01 - Laurie Gauthier de Belov et La Mère Poule

01 - Laurie Gauthier de Belov et La Mère Poule

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Introduction Vous lisez 01 - Laurie Gauthier de Belov et La Mère Poule 57 minutes Suivant 02 - Pier-Luc Beaulne de Hydro Pro Ensemencement

00:00 Introduction à Belov et à Laurie Gauthier
02:58 La mission de Belov et ses produits
06:03 Le parcours entrepreneurial de Laurie Gauthier
08:48 Les défis de la création d'une entreprise alimentaire
11:55 L'acquisition de Mère Poule et son impact
15:03 Stratégies de distribution et croissance de Belov
27:11 Croissance rapide et défis de production
28:34 Équilibre entre vie professionnelle et vie familiale
31:49 Visibilité et opportunités grâce à l'expérience des Dragons
35:17 Plans d'expansion et développement de nouveaux produits
44:21 L'importance de la recherche et du développement
49:40 Stratégies de vente en ligne et accessibilité
51:47 Collaboration avec des experts en nutrition
54:26 Éducation des parents et vulgarisation de l'information

 

Marc-Antoine Rioux (00:21)
Bienvenue à l'épisode de Déclic avec Laurie Gauthier de

Laurie (00:26)
Je vous raconte, salut Maxime, ça va? Oui.

Maxime Sincerny (00:29)
Ça va bien toi ?

Marc-Antoine Rioux (00:29)
Yes, yes, merci de prendre le temps de nous jaser aujourd'hui par rapport à votre entreprise et par rapport à votre parcours

Laurie (00:36)
Mais merci à vous d'avoir vu l'intérêt en nous de venir partager notre histoire.

Marc-Antoine Rioux (00:41)
te présenter qui tu es, qu'est-ce que tu fait, ton parcours un petit peu, puis de présenter encore là, Belov, vos produits, votre marché, qu'est-ce que vous faites un petit peu.

Laurie (00:51)
Je vais présenter Belov avant. C'est quasiment plus facile de présenter notre entreprise. Belov est une entreprise qui née, qui est arrivée sur les tablettes il y a deux ans, avec l'objectif d'élever les standards dans la catégorie alimentaire pour bébé.

Pourquoi? Parce qu'il y avait un besoin à combler, il y avait un manque sur le marché par rapport à une offre alimentaire de qualité. Et en fait, c'est ma partenaire, qui est Steph, qui est la cousine de Maxime, on peut le dire, qui, quand elle devenue maman de la petite Flavie, après avoir introduit les purées mères poules, que tout monde connait si bien au Québec parce que ça existe depuis 30 ans, elle s'est rendu compte qu'il y avait vraiment un manque.

Maxime Sincerny (01:20)
...

Marc-Antoine Rioux (01:20)
...

Laurie (01:36)
à la texture, par rapport au développement oral moteur de justement des produits après le stade de la purée. Puis on sait au niveau du développement de l'enfant, c'est hyper important de graduellement introduire justement les petits morceaux, les textures, parce qu'on ne pas créer non plus une aversion.

Donc l'idée de Belov est vraiment née suite à ça. Steph me parle, elle il faudrait vraiment faire ça. Je suis comme, do it! Maxime, sais, Steph a bien une famille d'entrepreneurs. Je dis comme, voyons go, do it! Elle est comme, non, je ne le ferai pas tout seul, je le ferai si tu embarques. Et j'étais en plein, je vais s'en faire le pont après sur moi, mais j'étais en pleine remise en question professionnelle. Donc quand elle me lancait cette idée-là, j'ai dit, ok!

Maxime Sincerny (02:15)
...

Laurie (02:25)
On le fait et au pire mes autres projets parce que je parlais justement de projets entrepreneurial que je voulais entreprendre. je dis, on fait ça en premier et après on fera les liens. Mais on sait qu'un projet entrepreneurial c'est un projet qu'on va steady pendant plusieurs années. Je ne pas si un jour mes autres projets vont être mais peu importe, on est tellement engagé dans la course de Belov puis on a tellement de projets. Actuellement, on offre trois gammes de produits.

On a nos céréales qui sont des mélanges d'avoine en fait pour bébés enrichis de fer. On a également nos repas texturés qui en fait la gamme qui a vraiment fait naître l'idée de Belov On a cette gamme-là qui est des petits morceaux. On a nos fameuses Puffs qui est la collation populaire Tant Aimer des enfants, mais on a aussi repris la mère poule.

qui est une gamme purée, est comme une étape un naturelle avant l'arrivée de la texture vers le froid de nos repas. Donc ça la mission pour nous c'est vraiment de promouvoir l'importance d'une petite alimentation dès les premières bouchées. Notre promesse c'est de veiller à faire grandir une génération en santé.

Ça, ça emmène plusieurs idées, plusieurs projets parce que la catégorie pour bébé, à notre avis, puis en fait à l'avis de plusieurs personnes, c'est une catégorie qui est restée figée dans le temps pendant longtemps. Donc, on a ce devoir-là et cette mission-là de venir rafraîcher la catégorie au grand complet avec des produits de qualité et nutritif pour les enfants.

Il y a plein de projets, plein de produits qui sont en développement, mais c'est sûr que la R &D, prend un certain temps. On fait ce qu'on peut au niveau des lunchs, mais ça s'en vient. Il plein de choses qui s'en viennent. Qui je suis? Je suis une des co-fondes à fraises de Villove, aux côtés de Stéphanie. Mon parcours n'était vraiment pas aligné à l'alimentaire. Vous le savez, mais pour les bénéfices de ceux qui écoutent, on le podcast

Marc-Antoine Rioux (04:09)
...

Oui.

Laurie (04:27)
J'ai fait des études en finance et en fiscalité à HEC, donc je suis un produit HEC. J'ai toujours été intéressée par la maîtrition, la seule alimentation, les seules habitudes alimentaires, mais...

Jamais j'ai pensé dans ma vie que j'allais avoir une business de nourriture pour bébé. Mais c'est tellement aligné avec qui je suis, avec ce que j'aime dans la vie, que le chemin s'est tracé naturellement. Donc avant de faire le saut vers Belov j'ai travaillé justement en finance, en fiscalité. Je sentais que j'étais pas à la bonne place. Fait qu'est venue cette suggestion-là de Stéphanie et j'ai dit, mon Dieu, let's do it, je me lance. C'est sûr que tout monde comprenait pas ma décision au début, mes parents.

Il était stressé, il comme, voyons, j'ai bien ton l'air, son bac, sa maîtrise pour aller faire le petit bouffe de bébé, c'est quoi cette histoire-là? Mais je pense que la leçon que ça a pu montrer à tout monde de mon entourage, c'est que tellement important de suivre son cœur, même en affaires. Puis on a cette mission-là, oui, au niveau alimentaire, de promouvoir l'importance des signes habitudes alimentaires.

Marc-Antoine Rioux (05:14)
...

Laurie (05:38)
Mais il y a tout aussi la mission de la place de la femme en entrepreneuriat. No surprise, vous êtes deux hommes, je suis une femme. La femme est sous-représentée en entrepreneuriat, entre autres, souvent par le rôle... Ça devient difficile de porter les deux chapeaux de ce que les gens pensent. C'est ce que les gens pensent d'être une maman et d'être un entrepreneur. Le fameux mompreneur qu'on a mis de l'avant quand on fait les dragons.

Marc-Antoine Rioux (05:59)
Mm-hmm.

Laurie (06:07)
Ce mot-là est resté et on voit qu'il plein de gens qui l'utilisent aussi sur les réseaux sociaux. C'est pas nous qui l'a inventé, mais je pense que ça fait peut-être renaître le concept. Mais c'est tellement possible. Je pense qu'il a même des gens qui peuvent se dire « mon Dieu, ils n'ont pas de temps pour leurs enfants, ils doivent même pas les laver ». Je pense qu'ils ont de la bouffe de bébé à leur donner. Mais la vérité, c'est tellement un privilège d'être entrepreneur.

Marc-Antoine Rioux (06:25)
...

c'est ça.

Laurie (06:35)
gérer ses horaires, d'avoir cette flexibilité-là. oui, on travaille fort, on travaille beaucoup, mais moi je ne pas aux semaines à 60-70 heures par semaine, je crois plus à la productivité. Quand on travaille, on est vraiment en période de « focus », on est vraiment investis, on enlève les sources de distraction parce que justement, on sait qu'à la fin de la journée, on a nos petits-enfants, puis on a notre famille à s'occuper, puis c'est super important pour nous.

C'est la longue description de ce qu'est Belov, qui je suis en tant que co-fondatrice. C'était comme mon parcours avant, mais je pense que ça permet de voir justement. L'essence de Belov c'est deux co-fondatrices, c'est deux jeunes mamans.

des grandes ambitions, mais qui s'empêchent pas tant de rêver sur le plan professionnel que personnel parce que mon petit Flavie qui a fait naître Belov, a eu le petit Laurent cet été, moi j'ai eu Laura trois mois après launch Belov, puis là je encore enceinte, c'est plus sérieux!

Maxime Sincerny (07:34)
C'est ça qui est encore plus impressionnant.

Marc-Antoine Rioux (07:34)
Félicitations encore, yes!

Laurie (07:36)
Nous arrivons à la coche en novembre! C'est comme arrivé vraiment vite la deuxième parce que tu sais, moi je souhaitais avoir quand une certaine distance entre mon bébé et celui et Steph, mais on les prend quand ils viennent. C'est le plus beau blessing du monde. Il va y eu deux bébés en 2024 pour Belov, mais ça ne nous arrête pas et ça nous arrêtera pas.

Marc-Antoine Rioux (07:56)
Ça donne des nouvelles idées.

Maxime Sincerny (07:56)
C'est super impressionnant hein ?

Laurie (07:58)
Oui, c'est ça. Je faisais comme un petit discours au Matux pour parler de notre expérience quand on l'avait fait il a deux ans. Je pense que c'est ça notre tagline. Nous, on fait de la bouffe de bébé et des bébés.

Maxime Sincerny (08:13)
Puis tu nous as nommé justement quelques highlights avec les grossesses, les naissances, etc., les familles qui grandissent. Tu pourrais-tu nous mettre un peu plus en termes de temps et de date? ce moment, on en octobre 2024. Tu peux partir peut-être de quand Belov a été créé, puis jusqu'à aujourd'hui. Je pense que a été assez rapide comme développement. C'était assez impressionnant, surtout en jonglant.

Marc-Antoine Rioux (08:13)
C'est bon.

Maxime Sincerny (08:40)
toute la croissance au niveau de votre famille par la même occasion.

Laurie (08:44)
Oui, oui, puis c'est

parce qu'hier j'avais justement une discussion avec quelqu'un qui comme rattachait un concours auquel on participe en ce moment, pis elle dit « Mon Dieu, quand je t'écoute, j'ai l'impression depuis 10 ans que c'est temps d'affaire, parce qu'on est passé sur de l'affaire en deux ans de commercialisation. » Mais bref, cette discussion-là avec Steph et l'idée de Belov est née durant comme le congé des fêtes en 2020. Et

s'est assis avec son père, la manufacture aussi, puis on avait dit première étape, faites vos recettes. Ça a commencé de même, début 2021 où on était vraiment le lits soir, le week-end parce qu'on avait, était en projet de maturité, mais moi je travaillais. Là, c'était vraiment la phase de pré-démarrage, conception R&D embryonnaire. Mais je me souviens qu'on a quand même incorporé la société en février 2021.

Ça a pris, par exemple, tout le temps de finaliser la recherche et développement, de au processus industriel, toutes les certifications aussi qui viennent avec, avoir nos listings. On a fait aussi un pivot majeur parce qu'initialement, c'était Steph et moi, on pensait qu'on allait produire nous-mêmes dans une cuisine commerciale, en mode plus artisanal. Quand on a fait nos tests de mise à l'échelle,

On a dit, mais mon Dieu, on a évalué la capacité de production. On a dit, il a rien d'intéressant là-dedans. On n'y arrivera jamais. Ça ne pas rentable. On n'atteindra pas notre seuil de rentabilité. Donc là, on a pivoté vers la sous-traitance. Mais c'est parce qu'on était bien entouré. Puis il y a des gens qui nous ont dit, oui, mais c'est pas... Vous n'êtes pas obligé de le faire vous-même. Ça existe, les entreprises qui font ça de la sous-traitance pour des créateurs d'idées qui arrivent avec leurs recettes. est comme, eh, ça existe!

c'est que tu rentres dans une autre gang parce qu'il y a des minimums de commandes et il faut que tu ailles sécuriser tes listings aussi de l'autre bord parce que si tu as des minimums de commandes qui sont super élevés et n'as pas en arrière toute l'infrastructure pour venir distribuer cette marchandise-là, ça ne marche pas non plus.

Marc-Antoine Rioux (10:31)
...

Je que vous avez un enjeu aussi par rapport au type de certification disponible selon le type de soustraitant et l'échelle fédérale versus provinciale et tout le kit.

Laurie (10:54)
...

Absolument, comme on est dans le bébé, on voulait être certaine d'avoir des usines fédérales, ACIA puis aussi des usines qui étaient capables de manipuler les poissons, les viandes, qui sont les certifications les plus complexe aussi à avoir, crues. Fait que là, on est parti dans ce pivot-là rapidement quand on a fait nos premiers tests de mise à l'échelle en 2021.

Mais c'est du temps, jusqu'à ce qu'on arrive ici, processus d'idéation des emballages, l'image de marque, c'est vraiment long de partir d'une idée puis d'arriver à un produit fini. Ça a pris jusqu'en octobre 2022, donc il a deux ans, «ish», c'était cela, on était en octobre 2024, où on a vu pour la première fois nos produits sur les tablettes. Je me rappelle, c'était à Saint-Jérôme, dans un IGA.

que là la distribution avait commencé, puis là on avait vu nos premiers produits sur les tablettes. Ça a été long, ça a été presque deux heures avant que justement un produit-là se retrouve sur les tablettes, mais on se l'était fait dire qu'en alimentation c'est ça que ça prenait. C'est 24 mois, on l'a fait un petit peu plus vite que ça, mais honnêtement c'est ça que ça prend. C'est ce qu'on était, c'est long, c'est vraiment long. En tout cas...

Là, je m'éternise, mais bref, Octobre 2022, produits arrivent sur les tablettes, là le début, les céréales les signes avec IGA, 250 points de vente, peut-être un petit peu plus, je ne me souviens plus exactement. Puis on continue avec l'aide de nos courtiers qui vraiment nous ont été un ancrage pour nous, puis une source immense de...

de pushing et de contribution à la réussite de l'entreprise parce que l'alimentation, comme n'importe quel domaine, a ses particularités. Mais d'avoir l'aide d'un courtier pour venir ouvrir des portes, c'est vraiment, vraiment game changer. Nous, avait le bon courtier. Ceci a été dans notre processus avant de lancer, de faire nos recherches, de déterminer qui allait être le bon partenaire de représentation pour nous.

et qui est le beaucoup, le courtier, pour nous permettre de rentrer le brand-tea à travers le Québec.

Après, le listing des IGA, des Métro, des Jean Coutu Familiprix, et ainsi de Avril. Puis on a continué avec l'aide des courtiers d'avoir de nouveaux listings. Puis graduellement au cours de 2022-2023, nos produits ont commencé à faire leur arrivée à travers tout le Québec. Puis rapidement, on a atteint le mille point de vente. En fait, pense que n'est même pas six mois qu'on avait déjà atteint le mille point de vente. Ça vient aussi avec une frénésie puis une excitation du début,

parce que toutes les personnes qui ont l'alimentation, qui ont un listing et qui sont planogrammées pourront témoigner de la même chose, c'est que là, il a les premières commandes qui rentrent. Parce qu'il faut qu'ils renflouent tout leur détaillant. Là, c'est super excitant, mon Dieu, ça va être le jackpot.

Marc-Antoine Rioux (14:11)
C'est peut-être même à chaque commande.

Maxime Sincerny (14:13)
...

Laurie (14:14)
Alors, ça, tu te regardes ça là, il arrive quand le premier PO de repeat, le PO de purchase order, le bon commande? Ça prend un certain temps. Avant que les gens connaissent, après ils connaissent ton produit, après ça, ils la gèrent, la tablette se vide, là, ok, ça y j'ai alors commandé une caisse. Mais c'est vraiment tout un processus, puis ça prend du temps.

Fait que là, c'est là où est-ce qu'il y a comme un reality check là, on est comme « ok, c'est les premières commandes, c'est pas l'état de la réalité ». Fait que ça aussi, vient avec plein de challenges puis d'apprentissage parce qu'on a les premières commandes, c'est énorme, là on part en production en fou, mais là ça prend du temps à avoir les premiers « repeat business » parce que...

Marc-Antoine Rioux (14:59)
Mmh.

Laurie (15:00)
que tout le réseau et tout le Québec apprennent à connaître son brand, ça prend du temps. Mais là tu produis et en alimentation tu as des enjeux au niveau des best before. Il y a eu beaucoup d'apprentissage il y a eu beaucoup d'apprentissage en les premières années en alimentation à cause de ça. Mais on s'est retrouvé comme ça à partir de l'Octobre 2022 à graduellement étendre notre réseau de distribution à travers bannière alimentaire, pharmacie, boutique spécialisée. En fait, Clément aussi avait reach out.

En fait, pense qu'on mis un prélancement sur les réseaux sociaux où il y avait eu le chat. Puis on est vraiment contents de travailler avec les boutiques Clément parce que c'est une belle entreprise Québécoise, une magnifique success story. Puis ils ont nos produits disponibles sur la planche de Noël dans certains magasins. Bref, on voyait qu'il avait un nom, Gouma.

pour notre brand, pour nos produits. là, a continué en 2023 l'introduction à travers tout le Québec et est venue l'opportunité de maire pour. Donc, qui était justement à travers le match du Dux auquel j'étais hier pour parler de notre expérience, on est matché à un mentor.

Puis là, on commence à entendre comme que la marpoule ça va pas trop bien ou du moins qu'il y en a de moins en moins et c'est plus difficile à en trouver. Puis là, on entend comme que la mère poule est à vent. On fait nos petites recherches. début, la réponse est négative finalement à travers ce mentor la qui est un...

le président fondateur d'une grande entreprise en alimentation au Québec, on se dit est-ce c'est possible pour toi de regarder dans ton réseau? Il nous confirme oui, c'est à vendre, voici la personne à contacter. On est comme OK, cool. On fait notre démarche puis on se dit let's do it! On rentre dans un processus d'acquisition, ça fait six mois qu'on a lancé notre entreprise.

Maxime Sincerny (16:53)
Oui, et si je me rappelle, vous en aviez déjà plein les bras juste avec Belov puis tout ce qu'il avait à faire à ce moment-là.

Marc-Antoine Rioux (16:53)
...

Laurie (16:58)
Oui! Oui, honnêtement, quand je repense, suis comme sérieuse, c'est tellement pas un bon timing pour nous. On était une pinote qui commençait à comprendre c'était quoi, l'industrie, et cette business-là. on se lance à acquérir, c'est un fleuron québécois, la mère poule. Tout le a une belle histoire à raconter d'un enfant qui a été nourri avec mère poule.

Marc-Antoine Rioux (17:19)
Mm-hmm.

Laurie (17:24)
Et qu'on se disait... Mais c'est ça que Stéphanie je souvent rappelé, dit que tu l'avais collé. T'avais dit un jour qu'on allait racheter la maire pour elle. Ça convainc toi!

Maxime Sincerny (17:33)
...

Marc-Antoine Rioux (17:35)
c'était trop une belle opportunité même avec le timing pour pouvoir passer là-dessus, fait que c'est sûr que...

Laurie (17:40)
C'est un méchant déclic. était comme, est-ce qu'on laisse passer cette opportunité-là parce que c'est too soon, too fast pour nous? Too big aussi? On était comme, non, let's do it. Puis honnêtement, je pense qu'une des caractéristiques que ça prend pour être un bon entrepreneur,

Marc-Antoine Rioux (17:54)
Mmh.

Laurie (18:00)
cette naïveté-là, de cultiver sa naïveté entreprenière et de dire « let's just do it ». On se lance dans le processus de toute façon. Je pense que vous savez, avant d'arriver à la fin de l'acquisition, il y a comme tout un processus légal, il un « the legend ». Il a bien des affaires qui vont peut-être emmener à ce que ça tombe, mais juste d'avoir la curiosité de dire « on est intéressé ». On se lance dans ce processus-là.

Ça a été une période intense pour nous. C'est sûr qu'à ce moment-là, n'était que Steph et moi dans l'entreprise. Nécessairement, on est venu cannibaliser un peu de notre temps qu'on mettait sur Belov et de notre expansion. C'est sûr que si c'était à refaire, on le refrait.

Marc-Antoine Rioux (18:36)
Mmh.

Laurie (18:49)
parce qu'on n'aurait pas voulu que cette marque-là s'éteigne, parce qu'on y croit beaucoup parce c'est une complémentarité parfaite. Si c'est un produit en purée, on est dans la tête. Nous, on croit à tous les types d'alimentation. Il a beaucoup de tendances émergentes au niveau de méthode alimentaire. Mais nous, croit à la pertinence des purées pour les petits, surtout au début de l'introduction des aliments complémentaires.

Marc-Antoine Rioux (18:57)
Non, non.

Laurie (19:13)
Le feat était là, le feat était tellement là, l'opportunité était là, c'était gros, mais on s'est dit, on va s'essayer. Finalement...

Marc-Antoine Rioux (19:22)
Je me rappelle au moment où on regardait l'analyse au début et qu'on comparait les gros compétiteurs en Europe et etc. qu'on était comme « Aïe, leur gamme de produits est INSANELY 10 fois plus grosse que les kits Il y avait les puris, les collations, les repas, y avait « Name it », il y en a de la collection, et il y avait autour d'une centaine, deux centaines de SKU. Fait que, vous ne pas, c'est sûr que quand l'occasion s'est présentée et que vous avez eu toutes les...

la période de l'enfant, du moins avant qu'il se rende à manger du bilan en tant que tel, c'est game changer pour votre continuité dans l'offre.

Laurie (20:00)
Exactement, c'est mère poule avait une belle oeuvre diversifiée. Ils ont eu plein de produits aussi au travers des 30 ans. Mais le portfolio était comme à peu près à 19 produits, mais c'est l'équité aussi sur la marque. À chaque fois que nous on parlait, ben on est Belov, une entreprise qui fait de la même chose pour nous. Mais comme mère poule!

Marc-Antoine Rioux (20:15)
Mmh.

Maxime Sincerny (20:21)
...

Marc-Antoine Rioux (20:21)
Exact.

Laurie (20:23)
On disait « non pas exactement comme mère poule mère poule c'est de la purée, on est juste à la nourriture texturée » ben c'est quoi ça de la nourriture texturée pour bébé? c'est des petits morceaux pour le développement à l'auteur. Fait qu'en tout cas, mère poule faisait partie de notre côté pis en fait, mère poule a toujours été une source d'inspiration pour nous parce que les valeurs et les raisons pour lesquelles...

Annick Lamothe et sa mère, qui sont les deux co-fondatrices, ont lancé la mère-poule. C'est les mêmes raisons qui nous ont poussé à vouloir lancer Belov. C'est répondre à un besoin non comblé.

Marc-Antoine Rioux (20:57)
Mm-hmm.

Laurie (21:00)
Par le passé, c'était la purée. Là, c'est devenu les petits morceaux. le coeur et l'amour étaient au rendez-vous. C'est le désir d'offrir ce qu'il de meilleur aux enfants. Puis quand on était justement en processus de développement de Belov on avait Reach Out à Nick Lamothe parce qu'il y a un lien. Ma meilleure amie d'enfance, sa mère.

son cousin est marié avec la mère. L'âge généalogique, Mais bref, on avait eu son courriel, on l'avait communiqué et elle était tellement merveilleuse. Je me rappelle, on lui avait parlé, puis elle me racontait l'histoire de mère poule comme si c'était hier. C'était incroyable. C'est une notaire de formation, peu comme moi qui avait fait comme un processus.

Moi, j'avais quand même ma maîtrise en droit fiscal, peu importe, mais elle comme fait son parcours en droit, puis un shift majeur dans sa vie, mais tellement inspirante, pleine de bons conseils. Elle nous avait donné des recommandations par rapport à la distribution, par rapport aux détaillants, par rapport à aller vers une usine fédérale, parce que si vous allez vouloir expendre, mais là vous allez faire face à certains enjeux, sinon au niveau de la croissance.

C'est fou parce que les recommandations étaient encore actualité 30 ans plus tard. ben, maintenant, 28,

Marc-Antoine Rioux (22:22)
Exact.

C'est plus comme l'éducation autour par rapport à la science et les nouvelles découvertes du moins au niveau de l'alimentation de l'enfant qui va changer. Mais après ça, le brand garde toute son essence en soi parce qu'il était déjà bien adressé. Et du moins, ça reste très, très authentique dans votre approche aussi de ne pas dénaturer le brand.

Laurie (22:32)
...

Exactement, Elle avait été une source d'inspiration pour nous, puis la marque ou l'avait toujours été. En tout cas, tout ça pour dire qu'on s'est lancé, fini que ça a été signé en septembre, à la mi-septembre, 15 septembre 2023, on est devenu propriétaire de la marque. Après ça, il a tout un processus pour la relancer. Ça c'est long, c'est long, mais octobre 2022, Villain est arrivé sur les tablettes.

Maxime Sincerny (23:03)
Ouais.

Laurie (23:08)
Fin mars 2023, commençait le processus de due diligence, potentiellement acquis sur mère poule, qui s'est étalé sur tout l'été, avec toutes les hauts et les bas que ça représentait, le challenge, beaucoup d'apprentissage.

Ça se conclut en septembre, et graduellement en septembre on a repris un peu plus le contrôle de « ok, overall, stratégie par rapport à Belov parce qu'on avait mis beaucoup de temps sur cette acquisition-là, relancer la mère poule c'est sûr que c'était pas reposable. C'était beaucoup, mais on est vraiment contents de l'avoir fait.

Marc-Antoine Rioux (23:41)
...

Laurie (23:43)
Puis à partir de début 2020-2024, les produits ont recommencé à faire leur introduction dans les Métro. Après ça, en Avril, il graduellement Maxi, Walmart et IGA. Puis à travers ça, on a aussi développé notre gamme de Puffs. Donc ça, les Puffs ont finalement vu le jour aussi ce printemps.

Puis c'est aussi avant notre 2e qu'on a signé notre premier listing national avec Walmart. C'est très rouge parce que dans la catégorie pour bébé Walmart est un très très très gros joueur.

Maxime Sincerny (24:15)
Nice.

Marc-Antoine Rioux (24:16)
un nice, hein ? C'est malade!

Mmh.

Laurie (24:24)
C'est eux qui sont venus à nous pour le listing national. On travaillait le compte Québec. Souvent, c'est très ça dire, mais on va avoir une limitation en tant qu'entreprise en alimentation au Québec. On se heurte à une espèce de je ne sais trop quoi quand on veut étendre nos activités à l'extérieur du Québec. Il y a vraiment un...

Je dirais pas un déclic parce que c'est pas moi qui vous ai le temps, mais il y a un peu un désintéressement à mes entreprises quand on s'adresse, mettons, les sièges sociaux sont à Toronto ou à l'extérieur. Quand on étudie une entreprise du Québec, je sais pas, c'est de moins en moins vrai, mais quand même on le ressent, peut-être c'est à part. C'est difficile pour une entreprise du Québec de venir s'étendre coast to coast en alimentation.

Donc c'était comme irréel qu'après à peine 18 mois que nos premiers produits sont arrivés sur les tableaux. Puis on parle d'un point de vente, puis après ça la distribution automatique s'est faite sur quelques semaines.

Marc-Antoine Rioux (25:27)
Mmh.

Laurie (25:32)
Vienne à nous, étant un des très gros joueurs me disent bien est-ce c'est un problème pour vous de lister national vos deux gammes secs? Parce que l'enjeu avec le congelé qui n'aura pas texturé et les purées mère poule c'est que ça prend des congélateurs dans la section bébé parce que ça marche moins bien si les congélos ne sont pas dans la section bébé. Peut-être que les gens finissent par faire le référencement et ça vous y sont, mais mettons pour générer du nouveau...

Marc-Antoine Rioux (25:50)
Mm-hmm.

Laurie (25:57)
La nouvelle clientèle, c'est plus favorable que le concours de la tension dans la catégorie pour bébé. Bref, ça, c'était une grosse suite. Comme notre naïveté avec le processus d'acquisition de mère poule, a dit, let's do it. Aucun problème. Aucun problème, oui. Il n'y vraiment aucun problème. Adapter ses capacités de production, trouver comment on allait réussir à acheper Nationwide.

en optimisant aussi nos coûts de transport et en s'assurant qu'on reste rentable parce qu'il était comme trop tard pour changer nos structures de prix parce qu'il était déjà soumis pour le Québec. Il faut payer nos structures de prix harmonisées. vais pas dire « bien, parce que si je ship à Calgary et c'est pas mal plus cher, je vais charger plus ».

Marc-Antoine Rioux (26:32)
Mmh.

Laurie (26:39)
Ça marche pas le même. Fait que là, était comme... On a dit oui, problème, tout à fait pas problème, et après on a dit ok, non, c'est vraiment problématique, c'est un challenge à résoudre. Mais finalement, on a été capable de tout ficeler ça, livrer nos premiers POCT, puis là, on voit les ventes POS parce qu'on a accès au rapport POS, des ventes scan réelles, puis on voit la croissance, on voit qu'il un engouement, fait que c'est vraiment le fun.

Marc-Antoine Rioux (27:01)
Mmh.

Laurie (27:07)
En moins de deux ans, il s'est passé tout ça.

Maxime Sincerny (27:11)
C'est fou.

Marc-Antoine Rioux (27:12)
malade. Ça peut pas être une plus belle histoire de croissance en tant que tel, puis ce qu'il a, c'est que vous le reliez tout à votre mission puis que même que ça soit une acquisition, un développement de nouveaux produits, capsules éducatives, de contenus que vous développez, tout est vraiment intrinsèquement lié à cette mission-là qui est vraiment de mieux nourrir la génération qui s'en vient si on veut.

Laurie (27:36)
Oui, parce qu'à travers ces deux ans-là, bien, tu on a lancé en octobre. Moi, j'ai accouché de mon premier bébé en décembre. C'est même pas de trois mois, c'est deux mois, ça. Après, tu c'est sûr, quand on est entrepreneur, on n'a pas ce luxe-là de se détacher complètement de son entreprise pendant un an si c'est un bébé aussi. On revient rapidement, on fait ce qu'on peut avec la fatigue qu'on a, puis à une année, on pogne un bie, puis la repas.

Après ça, Steph aussi est tombée enceinte en 2023, elle a accouché en juin 2024, puis là il y un petit début en novembre 2024. On continue à faire ça, puis on veut tellement envoyer le message que c'est possible, puis de surtout pas se limiter. C'est pas vrai que d'avoir des enfants devrait nous empêcher de rêver sur le plan professionnel quand on est une femme. C'est pas vrai.

Marc-Antoine Rioux (28:30)
À la limite, même, ça a été un déclic pour vous de saisir l'opportunité de partir la business, puis ça l'a engendré tout ça aussi. Je pense que c'est un bel exemple de montrer à quel point ça peut être fait en parallèle, mais que ça peut constituer une opportunité en soi par rapport à un besoin non comblé sur le marché aussi.

Maxime Sincerny (28:30)
c'est mon sens

Laurie (28:33)
...

Ça va ?

Un autre des clés qui je pense est important en tant qu'entrepreneur, juste une personne en affaires, d'être capable de comprendre que le travail n'est pas tout dans la vie. Si les dernières années on s'était juste investi dans notre business et on s'était dit ok on met un X.

temporaire sur tous nos projets familiaux, qu'est-ce qui se passe si... Parce qu'il a personne qui a de garantie que son entreprise va être un success story, là. Puis dans cinq ans, si Gerber arrive avec... Canada, qui est Nestlé derrière, arrive avec une méga campagne au Canada, à full innovation, ils l'ont là le cash pour la faire, Puis ils nous rentrent dedans, ils ont tous copié nos produits, ils mettent des centaines de milliers de dollars en marketing, puis on se fait laver.

Marc-Antoine Rioux (29:22)
Mmh.

Laurie (29:36)
Et puis mettons qu'on aurait dit, mais nous, du moment qu'on lance notre entreprise, puis qu'on est en démarrage, les cinq premières années, pas d'enfants, je pense qu'on serait passés à côté de quelque chose. C'est là où est-ce que je pense qu'on vient un peu déséquilibrer, si on fait juste dire, c'est juste le travail qui est important. Ça aussi, a été un déclic de dire, je vais juste dire, F it là.

Maxime Sincerny (29:46)
...

Marc-Antoine Rioux (29:46)
Merci.

C'est correct, c'est pas censuré, sur YouTube on le met 18 ans et plus, fait fais toi zempa avec ça.

Maxime Sincerny (30:05)
Ahahahah

Laurie (30:06)
Oui on veut, live life to the fullest, implique de se lancer dans un projet entrepreneurial, mais ça implique aussi que nous on fait des bébés.

Marc-Antoine Rioux (30:14)
Exact.

Maxime Sincerny (30:14)
Exact, aussi de noter dans tout ça qu'il pas juste vous qui travaillez beaucoup, mais vos conjoints aussi, de ce que je me rappelle, aussi beaucoup de travail de leur côté, donc ce pas juste d'un bord et de l'autre côté ils sont plus libres. C'est vraiment jongler entre le travail et la famille, puis ça va un peu naître leur sens aussi.

Laurie (30:21)
Mais oui !

Non.

100 % ils ont aussi leur business à gérer. La clé, on ne remerciera jamais assez nos parents, à cet effet-moi, mais on a des parents vraiment exceptionnels. Je sais que ce pas tout monde qui a la chance d'avoir des parents qui habitent proches ou juste d'avoir des parents. On a des parents en santé qui ne pas trop loin de nous, qui sont toujours disponibles pour aider, qui veulent aider, qui veulent nous voir, continuer de rêver dans le bilan.

Maxime Sincerny (30:35)
Il n'y a pas de facilité de ce côté-là non plus.

Marc-Antoine Rioux (30:38)
Exact.

Laurie (31:01)
continuer de rêver dans nos rêves de maman. On a bon support système, aide énormément. Je ne pas non plus banaliser le fait qu'on a de l'aide. Mais ça prend un élargé pour élever un enfant. Si on a de l'aide, est comme tout maman.

Marc-Antoine Rioux (31:12)
Mmh.

Et peut-être un petit moment que je veux revenir aussi entre l'acquisition de mère poule et le début de la commercialisation, ou du moins avec votre entrée sur les tablettes et le timing, je pense que ça avait bien à donner, mais l'expérience au Dragon justement, de pouvoir avoir cette visibilité-là justement en début de commercialisation ou en début de rentrée dans les grosses bagnages, pense que ça a accéléré pas mal les choses au niveau du awareness en général sur votre produit et votre marque.

Laurie (31:45)
100 % puis nous on encourage n'importe qui à le faire ce processus-là c'est tellement de belle visibilité puis maintenant en plus je pense qu'ils donnent une bourse à une des équipes entrepreneuriales donc c'est une entreprise en fait qui s'est alliée au dragon puis qui vient de donner je pense c'est 100 000 on était comme l'année avant qu'il y ce beau cadeau là mais ça c'est concret là

Marc-Antoine Rioux (31:56)
OK ?

Laurie (32:11)
Ça, c'est compliqué, puis ça aide vraiment une entreprise, parce que ça prend du capital. En tout cas, c'est vraiment honte que maintenant, ait comme une opportunité d'un anan pour une entreprise qui va passer.

Marc-Antoine Rioux (32:12)
et malade.

Exact.

puis à quel point tu peux parler du revers des dragons. C'est bien beau qu'on voit à la télé justement, puis de voir le deal a été accepté, on a une offre avec un tel ou une telle, puis la vie est belle, puis on a un business partner, mais la réalité,

Laurie (32:44)
C'est qu'on rentre dans un autre processus d'acquisition. C'est un remaniement de capital, ce qui va avoir un gel de la société sur la valeur pour rentrer un nouvel actionnaire. On rentre vraiment dans un processus fiscal et légal qui est complexe. C'est des discussions, c'est un duel de legends, c'est des entendres. C'est normal que...

Ça ne concrétise pas toujours dans la réalité après parce qu'il y a tellement d'étapes qui doivent se faire avant d'avoir un deal en affaires. Pour nous, justement dans cette étape-là, après, on s'est rendu compte que ce n'était peut-être pas le meilleur fit, que, ultimement, ça n'allait pas emmener l'entreprise à quelque chose de meilleur.

On s'est retiré, mais je pense qu'il y a encore peut-être des entreprises qui réussissent à aller au bout de ça pour faire des deals, mais c'est difficile de finir partout de s'entendre sur les fine print. Mais ça ne pas freiner les gens à...

cette plateforme là parce que c'est vraiment une belle vitrine. Puis tant mieux si une fois que le deal est fait à la TV, tout se passe bien et qu'il a un deal qui va se faire après. C'est tant mieux là. Mais c'est sûr, c'est complexe et on entend beaucoup parler les gens par rapport à ça que c'est juste la poudre d'esquempetre.

Marc-Antoine Rioux (34:10)
pour ça

Laurie (34:19)
C'est... Les affaires sont les affaires. C'est un processus idéal complexe. Au classe.

Marc-Antoine Rioux (34:22)
Exact.

Maxime Sincerny (34:23)
c'est

Marc-Antoine Rioux (34:25)
Il y a une belle valeur marketing, pareil. Puis comme tu dis, c'est surtout au niveau de l'expérience. des gens que tu rencontres,

Laurie (34:31)
exact. Et la visibilité que ça donne, c'est d'avoir un segment à la télé de presque 10 minutes sur ton entreprise, où est-ce que tu parles, t'expliques. Tu as la chance de t'adresser à beaucoup de monde. Donc c'est top. On encourage tout monde à le faire.

Marc-Antoine Rioux (34:49)
Oui. Et si on parle plus, mettons perspective de futur. Qu'est-ce qui s'en vient pour Beelove? Qu'est-ce qui s'en vient pour mère poule On parle du national avec Walmart, mais est-ce que vous avez d'autres plans avec d'autres bannières ou que ce soit des indépendants à quelque part, un autre territoire en tant que tel ou un objectif bien précis que vous avez qu'on peut discuter?

Laurie (35:13)
100 % de toute façon plus on le communique plus on envoie ça dans le univers plus ça se voit critiqué.

Marc-Antoine Rioux (35:19)
Exact! Il y a du monde qui entend ça quelque part puis qui t'aide à le réaliser aussi.

Laurie (35:25)
Exactement, parce que c'est drôle. Quand j'ai parlé qu'on était en train de visiter National la première fois, c'est quand justement, puis d'ailleurs, je voulais vous demander si vous voulez participer. Puis si vous pourrez le laisser dans le podcast, ça va faire de la pub aussi pour le défi aux entrepreneurs. Mais il a en général des entrepreneurs qui se donnent toujours à l'automne. C'est en lien avec le défi aux entrepreneurs. c'est pour...

Marc-Antoine Rioux (35:44)
Oui.

Laurie (35:53)
Justement, parler de notre expérience, c'est une conférence qu'on peut faire soit au niveau collégial, primaire, au secondaire, universitaire. une conférence, peut en faire une, on peut en faire trois durant la période. Puis vous avez tellement un beau parcours, vous êtes tellement des entrepreneurs inspirants que je sais que le défi bénéficierait de vous avoir dans leur courte à chaque année. Fait que je vous enverrai les liens si jamais ça vous intéresse. Moi, ça va être la troisième année cette année que je le fais. Mais justement, la deuxième année,

Marc-Antoine Rioux (36:13)
Malade

Laurie (36:21)
Il y avait l'émission Les Affaires aussi qui était venue filmer le pic de la conférence que j'avais donnée à une école à Laval. Et je parlais justement aux jeunes qu'on était en train de travailler et que bientôt on allait voir le produit national, mais on a encore rien signé. On travaillait pour ça, c'est ce qu'on voulait.

Puis, next thing you know, 6 mois plus tard, on avait notre listing national. C'est pour ça que moi, pense que c'était important de communiquer et on va réussir en hiver de dire que ce qu'on veut. Fait que oui, est en processus en ce moment de continuer notre expansion hors Québec. On a des deals vraiment...

concret chaud qu'on est en train de travailler en ce moment. Suite justement au CHFA qui est un trade show d'alimentation qu'on a fait. On avait des contacts qui étaient là, qui nous ont amené à faire d'autres contacts. C'est vraiment bon ce genre d'événement-là. Et entre autres, Whole Foods qu'on aimerait vraiment, qu'on envoie dans l'univers parce que c'est une belle bannière.

Marc-Antoine Rioux (37:16)
Mmh.

Laurie (37:26)
hyper alignés aussi à notre vision de très santé aux aliments nutritifs.

C'est sûr que ce serait aussi l'autre gros joueur dans la catégorie pour bébé, c'est vraiment Loblaws Ça serait vraiment un holy grail pour nous, sur le pays national, aussi les pharmacies au niveau national. Ça c'est ce qu'on travaille, c'est ce qu'on souhaite. C'est tout à différents stades, mais on travaille fort là-dessus. Puis au Québec, il nous en manque aussi, mais on est en train d'y aller certaines bannières Il en reste pas beaucoup qu'on n'est pas là. On est en train d'en travailler un, puis à notre avis, on va...

le distinct pas mal d'ici la fin de l'année. Mais ça, je ne pas trop jinxer parce que notre producteur ne peut pas pas content. Sinon, développement de produits, on est dans une petite catégorie. 80 000 naissances au Québec par année, 400 000 au Canada, et c'est le clientèle qui est à refaire chaque année parce que le bébé grandit.

Marc-Antoine Rioux (38:06)
Nice.

Ça va faire.

Mm-hmm.

Laurie (38:26)
Ça c'est un gros challenge aussi parce que quand on s'adresse à une clientèle qui est adulte, ça peut être quelqu'un qui va consommer ton produit pendant 15 ans. Mais nous, le petit bébé grandit. Vous le voyez ou non? Bref, pour vraiment avoir de la place et du poids dans la catégorie et des bonnes parts de marché, ça prend plusieurs produits.

Marc-Antoine Rioux (38:41)
Exact.

Laurie (38:51)
Là, on travaille sur plein de choses. Des sauces, des pastas, des bords, des pochettes, mais quelque chose de complètement différent. Mais c'est tout des... Ouais, c'est

Marc-Antoine Rioux (38:57)
Ouh yeah !

En primeur.

Maxime Sincerny (39:03)
...

Laurie (39:06)
le sous-games dans nos potes, des repas différents aussi dans le congelé, une gamme comme in-between, qu'est-ce qu'on fait au niveau de pilote dans la texture, puis le high high high quality aussi au niveau nutritionnel. Il y a un monde entre la scrap, qu'il de la compétition, qu'est-ce qu'on a sorti initialement. Il y a ça aussi qui est quelque chose qu'on peut amener. Bref, la liste de développement est longue comme le bord.

Donc, le céréales, des mélanges, en tout cas, bref. Puis c'est tous des produits qui sont en développement, c'est juste qu'ils sont à des stades différents puis s'apprennent à rechercher le développement parce que quand... Tu nous, on dit notre processus de développement, c'est deux phrases, mais c'est deux bouts de phrases. Comment on peut faire différent, comment on peut faire mieux. Mais quand on est dans un processus de développement comme ça, de R &D, ça amène des incertitudes scientifiques.

Marc-Antoine Rioux (39:34)
J'adore ça.

Laurie (40:04)
On n'a pas le choix, mais nous c'est ça qui nous motive, c'est d'ailleurs un bout de notre piche, ça nous motive de trouver des solutions pour résoudre ces incertitudes-là scientifiques, d'amener des meilleurs produits sur le marché. Ça prend des scientifiques, ça prend des chimistes, ça prend des expériorités, ça prend de la compréhension au niveau micro aussi parce que, je donne l'exemple de nos bars, ça a offert deux ans en novembre qu'on la développe nos bars, on n'est pas près de la commercialiser.

Parce qu'on veut quelque chose de complètement différent. Mais moindrement que tu changes le taux d'eau dans ta barre, et que ton activité de l'eau varie trop vite, augmente trop vite, tu un enjeu au niveau de ta durée de vie, mais entre autres de la moitié. Il y a plein de choses qui sont à considérer quand on développe un produit. Bref, c'est long, mais l'année prochaine, devrait y pas mal de lancements.

expansion on travaille fort là d'ici, est en mode mitraillement, et même chose au niveau des produits.

Marc-Antoine Rioux (41:14)
vous le faites de la bonne manière. Vous prenez vraiment comme c'est quoi le outcome en termes d'amélioration et de différent, puis comment on travaille à l'inverse pour se rendre là et non comment on est capable de changer deux ou trois features, puis de faire le marketing, faire le reste de la job alors que les ingrédients peut-être suivront pas le marketing.

Laurie (41:33)
Exactement. Mais, tu on le fait de la bonne manière dans la mesure du possible, mais aussi parce qu'on est vraiment bien entouré. Tu souvent les gens vont voir Steph et moi comme justement Belov, mais il a une équipe périphérique immense autour de nous. a des comptes, on a des consulteurs, des mentors qui nous challenge, mais c'est ça qui nous permet d'avoir...

des modèles d'affaires qui continuent à avoir de l'espoir de pérennité. Parce que veux dire, c'est pas après deux ans que tu peux parler de pérennité d'entreprise, mais on est encore là. Mais on souhaite être là encore dans 10 ans. Exact. Mais c'est vraiment la qualité des gens qu'on a autour de nous. Je pense que vous savez aussi, vous êtes entrepreneur.

Marc-Antoine Rioux (42:12)
Surtout pas pour un produit alimentaire.

Laurie (42:23)
la force d'une entreprise, c'est les gens autour, les gens qui viennent contribuer. Ça, ne pas exception à Belov. On ne pas tout, on aime ça avoir de l'aide et de se faire challenger.

Marc-Antoine Rioux (42:39)
Ouais, exact. Je pense que même en référence avec ton introduction par rapport à toi, il n'y a pas beaucoup de dirigeants d'entreprise non plus que dans la situation où est-ce que vous vous êtes mis, si on veut, faites mise rapidement. Justement, ton background niveau fiscal et niveau plus finance est venu aider à 200 %. Je ne sais pas si ces projets-là auraient été autant réalisables sans ce background-là non plus. De pouvoir marcher les chiffres et d'être...

sur le meilleur côté de la décision, si on veut.

Laurie (43:13)
Bien, c'est sûr que ça aide, c'est sûr que ça n'est pas. Moi, c'est des outils que j'utilise au quotidien, ce que j'ai appris sur les bancs d'université.

Ça m'apporte une certaine confiance parce que je suis capable de jouer avec les chiffres, je suis capable de les comprendre. C'est sûr que c'est jamais perdu. Au temps que ces deux domaines, ces trois domaines complètement distincts, c'est très utile dans le quotidien.

Maxime Sincerny (43:45)
Je pense que intéressant justement, tout ton background qui t'aide sur ce côté-là, qui n'est pas une facilité pour tout monde. Toutes les difficultés que vous avez eu de être la première porte qu'on a ouverte, dès le début c'est la plus difficile. Puis comme tu parlais tantôt, la porte plus national, c'est souvent la première qui est la plus difficile à ce niveau-là. Les autres finissent par rentrer un peu plus facilement parce que vous avez l'étude de cas comme quoi ça a fonctionné avec ce bannard-là. Les prochaines, au moins vous avez...

Laurie (44:06)
...

...

Maxime Sincerny (44:15)
à l'appui si on veut. Tout le côté recherche, le développement que vous avez fait, le premier deux ans a été très ardu, mais c'est une méchante belle barrière à la rentrée pour vous pour éviter d'avoir de la compétition qui vient rentrer, vous rentrer en compétition contre vous. En plus, plus que ça va, plus que vous êtes habitué, vous sortez de nouveaux produits, vous connaissez déjà la game, vous savez où vous s'en lier, vous avez les partenaires comme je te parlais tant tôt qui viennent vous supporter à travers tout ça. J'imagine que c'est un réseau là.

Laurie (44:17)
...

Maxime Sincerny (44:43)
grossir en plus avec le temps en faisant faire tu connais de plus en plus de monde du milieu qui peuvent te guider puis t'empêcher de te planter au prochain au prochain mur mais au bout de ça c'est que à chaque fois que vous allez accélérer pour la création des produits puis que vous vous habituez mais c'est tout qu'est ce que quelqu'un qui veut venir vous faire compétition aura une grande difficulté la même que vous avez eu dès le départ pour la première création du premier produit puis toutes les petits

Laurie (44:45)
...

Marc-Antoine Rioux (44:52)
...

Maxime Sincerny (45:13)
probablement problème inattendu que maintenant pour vous c'est rendu évident mais pour quelqu'un de nouveau dans le marché mais il peut pas juste rentrer comme ça il y a trois ans de carrière devant lui avant de se rendre même à commencer à peut-être faire la compétition.

Laurie (45:17)
Mmh.

Exactement, c'est tellement rien dit Maxime parce que si... Honnêtement si quelqu'un ne prend pas le 24-ish mois pour développer un produit, c'est parce qu'il a oublié quelque chose. Ça demande tellement de rigueur, tellement de minutie, tellement de requestionnement, pis de contribution de plein de personnes. On en a des scientifiques, des microbiologistes, des gens d'ARD.

Maxime Sincerny (45:41)
Mmh.

Laurie (45:57)
des nutritionnistes aussi, des gens en pédiatrie qui ont de la recherche aussi à provide, à donner sur quel est l'état de la nutrition infantile au Canada, mais aussi à l'extérieur du Canada. si on passe en mode, ok, moi je fais cette recette-là, je lance ça, bien on peut remettre tellement de choses, puis même après ça quand on rentre en phase industrielle. Bref, c'est tellement facile de se planter. Quelqu'un qui essaierait de faire ça vite, moi je pense

Marc-Antoine Rioux (46:23)
Mmh.

Laurie (46:27)
c'est presque un échec assuré.

Marc-Antoine Rioux (46:29)
Et ce qui est fun, en parallèle avec ça aussi, c'est qu'on n'a pas beaucoup parlé, mais oui, on parle de vos experts et tout ce qui vient autour de la recherche et développement et tout mais reste que vous prenez le temps de faire des focus group avec des moms, d'avoir le feedback de tout le monde, de faire goûter les produits. ça, pense qu'en termes d'expérience client, pas en termes de feedback client, ça ne peut pas être plus « valuable » pour vous, par force de bons mots français pour le dire.

Laurie (46:57)
Non mais tellement pis c'est tellement une richesse de faire ces focus group là. On en a fait un vendredi dernier pis à chaque fois c'est fait pour les gens. tu as tellement de bonnes idées, sont tellement... Tu sais quand on est toujours dans notre entreprise pis justement il y a des scientifiques qui contribuent, ils ont leur façon très théorique d'emmener un point. Après ça t'as la maman qui vit la réalité de maman.

sais, Biggie Taven, à un point, c'est comme, c'est vrai, ok, on a beau créer le produit le plus parfait qui soit, mais si c'est pas pratique pour la maman, le conditionnement du produit ou peu importe, ça marchera pas, on répond pas à son besoin. C'est tellement les riches, les échanges qu'on a quand on fait ces focus group là. Puis ça faisait un petit moment qu'on en avait pas fait, mais on va le rendre plus récurrent parce que ça a tellement de valeur. Je me rappellerai toujours un de mes profs au HEC qui avait dit...

Marc-Antoine Rioux (47:41)
Mm-hmm.

Laurie (47:55)
et un pas le marketing, il avait dit la pire erreur qu'une entreprise peut faire, c'est penser savoir ce que son consommateur veut. Biggest mistake.

Maxime Sincerny (48:05)
Exact. Vous pensez au produit en premier quand la réalité est l'important, c'est quoi le besoin de mon client potentiel en premier, puis comment on développe... Vous avez votre vision, vous avez votre client potentiel, mais comment la vision va juste merger avec... Dans le fond, c'est son besoin à lui, puis comment votre produit peut répondre à ce besoin-là pour justement arriver à...

Marc-Antoine Rioux (48:05)
Exact.

Laurie (48:10)
...

Marc-Antoine Rioux (48:20)
et de se voir.

Maxime Sincerny (48:28)
conclure avec la vision que vous avez de justement nourrir les jeunes bien, d'apprendre tout ce milieu de la nourriture avec la texture et tout qui est ultra important, puis que moi je ne savais même pas non plus avant qu'on se connaisse, puis qu'on parle de tout ça.

Laurie (48:43)
Donc tu vas être papa peut-être un jour, je vais tout découvrir ça.

Marc-Antoine Rioux (48:47)
...

Exact. Et peut-être pour faire un parallèle aussi, peut-être avec le genre de système à deux vitesses, si on veut, il y a quand même une partie que vous avez rendue disponible à tout le monde pour encore là rendre encore plus accessible les produits pour les gens qui n'auraient pas accès à ces points de détail-là ou dans leur région, il n'y aurait pas ça en tant que tel ou un point de distribution que par le site web justement, on a rendu la commande en ligne disponible pour vos produits, des boîtes, des kits, des ensembles, etc. pour découvrir justement.

la gamme de produits sans nécessairement avoir à aller choisir lequel est le meilleur ou whatever, on a des ensembles qui sont faits pour ça aussi. Je pense qu'il y avait des clientes aussi qui commandaient de vraiment loin dans le nord ou mettant de la Gaspésie ou quelque chose comme ça.

Laurie (49:35)
...

Oui, non, c'est vrai. C'est quelque chose qu'on pousse tellement pas la vente en ligne parce qu'on ne s'y connait pas. On est vraiment en ce moment en créneau du retail. Mais on sait qu'on est en train de manquer une opportunité. que c'était dans nos plans 20-24. 20-24 n'est pas fini. Mais c'était de revoir toute notre stratégie comme parce que notre consommateur, notre clientèle cible, oui, c'est le bébé qui mange la bouffe. Mais tu c'est le parent. Et notre génération, on consomme énormément.

en ligne. Fait qu'on avait des targets d'optimisation de demande en ligne, c'est pas le projet qui monte, mais il faut qu'on revoit ça.

Marc-Antoine Rioux (50:18)
Oui, exactement. C'est parce qu'après ça, même justement, selon les audiences, selon les entreprises aussi, reste que tu as du e-commerce business à faire avec des WeCook de ce monde, des trucs de plats préparés aussi, puis tout le kit que la nouvelle maman voudrait peut-être commander aussi dans sa commande pour avoir ses repas de bébé pour la semaine, puis etc. Bref, y a beaucoup de place où est-ce qu'on peut aller, mais ça vaut le coup d'œil, très certainement.

Laurie (50:47)
et on va faire de la même chose, va faire des opportunités.

Maxime Sincerny (50:55)
au début, je trouvais ça intéressant, dès le début, vous étiez positionné, puis corrige-moi, parce que ça fait un petit bout, que justement, vous étiez, nous, on est des mamans, on est des entrepreneurs, on n'est pas des spécialistes, puis ça a été assez rapide que vous êtes positionné comme, écoute, nous, peut donner une voix à des vrais spécialistes en nutrition, des spécialistes de l'alimentation, etc., qu'on va justement, tu

Laurie (51:01)
...

Maxime Sincerny (51:17)
discuter avec et va pouvoir véhiculer leurs messages sur votre plateforme Belov. Et maintenant, la plateforme en plus grossit avec mère poule et tout, qui vous donne un reach encore plus gros. Je sais pas si pouvez nous parler un peu de ce thinking que vous avez eu au début. Je trouve le positionnement que vous avez pris pour ça, puis la génération de contenu avec ces spécialistes-là. Comment vous êtes venu à cette conclusion-là dès le départ? C'est quoi votre perception et l'évolution que ça a eu avec les années?

Laurie (51:43)
...

Oui, puis c'est sûr que là je suis peut-être pas la meilleure personne pour répondre à ça, parce qu'on a toutes nos forces dans l'entreprise. Essentiellement, c'est absolument vrai, quotidien, on a le privilège d'être en relation avec des personnes qui ont une...

une richesse au niveau de l'information nutritionnelle, soit en pédiatrie ou soit par rapport à un... exemple, parfois on travaille avec les nutritionnistes de la Fondation Olo qui sont plusieurs nutritionnistes assez dévoués sur la santé des enfants. On travaille avec d'autres nutritionnistes en pédiatrie.

des pédioles, mais des scientifiques aussi, de certains centres de recherche ici au Québec. Bref, c'est tellement de l'information de qualité qu'on a. Puis on se donne la mission d'être capable de vulgariser et de le transmettre aux parents parce que oui, notre génération va beaucoup chercher notre information et notre éducation sur les réseaux sociaux, mine de rien. Mais d'être capable d'avoir de l'information de qualité, je pense que c'est vraiment important. Puis comment ça s'effile? Puis là, je sais qu'il y a plein de délinquances.

dans ta question, rapidement on s'est dit, bien justement, on portera pas le chapeau de la médecin, on n'est pas médecin. Moi j'ai fait mes études en finance, en physicalité, SF, à la du monde, la belle grande famille de Saint-Hubert, dans la restauration, opéré son resto à Tremblant.

Mais on a cette possibilité-là de créer une tribune, de créer une communauté de parents qui sont soucieux comme nous de savoir ce qui est le meilleur au niveau professionnel pour leurs enfants ou juste pour leur développement. C'est d'avoir trouvé certains spécialistes et en fait c'est même vous qui nous avez mis en relation avec Docteur St-Pierre.

Maxime Sincerny (53:31)
Oui, c'est vrai, un peu plus tard. Vous avez déjà démarré, mais par la suite, oui, c'est vrai.

Marc-Antoine Rioux (53:32)
...

Laurie (53:36)
Exactement, c'est comme ça que Dr Saint-Pierre est devenu, en fait pour nous, on la trouve tellement inspirante. Oui comme médecin, comme pédiatre de santé internationale, mais juste comme femme. Elle tellement de la drive, partout, elle a tellement de convictions. Bref, elle vraiment inspirante, puis c'est une maman aussi, elle a trois enfants. All over the world, en tout cas, on la trouve exceptionnelle. Son documentaire, je si vous l'avez écouté, mais moi je l'ai écouté, il était vraiment wow.

Bref, c'est d'aller chercher. Et médecin aussi, important de dire que ce pas une partenaire. Nous, dans le fond, on va chercher l'information qu'elle nous donne.

Marc-Antoine Rioux (54:09)
Ça peut pas être plus aligné avec vous là, tu sais.

Maxime Sincerny (54:11)
...

Laurie (54:23)
puis on la rend accessible aux parents parce que notre communauté ce sont des parents. justement, nous comme on voit notre rôle à travers tout ça, c'est d'aller chercher de l'information de la qualité, de la rendre disponible aux parents, que ce soit à travers des capsules. Mais on voit que les capsules YouTube longues, ça peut être moins avec les parents qui ont peu de temps, mais de faire des wheels, faire des petits passages, intéresse beaucoup, surtout les sujets chauds, genre les virus.

Marc-Antoine Rioux (54:53)
...

Laurie (54:53)
On dirait que un boulot.

Je ne pas si ça répond bien à ta question Maxine, mais bref, on a la chance d'avoir plein d'informations de qualité. On la crunch, on la vulgarise, où on donne le micro justement à des personnes extraordinaires qu'on admire comme Docteur Saint-Pierre, qui puissent elles-mêmes passer leur message. On le met sur nos réseaux sociaux. Aussi, y avait Geneviève Breault qui était une ergothérapeute. Bref, on pourrait encore plus même le faire parce que le volet éducatif est vraiment important pour nous.

Maxime Sincerny (54:57)
Bon, c'est

Laurie (55:23)
et je pense que les parents ont aimé ça.

Maxime Sincerny (55:26)
Exact, au bout du compte c'est que vous souhaitez donner beaucoup, puis en retour, automatiquement les gens finissent par juste s'intéresser aux produits, puis à vous remercier par la bande aussi. Mais vous n'attendez pas nécessairement à quelque chose en donnant cette information-là, c'est juste important pour vous. Et réalistiquement, ce n'est pas une annonce directement pour la marque, mais vous êtes quand même les messagers de cette message-là, de toute cette information-là qui est en plus, comme tu mentionnais là...

Laurie (55:36)
En flèche, on se à la...

...

Maxime Sincerny (55:55)
et de qualité professionnelle et pas juste une opinion sur un coin de table de quelqu'un qui se dit expert d'un jour.

Laurie (55:59)
Et je vais filmer. Bon, et je vais terminer la seconde part. Bon, c'est riz.

Marc-Antoine Rioux (56:03)
Exact. C'est vraiment d'élever aussi la solution qui est faite pour le parent, oui, pour y faire sauver du temps par rapport à la confection de tout ça, dans la nouvelle norme où est-ce que les gens, justement, sont de plus en plus renseignés et recherchent de plus en plus les produits au niveau des bienfaits et qui vont avoir un objectif santé et non juste d'économie de temps en tant que tel, mais qui va pouvoir jongler avec les deux objectifs du parent en tant que tel qui est...

Laurie (56:20)
...

Marc-Antoine Rioux (56:30)
de donner la meilleure nourriture possible, le plus simplement possible pour lui.

Laurie (56:34)
L'objectif c'est pas d'être un parent parfait parce que ça n'existe pas et on ne pas se mettre cette pression là en tant que parent parce que c'est tellement facile d'avoir le sentiment d'une culpabilité quand on est parent.

Mais c'est au moins de se donner des outils. Quand on a un choix alimentaire à faire à l'épicerie, bien c'est vrai, j'ai entendu sur le blog, il fallait que je regarde, puis si je vois ça, je devrais pas prendre ça, ça c'est plus simple. C'est de créer un éveil nous aussi. Si on est capable de créer un éveil pour qu'on puisse aider le parent à faire les meilleurs choix, tant mieux. C'est pas de viser... En fait, le positionnement de l'OMS, c'est aucun celles ni l'OMS de rien.

la santé. Aucun CEL n'est aucun CEL qu'ajouté jusqu'à deux ans. Moi je le sais ce principe-là, je sais aussi l'importance de mes premiers jours de vie.

Mais ma fille, elle a déjà mangé un biscuit avec du sucre ajouté. Elle a déjà mangé un cornet de crème glacée. Quand on est à l'aquaticook, on ne peut pas aller à la crème aquaticook quand on est à l'aquaticook. Je pense que c'est important de faire un certain dosage jusqu'à un an. Honnêtement, je recommande quand même à tous les parents de le faire.

Maxime Sincerny (57:34)
...

Marc-Antoine Rioux (57:35)
exact.

Laurie (57:45)
On cherche pas à le parent parfait, mais pour moi, ces outils-là, pense que ça peut aider la plupart des gens à faire des choix plus simples. C'est l'objectif.

Marc-Antoine Rioux (57:55)
tu as une petite conclusion à faire par rapport à conseils à donner à quelqu'un qui voudrait justement se lancer ou du moins un message pour les mompreneurs en particulier.

Laurie (58:05)
Je pense que je l'ai dit au cours de ma présentation et je vais le redire parce que c'est vraiment vrai, mais de cultiver sa naïveté entrepreneuriale. Je ne pas le quote comme quelque chose que moi j'ai inventé parce que c'est quelque chose que j'ai déjà entendu dans une conférence ou entrepreneuriale. Je pense que c'est Serge Beauchuin.

qui durant la pandémie avait sélectionné plein d'entrepreneurs et avait dit « Donnez-moi vos trois meilleurs conseils ». Là, il avait fait comme vous, dans le fond, un podcast sur ça. C'était vraiment hâte. Je me rappelle, c'était une femme qui disait ça, mais je ne me souviens plus de son nom. J'ai déjà essayé de retrouver ce contenu-là pour le partager à d'autres personnes parce que c'était tous des bons conseils, mais de cultiver sa naïveté entrepreneuriale. Et qu'est-ce ça veut dire concrètement pour moi?

Tout est possible, mais tout vaut la peine d'être essayé. Ça vaut la peine d'oser entreprendre, on de l'éphémère entreprendre. Mais il oser. À bien que pourra. Life goes on. C'est ça un peu la laïveté de dire. Let's do it. Let's do it. We'll see after. We'll figure it out.

Maxime Sincerny (59:01)
Mm-hmm.

Absolument. Dans le pire des cas, ça ne pas, mais on trouve autre chose en chemin. On on trouve la nouvelle voie qui finalement peut-être nous convient encore mieux que ce qu'on avait fait, qu'on était mis comme objectif au départ.

Laurie (59:23)
Exactement.

ou exactement.

Bofu Agence Marketing AI (59:30)
Merci d'avoir participé et à la prochaine !

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