du monde tout ça mais t'sais y'a bien du monde qui font leur affaire eux-mêmes. Y'a un monteur qui fait des trucs, y'a un gars qui vient filmer, il paye pas tant cher que ça pis ils font 50 000 par mois, 60 000 par mois, 100 000 par mois. Quand t'as travaillé toute ta vie à une job normale,

Et puis un lendemain tu fais une vidéo par semaine sur YouTube, pis tu te sors 100 000 par mois, le cerveau il déconnecte le genre, tu comprends juste pas ce qui se passe. Ça arrive pas à tout le monde, mais il en a qui ça arrive. Quand ça arrive, ça risque qu'ils ont de la misère à le gérer à un certain point, comme un entrepreneur, tu sais, parce que ça reste que c'est des travailleurs autonomes. Mais là l'affaire c'est quand le channel plante, ou quand il arrive quelque chose, ils perdent tout. Tandis que si tu développes des autres...

Marc-Antoine Rioux (1:06:09)
...

James (1:06:17)
type de revenus connexes, des produits, un SaaS, compagnie AI, ou peu importe, puis tu bâtis ça à côté, au moins s'il arrive de quoi avec ton channel, tu te retrouves pas les pieds à l'eau à devoir commencer au début. les profits que tu vas en générer, ils vont avoir été ailleurs, puis vont avoir été bien investis au lieu de t'acheter des cochonneries, puis d'augmenter ton train de vie en malade, parce que maintenant tu penses que tu es millionnaire sur papier.

Marc-Antoine Rioux (1:06:43)
exact.

James (1:06:44)
On est allé à Dallas, on est allé à Californie, on a rencontré beaucoup de monde, puis tu le vois, là. Ce que je dis là, c'est un pourcentage infime des... tous les créateurs sur YouTube. Mais quand t'es dans ce milieu-là, puis tu vas dans un event, puis 2000 personnes, t'es comme... tu ça commence à être beaucoup de monde. Puis ça, 2000 personnes, s'entend que c'est microscopique par rapport à la population globale de gens qui sont sur YouTube puis qui font de la belle argent, là, tu sais. Mais t'es correct, il y a 2000 personnes ici qui font quand de l'argent avec leur channel, majoritairement.

Marc-Antoine Rioux (1:07:04)
...

Mmh.

James (1:07:14)
petit ou grand volume peu importe. T'es comme ok, il y vraiment quelque chose là. Je suis peut-être juste cave de ne avoir compris. Je suis dans ça, parce que si t'es pas dans ça, t'es pas cave, tu sais pas que ça existe. Mais quand t'es dans ça, tu sais comment le faire, t'as les équipements, t'as les ressources, tout. Puis tu le fais pas, puis tu regardes juste le train passer, t'es comme man, suis cave là. Je vais dire, je suis là, j'y touchais là. C'est comme quelqu'un qui s'est fait vendre 5-6 bitcoins en 2000.

Marc-Antoine Rioux (1:07:28)
Non, non, y va.

James (1:07:42)
en 2017 ou en 2016, je veux dire. Si tu t'es vendu entre temps, tu l'avais dans tes mains. Aujourd'hui, ça se peut que tu pleures en tavernouche parce que c'était 92 000 USD et tu aurais une fortune dans tes poches. On était là, nous, on le touchait, on était là, mais on ne le saisissait pas. Tandis que là, on l'a saisi parce qu'on était quand même... Il y en a beaucoup de gens qui font de l'argent avec leur chaîne YouTube. Ce n'est pas impossible. Ce n'est pas si anodin que ça. Même au Québec, en français...

Marc-Antoine Rioux (1:07:54)
Mmh.

James (1:08:10)
Parce qu'avec l'ouverture sur l'Europe, puis la France en fin de compte, tu peux avoir un channel en français dans ta langue, puis tu peux faire de la belle argent. C'est plus rare, c'est plus dur, mais ça existe. Mais au Québec, n'y a pas de raison de ne être capable de faire des vidéos en anglais. Je veux dire, que tu aies un accent, que ce ne soit pas ta langue. ChatGPT est là, Eleven Labs est là. Tu peux payer du monde pour t'aider à transcrire. peux payer du monde sur Upwork pour faire peu importe Il n'y a aucune raison que quelqu'un au Québec...

Marc-Antoine Rioux (1:08:20)
Mmh.

James (1:08:39)
qui est son anglais et pas exceptionnel. Sois prêt à faire des doublons.

Marc-Antoine Rioux (1:08:42)
Et surtout même avec la formule FaceLess justement, puis tout le kit, puis les outils qui sont disponibles pour les voice-overs, puis tu pourrais comme faire bouger tes lèvres, rien dire, puis tu vas être capable de faire une vidéo qui de l'allure, puis qui a des vues là, tu

James (1:08:46)
à la gare plus sûre.

Ouais, potentiellement, potentiellement.

Marc-Antoine Rioux (1:08:56)
Et si on parle de part de l'expérience, c'est bon parce qu'on a touché plein de petits points à travers la discussion autant à vitesse de la que ton titre, ta description, Si tu avais un genre de petit conseil à donner en une minute sur la personne qui commence YouTube et qui se dit comment il qu'on optimise son thumbnail, son titre, ce qu'il faut que je fasse, etc.

C'est quoi un peu comme le process, si on veut, en quelques petites étapes faciles pour bien penser ça?

James (1:09:26)
Ouais, mais le process... Si t'as une chaîne et t'as jamais rien publié, tu lances la première vidéo et t'as meilleur à partir de là. Peu importe que tu penses à tout, ça va rien changer. Tu veux juste aller au batte, puis essayer de te frapper pour un average qui fait le plus de sens possible. Fait que, constance Puis à chaque nouvelle vidéo que tu publies, t'essaies d'améliorer un truc.

Ce qui le plus important c'est, est-ce que tes 30 premières secondes, jusqu'à tes 45 premières secondes, sont vraiment les meilleures. T'sais, tout ton temps de la vidéo devrait être passé là-dessus. Après ça, est-ce que ma vidéo, les gens vont l'écouter le plus longtemps possible. T'sais, il faut que amènes les gens jusqu'à la fin parce que si les gens écoutent au début puis ils drop après, ben YouTube va pas me mettre de l'avant.

Marc-Antoine Rioux (1:10:10)
la quadruple intrigue du Mr. Beast de ce monde.

James (1:10:14)
Exact, c'est tous ces petits éléments-là au début. Mais quand tu commences, il ne juste pas que tu t'empêches de publier à cause de ça. Donc tu publies, pas bon. Là, tu regardes une métrique et tu es comme, OK, elle, vais essayer de l'améliorer. Donc disons, c'est ton CTR, tu fais un meilleur thumbnail. Si c'est... la phrase, c'est quand tu commences au début, tu n'as vraiment pas de vue. Il faut juste que y ailles, tu t'inspires des autres vidéos. tu comme, je pense que ce que je fais est quand relativement bon. Souvent, monde, l'erreur qu'ils font, c'est qu'ils regardent pas ce qui se passe ailleurs. Ils veulent pas ce que les autres font pour l'amener chez eux.

Marc-Antoine Rioux (1:10:40)
Exact.

James (1:10:43)
pour au moins se donner un début du moins qui va avoir un petit peu plus de potentiel.

Marc-Antoine Rioux (1:10:47)
Ben oui. Regarde où est-ce que le monde cherche, qu'est-ce que le monde cherche, puis comment tu peux te différencier de ça, puis faire tes devoirs, là, tu sais.

James (1:10:50)
Écoute.

Exact, si tu as déjà un channel, là c'est de regarder, qui fait des vues correctes, ça peut être 1500 par vidéo, peu importe. C'est quand même relativement bon quand tu commences. On a plein de channels qui font même pas 1000 vues là, quand on commence ça, c'est bien normal. c'est ça, l'idée c'est de regarder tes métriques, puis de dire ok c'est quoi ma métrique qui est la plus à optimiser. Ça vient au même point.

Est-ce que mes 30 secondes je suis en bas de 70 % en majorité ou est-ce que genre j'ai vraiment une cote pas bon là je suis toujours à 30 % de mes 30 premières secondes si oui, à la meilleure ton intro. Est-ce que mon average view duration il est vraiment pas bon, fait que il est comme à...

C'est sûr que si tu des vidéos de 16 minutes versus des vidéos d'une heure, par la loi des nombres, le AVD va être différent, mais tu regardes ta métrique par rapport à la longueur de ta vidéo, tu es comme, est-ce que les gens écoutent 50 % de la vidéo, 10 % en majorité, 5 %? Puis là, tu agis en conséquence. Sinon, le thumbnail, c'est la même chose. C'est vraiment comme, regarde ta pire donnée dans des données importantes de YouTube.

Marc-Antoine Rioux (1:11:39)
relativise là.

James (1:11:59)
Il faut qu'il y juste sur celle-là, puis essayez juste de faire ça pour les prochaines vidéos jusqu'à temps que tu augmentes la statistique d'une façon assez importante pour améliorer tes vidéos en général. Après ça, tu vas passer à l'autre. Une fois que tu vas réglé comme les quatre grosses métriques de YouTube qui sont souvent la average view duration, le CTR, l'introduction, puis le titre, disons, même si c'est pas celui nécessairement qui aura le plus grand impact, il l'a quand même.

Quand tu vas avoir perfectionné ces points-là, logiquement tu vas avoir des bonnes vidéos YouTube. Après ça, est-ce que ma niche est assez payante, est-ce que mes vidéos sont efficaces à la bonne audience, est-ce que, est-ce est-ce que, est-ce que. Après ça, tu vas pouvoir avancer. Mais c'est vraiment là que tu dois focaliser parce que si t'as ça d'être un artiste sur YouTube, ça peut arriver et c'est bien correct si c'est ce que tu es. Mais c'est plus dur de monétiser ou tu vas te décourager plus rapidement.

Marc-Antoine Rioux (1:12:34)
Mmh.

Exact.

James (1:12:55)
Mais c'est ça, si tu veux être un entrepreneur pour faire de l'argent, pense comme un entrepreneur, et même un entrepreneur. Je veux dire, si t'es très autonome et tu fais des vidéos sur YouTube, c'est la même affaire, mais t'es pas un entrepreneur parce que crées pas tant de valeur, mais ça reste que si tu veux bâtir des équipes, avoir plusieurs channels, et vraiment monétiser avec une possibilité de vente à la fin, ce qui selon moi est le résumé d'un entrepreneur, tu peux le faire sur YouTube, c'est possible.

ça l'existe, puis c'est atteignable, mais ça coûte quand même des sous, puis il faut que sois patient, mais tu peux te rendre là, c'est sûr. Il faut juste que, tu c'est con à dire, mais c'est ça, faut que tu voles ce que les autres font de bien pour l'amener dans ta sauce à toi, puis après ça, tu vas te rendre à bon port, puis quand tu vas commencer à faire du profit, pourras investir dans des channels qui sont un petit peu plus créatifs, qui sont un peu plus toi, comme ça, tu mais c'est vraiment la meilleure façon que j'ai trouvé pour l'instant. vas sûrement en découvrir d'autres dans le futur.

Marc-Antoine Rioux (1:13:35)
Mmh.

En quelques mois, c'est pas trop chien, je suis pas inquiet pour le futur.

facile de se remettre en question. Souvent quand tu viens de mettre cœur et âme dans une vidéo coordonnée tu post et tu as 89 vues, ça peut te décourager assez vite.

James (1:14:04)
Alors clairement, la game c'est du long terme. Pour vrai sur le long terme, si tu vises le long terme, tu peux vraiment avoir un beau modèle d'affaires

Marc-Antoine Rioux (1:14:08)
Mmh.

C'est la beauté d'un YouTube aussi versus les réseaux sociaux où est-ce que la durée de vie du contenu en soi, c'est pas... C'est pas 6 heures, c'est pas une journée ou whatever là.

James (1:14:21)
Bon, on assez de coups d'art, je vous en

Bon alors Youtube c'est impressionnant. Au début quand je parlais avec des gens qui nous menteraient un certain point des amis dans le domaine qu'il y déjà des channels. Je posais la question quand qu'on devrait publier, quelle journée, date, quelle heure. Ils étaient comme ça pas important. suis comme non mais c'est pas la réponse que je veux savoir. Je veux juste arrêter de vous laisser ça. C'est comme je veux savoir. Je sûr que le jeudi à 10h30 versus le vendredi à 3h00 p.m. Je suis sûr qu'il de la data qui dit... Il dit pas vraiment mais il je regarde à mon...

Marc-Antoine Rioux (1:14:42)
Mmh.

James (1:14:54)
à mon graphique dans YouTube qui me dit les heures de mon audience quand ils sont en ligne. Regarde ces graphiques-là, ça veut rien dire, tout se ressemble à peu près. Il a pas vraiment une donnée qui te dit qu'elle aurait publié le samedi à midi de nuit. En 10h30 puis 3h l'après-midi, les couleurs sont à peu près les mêmes. Il faut juste pas que tu publies de matin ou le soir, mais tout le monde sait ça. Puis là, on m'en est, t'essaies de trouver ton heure et ta journée, puis là tu finis par trouver ton « t'es comme « bon, ça semble faire du sens le jeudi à telle heure ».

Marc-Antoine Rioux (1:15:00)
Mmh.

James (1:15:23)
Mais c'est là tu vois après qu'ils ont quand même raison parce qu'il des vidéos qui marchent 35 jours plus tard, il a des vidéos qui marchent encore 9 mois plus tard, tu sais. Mais je pense quand même que d'être capable de publier au moment le plus optimal pour ton audience, bon parce que ça donne le kick-start. Mais c'est vrai que ça n'a pas tant d'importance parce que ça se peut que tu fasses 5000 $ de revenus sur une vidéo en l'espace de 35 jours. que même si tu avais publié le vendredi ou le jeudi ça n'aurait pas eu d'importance parce que...

Marc-Antoine Rioux (1:15:26)
Mmh.

Mais à ton point, c'est que si tu le fais dans l'heure de pique, que le monde fréquente ton type de contenu puis que as un bon CTR, puis que tu te fais drop des impressions plus rapidement, bien c'est sûr que ton résultat, aurais peut-être en 35 jours, de coordonner ça, puis d'avoir le perfect storm, si on veut, au début de la vie du vidéo, va faire en sorte que peut-être en quelques jours, elle va être rendue, ou est-ce que l'autre serait rendue en 35 jours.

James (1:16:14)
Ouais, je pensais ça au début mais des fois c'est impressionnant. Des fois tu vas avoir une vidéo qui va aller super bien au début et après ça va flopper. y a comme plusieurs paramètres qu'on sait qu'on doit, que si on ne a pas ça marchera pas ou ça va moins bien marcher. Mais des fois on est surpris, ça fonctionne quand même bien. Tu vois avant comme je te disais, on pouvait faire 24 000 vues dans la première heure. On pensait qu'on l'avait trouvé en moyenne, on pensait qu'on avait trouvé notre sweet spot.

Marc-Antoine Rioux (1:16:28)
Mmh.

James (1:16:39)
Puis là tu vois c'est complètement l'inverse, c'est genre 1000 vues dans le premier 24 heures ou peu importe, puis ça commence à performer des jours plus tard. C'est weird, mais ça reste que tu vis avec tout ça, puis ça reste que c'est ça le challenge. que pour elle sinon ça devient un peu dull à un certain point. Tu mets des vidéos en ligne, ils font de l'argent ou ils font pas de l'argent, puis tu fais un peu toujours la même chose.

Marc-Antoine Rioux (1:17:02)
Mm-hmm.

James (1:17:09)
Si ça marchait toujours, la mémoire, tu fais tout ça vraiment pendant 3 ans, 4 ans. Tandis que là YouTube par défaut te donne un challenge puis tu vis avec, tu l'apprends puis ça rajoute de quoi. Tu le vois de même, c'est comme un jeu vidéo, tu en profites quand ça marche, tu te restes un peu plus quand ça marche pas. a un moment ça marche, tu vis avec.

Marc-Antoine Rioux (1:17:19)
Exact.

La question qui tue pour ne pas reprendre une certaine émission québécoise, il est près de quand l'autobus?

James (1:17:35)
Ha ha ha !

On va le On va le financer avec les channels. non, c'est ça. Si ça reste, un autre projet ou qu'on avait en tête. On l'a toujours en tête, ça va être de quoi de vraiment cool, mais ça risque de prendre beaucoup d'argent pour le faire. En ce moment, vaut mieux faire de l'argent pour le financer plutôt que de tout mettre de l'argent là-dedans. Au final, arriver short parce que tu n'as pas le cash flow pour le feeder, n'as pas le cash flow pour le faire vivre.

Marc-Antoine Rioux (1:17:55)
Mmh.

Exact. Sans être méga extensive là-dessus, tu peux raconter un peu votre projet parce a quand même un bon lien avec tout ce que vous faisiez au niveau, justement, influenceur. Les rencontres que vous aviez été, justement, d'Alice, les shows en Californie, etc. Je pense que, éventuellement, ça peut devenir une espèce de studio mobile. Et pour mettre tout le monde en contexte, on parle pas d'un mini autobus, d'un autobus scolaire, on parle d'un gros coach.

James (1:18:05)
Bye !

Non, exact. C'est quand on cherchait les opportunités sur YouTube, on se disait que d'avoir un studio mobile énorme pour aller rencontrer les créateurs qu'on aime, je veux dire. T'sais, pour arriver avec quelque chose qui les impressionne, parce que c'est d'arriver avec ton auto, ta van, peu importe, mais qu'est-ce que t'as à leur offrir, tant que d'arriver avec un gros bus qui est un studio mobile, on sait qu'on allait attirer l'attention de quelques personnes à un certain moment donné, qu'elles aient à donner de la visibilité et ainsi de suite. Mais ça reste que si c'est encore le...

Dans la vie entrepreneuriale, tu deux types d'approches. investis beaucoup d'argent pour avoir un burn rate énorme, pour potentiellement faire des profits qui vont potentiellement se vendre un multiple super haut. Ça, c'est comme toute la tech qu'on connaît et autres. Ou tu lances une entreprise qui fait cash flow positif jour un, plus ou moins, puis qui te permet d'avoir un train de vie intéressant, puis de financer tout ce que tu as à faire.

Marc-Antoine Rioux (1:19:27)
Mmh.

James (1:19:27)
Le bus était le premier modèle, les chaînes YouTube ou la business de montage vidéo est le deuxième modèle. On a appris du premier que c'était quand même stressant à la base. C'est quelque chose qu'on n'a pas les habiletés aujourd'hui de se dire on lève de l'argent, on lève des sponsors avec un projet qui n'est pas terminé et qu'on va aller avec des prêts avec la banque.

Donc on a appris de ça, puis de l'autre côté on a master un modèle qu'on est plus confiant, de faire du profit day one de bâtir des équipes, de scaler des projets en plusieurs personnes, plusieurs types de plateformes ou sur plusieurs modèles d'affaires, on sait qu'on est capable de ça, mais l'autre on le sait qu'on n'est pas capable, mais c'est pas notre skill primaire, c'est la première fois qu'on fait...

ce genre de truc-là. Puis en plus, avec tout le reste qui est de convertir un autobus et tout et tout, qu'on n'ait pas ces skills-là. Fait qu'on est juste pivoté, de se dire, l'autre, on peut le mettre du stand-by, puis on va créer ce qu'on a à créer pour être capable de financer ce projet-là à un certain moment donné. Qui éventuellement va arriver ou peut-être arrivera pas. Je veux dire, rendu là, je sais pas. Puis, tu ça reste que c'est la vie d'entrepreneur d'être capable de se dire, un projet, je le mets à l'eau si je trouve une opportunité qui plus rentable, qui va être...

Marc-Antoine Rioux (1:20:23)
Mmh.

James (1:20:47)
plus pérennes, il va y avoir une meilleure pérennité sur plusieurs années, mais je pense que ce projet-là va toujours...

Marc-Antoine Rioux (1:20:50)
Exact, tu restes plus une question de ton temps que du projet en soi là.

James (1:20:55)
Exact, ce projet-là va toujours exister. La journée qu'on va le mettre de l'avant, va vraiment être cool. Mais ça, c'est plus un projet comme de fun, de vraiment de... Si tu le fais avec de l'argent, ce qui veut dire, c'est que tu as des compagnies qui ont des revenus et des profits qui permettent de pouvoir triper un peu.

un projet qui est cool à faire. tu le fais en étant à perte à tous les mois, en espérant qu'un moment donné, quelqu'un va te donner de la visibilité, tu es un peu un « klout chaser », tu cours après la visibilité et la célébrité de d'autres personnes, au final tu te perds à travers ça dans tes valeurs, tu deviens un peu un sensu qui essaie de tirer à profit les relations avec l'ensemble des autres personnes qu'il rencontre. Ce qu'on n'est pas puisqu'on n'a jamais voulu être.

Marc-Antoine Rioux (1:21:38)
Mmh.

James (1:21:40)
La preuve de ça, c'est qu'on est prêt à mettre du stand-by quelque chose qui coûte plusieurs dizaines de milliers, centaines de milliers, whatever, sur un projet complet, en attendant d'être capable de le faire avec les bonnes valeurs, puis comment que nous on veut le faire. Ça reste que oui, ça existe encore, c'est un petit stand-by depuis un an.

Marc-Antoine Rioux (1:21:59)
très très hot. Tu veux tu faire un genre de petite plug justement pour le site web pour toutes les business et etc peut-être en conclusion puis qu'est qui s'en vient qu'est ce que tu as dans le pipeline et etc.

James (1:22:12)
Oui, certainement, mais tout entrepreneur qui veut faire du montage vidéo, style, reels, TikTok, tous les formats verticaux, mais qui veulent de quoi qu'il soit professionnel, on brand vraiment des captions, corrigées, veux dire, il y avoir des fautes, mais on vient faire les révisions nécessaires, puis avoir de quoi qu'il pas d'abération, que ton contenu est propre, tu peux le mettre de l'avant, tu peux faire...

Autant 6 publications par mois si tu veux que tu peux en faire 30. Avec PlusCrew, c'est ce qu'on fait. On fait ça toutes les semaines. On fait plusieurs milliers de vidéos par semaine, autant en France, États-Unis ou au Québec.

peut être Travail Autonome ou PME, mais c'est une grosse compagnie qui veut faire 2000 vidéos par mois. On peut le faire aussi. Là, on le fait déjà, puis on l'a déjà fait dans le passé. C'est sûr que c'est la meilleure place que je peux faire parce que c'est un lead et c'est une relation directe plus adéquate, tandis que les chaînes YouTube, tu d'avoir une ou deux personnes, même 100 personnes de plus qui écoutent une vidéo, qui en fait déjà en mille vues, le rapport n'a pas vraiment un gros impact, tandis que bâtir des relations avec des entrepreneurs.

d'un à un et des aider à croire dans leur brand, en fin de compte sur les réseaux sociaux avec la vidéo, ben tu ça, je sais que d'un à un, j'ai toujours un impact important. Pluscrew.com Sinon, ben juste m'écrire James Forbes, pis sur Facebook, vous allez pouvoir me retrouver assez facilement.

Maxime Sincerny (1:23:21)
...

Marc-Antoine Rioux (1:23:21)
exact.

Merci de t'être prêté à l'exercice, avoir parlé un peu de toutes ces modèles-là, de ton parcours un peu, comment ça a cheminé, etc. Puis nous, va se retrouver pour le prochain épisode début décembre. On va avoir un épisode plus interne du moins, qu'on va présenter un sujet avec quelqu'un de notre équipe en tant que tel.

Maxime Sincerny (1:23:32)
Merci beaucoup.

Marc-Antoine Rioux (1:23:52)
à ce niveau-là. Ça va être la première fois qu'un membre de notre équipe va venir sur le podcast aussi. Ça va être intéressant.

James (1:23:58)
Nice merci à vous les gars Ciao.

Marc-Antoine Rioux (1:24:00)
Alright, thanks!

Maxime Sincerny (1:24:01)
Merci beaucoup.

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